Dans la soucca, Dieu attend de nous un cœur à cœur.

La lecture de cette semaine nous conduit dans Exode 33 :12 à 34 :26 ; Lévitique 23 :40 ; Nombres 29 :12-35 et Ezéchiel 38 :18 à 39 :16. Il n’y a pas de parasha, la dernière de l’année se terminera à « Sim’hat Torah » avec Deutéronome 33 :1 à 34 :12.

Nous sommes toujours dans les festivités de Souccoth

Moïse demande de l’assurance que Dieu guidera toujours son peuple, il se trouve à ce moment de nouveau sur le mont Sinaï pour recevoir la Torah cette fois.

Nous lisons Lévitique 23 :39-40 « Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l’Eternel, pendant sept jours : le premier jour sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. 40 Vous prendrez, le premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d’arbres touffus et des saules de rivière; et vous vous réjouirez devant l’Eternel, votre Dieu, pendant sept jours. »

Dans les quatre espèces que Dieu nous demande de prendre pour Souccoth.

Par point dans Lévitique 23 :40 nous verrons

Du fruit : « du fruit des beaux arbres ».

Le fruit, les juifs prennent un cédrat et l’appelle «étrog ». C’est un fruit qui se reproduit toute l’année et il symbolise la fertilité. Pour le Juif, l’etrog signifie aussi un arbre enraciné dans l’éternité. Ce point est important et vous comprendrez pourquoi.

Ce fruit pourrait nous parler du fruit que nous devons porter. Yeshoua dira que si un arbre ne porte pas de bons fruits, il doit être coupé et jeté au feu (Mathhieu 7 :17-20) en effet, nous devons produire de bon fruit comme le dit l’apôtre Paul dans Galates 5 :22-23 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, 23 la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses. »

Je nous encourage à porter des bons fruits.

Nous voyons maintenant :

Le palmier תָּמָר « tamar » en hébreu (Sh8558) donne le sens d’être « érigé ».

Comprenons ensemble : L’Eternel dit à Moïse « Voici un lieu près de moi; tu te tiendras sur le rocher. » (Exode 33 :21)

Moïse s’érige sur le rocher. Eriger, signifie « construire, fonder, bâtir ou dresser quelque chose en position verticale ». Nous pensons évidement à souccoth, mais aussi pensons à ce que Yeshoua a dit à Pierre « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16 :18). Yeshoua comparera qu’une personne qui entend ses paroles et les mets en pratique et un homme prudent qui bâti sa maison sur le roc (Matthieu 7 :24-29).

L’Eternel dit :

« Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher » (Exode 33 :22). La pierre par extension, c’est le fondement de la foi. Être dans le creux du rocher, pour nous, c’est d’être enraciné dans la foi. Le fondement de la foi réside dans l’enseignement des apôtres, qui ont transmis la doctrine du Mashia’h (Christ).

Nous poursuivons :

Des rameaux : « des rameaux d’arbres touffus » (Lévitique 23 :40)

Des rameaux, עָנָף « anaph » en hébreu (Sh6057) donne le sens aussi de « couvrir ». Justement, nous voyons ce que Dieu fera pour Moïse, Dieu lui dit « et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. » (Exode 33 :22).

Nous savons que nul ne peut voir la face de Dieu et vivre. Je te couvrirai שָׁכַךְ « shakakh » en hébreu (Sh7918) donne aussi le sens d’apaiser la colère. La couverture pour nous se trouve dans le sang du sacrifice du Mashia’h pour nous, il apaise la colère Divine sur nous.

Quand le Seigneur dit je te mettrai dans un creux, comprenons qu’il peut lui dire que face à la colère Divine, il le protégera et il nous protégera de la colère Divine si le Seigneur nous dit « je te mettrai dans un creux, le creux du rocher ».

Les fêtes de tichri nous fait comprendre que le monde est en jugement et que celui qui se met à l’abri du Très Haut se protège de la fureur de l’Eternel qui est à venir.

Le Saule des rivières (Lévitique 23 :40)

Nous revenons à Lévitique 23 :40 « et des saules de rivière »

Le « saule » עָרָב « arav » en hébreu (Sh6155) fait référence au « saule » évidement, mais en occurrence, on parle aussi d’un peuplier. En effet, le peuplier c’est לִבְנֶה « livnéh » en hébreu (Sh3839) et c’est curieux dans la description que donne le « strong » : C’est un arbre qui produit une gomme d’un blanc laiteux.

Livnéh vient de la racine primaire לָבַן « lavan » (Sh3835) qui donne le sens d’être blanchi, d’être purifié moralement.

Demeurer enraciné dans la foi, ne peut que produire notre sanctification, ça nous blanchi, nous sommes juste devant Dieu comme l’était Moïse.

Une Sainte convocation solennelle

Le 8è jour vous aurez une « assemblée solennelle » (Lévitique 23 :36)

Après souccoth, le huitième jour il y a « Chemini Atséret »,

Chemini שְׁמִינִי (Sh8066) donne l’idée d’être grassouillet. Imaginez après 7 jours festif, la joie de la Torah et nous recommençons après cela un nouveau cycle de lecture de la Torah pour l’année.

Atséret עֲצָרָה (Sh6116) signifie « convocation solennelle » pour l’occasion d’une fête, celle de souccoth et de Pesa’h. Chemini Atséret se conjuguent avec « Sim’hat Torah », la joie de la Torah.

Voyez-vous, le mois de « tichri » le septième mois nous conduis à une analyse pour chacun d’entre nous. Ce jour se terminera par des prières de bénédictions.

Qu’avez-vous retenu ou appris de la précédente année au travers de votre cheminement avec l’Eternel ? Le Seigneur pourrait nous questionner, « Êtes-vous rassasié » ? On en veut encore plus, on veut encore te connaitre plus Seigneur.

Vous pourrez lire 1 fois la bible entière ou mille fois sur votre vie, vous en apprendrez toujours d’avantage parce que Dieu parle au travers de Sa Parole pour chaque jour et chaque circonstance de la vie. En vérité, on ne s’en lasse jamais, Dieu nous parle à chacun d’entre nous et il faut apprendre à l’écouter. C’est peut-être pour ça que la Torah se lit continuellement, Dieu à un message pour nous.

Alors, en conclusion, je crois que d’année en année la Torah doit produire en nous quelque chose de plus que l’année précédente et l’année suivante qu’est-ce que la Torah aura produit de nouveau en nous ?

Nous serons meilleur, nous serons encore plus enraciné.

Le Saule de rivière, me fait penser au Psaumes 1 :1-3 « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, 2 Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et qui la médite jour et nuit ! 3 Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit. »

Cet homme ou cette femme qui se trouvent auprès d’un courant d’eau est pur, ses racines sont bien enracinées dans la foi, la paume de la main du Seigneur le couvre. Il est notre soucca, il est notre abri, il nous gardera sous sa main de la colère Divine.

Amen.

Roger Delplace

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