Vivre en dehors du salut
Hébreux 6:4-6« Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5 qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, 6 et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. »
Ce passage vise ceux qui ont eu la connaissance intellectuelle du chemin du salut et qui l’ont refusé, ceux qui ont fait un petit bout de chemin avec Dieu et l’ont abandonné sans être allés jusqu’à se reconnaître pécheurs et demander pardon. Hébreux 10:26-29 pourrait nous donner une indication que plutôt de la perte du salut, ça devient le péché impardonnable. Le refus de repentance, c’est résister à l’Esprit, c’est au final le jour du Divin
Peut-on perdre le salut ?
Beaucoup de difficultés viennent du fait que le salut a une portée très large. Pour chaque passage, il faudra donc rechercher quelle est la véritable signification des mots « salut » ou « sauver ». La Parole considère trois aspects du salut
Le croyant a l’assurance, dès le moment de sa nouvelle naissance, qu’il est déjà sauvé pour l’éternité, et qu’il sera sauvé « entièrement » , « jusqu’à l’achèvement », selon l’expression de l’épitre aux Hébreux), c’est-à-dire jusqu’à l’entrée dans la gloire avec Jésus. Ce qui lui donne cette assurance, c’est qu’il est constamment soutenu par l’intervention toute-puissante de Christ exerçant la sacrificature pour nous auprès de Dieu. Nous recevons ainsi chaque jour le secours dont notre faiblesse a besoin.
En dehors de ces trois aspects présentés ci-après, la plupart des passages de l’Écriture présentent le salut comme l’oeuvre de Dieu, en délivrance, soit pour Israël dans la plupart des versets de l’Ancien Testament soit pour tous les hommes, par l’oeuvre de Christ à la croix, déjà dans l’Ancien Testament (Ésaïe 49:6 cité en Actes 13:47), mais aussi dans la plupart des passages du Nouveau Testament. Par exemple, les passages de Romains 1:16 et 11:11 et Hébreux 2:3 et 10 englobent les trois aspects donnés ci-après.
Voici 3 aspects du salut
1. Le salut de l’âme de la nouvelle naissance, confession en Jésus Christ, reconnaitre ses fautes. Pour être sauvé, il faut aussi se reconnaître soi-même comme pécheur, indigne de la grâce de Dieu et incapable de se sauver par soi-même quelles que soient les bonnes oeuvres ou autres choses que nous pourrions accomplir. 1 Pierre 1:9 ; Romains 1:16 ; 10:10 ; 1 Corinthiens 1:18 ; Ephésiens 6:17
2. Le salut journalier, veiller et travailler à notre salut chaque jours, la tristesse selon Dieu produit une repentance. Philippiens 1:19 ; 2:12 ; 2 Corinthiens 1:6 ; 7:10
3. Le salut en gloire au final. Romains 13:11 ; Hébreux 9:28 ; 1 Pierre 1:5 ; Philippiens 3:20
Hébreux 7:25
Rien n’est acquis, nous devons y travailler et veiller chaque jour. Quelques-uns se sont peut-être égaré en chemin ou endormit selon Romains 13 :11. Ne pourront être sauvé que ceux qui se sont approché de lui. Je crois qu’il faut des prédications puissantes dans ce sens dans nos assemblées. La grâce ne permet pas tout. Hébreux 10 :26-29 montre ces chrétiens qui sont devenu apostât, Certains renie la foi dont le salut s’y trouve (1 Timothée 5 :8 ; 3 :5), c’est-à-dire Jésus Christ. Dans la grâce, le seigneur nous laisse toujours l’occasion de nous repentir. Vivre sans Dieu, c’est vivre en dehors du salut et combien n’ont-ils pas abandonné ?
Comment savoir si vous vivez en dehors du salut ?
Paul y répond « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, 10 ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. 11 Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. » (1 Corinthiens 6 :9-11). « Si vous m’aimez, gardez mes commandements………. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. » (Jean 14 :15 et 21).
Nous pouvons nous perdre en chemin et notre Seigneur sera toujours là pour accueillir nos démarches de repentance. Ce qui compte, sera le final, le jour du Divin.
Roger