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Vayikra ויקרא – Hébreu pour « et Il appela»

Lévitique chapitre 1 à 5 versets 26

Lévitique 1 :1-2

« L’Eternel appela Moïse; de la tente d’assignation, il lui parla et dit : 2 Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur: Lorsque quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Eternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail. »

Ce premier chapitre a pour thème les offrandes à Dieu.

Il y a certaines règles très précises pour qu’elles soient agréées par lui. Mais au-delà du sacrifice expiatoire le Seigneur attend quelque chose de plus personnelle de notre part. Au verset 2, nous lisons « il offrira ». En hébreu nous le lisons «Qarab» qui signifie → – Venir près de, s’approcher de, entrer dans.

Comment nous présenté devant le Seigneur ?

Ce que Caïn présentait nous l’avons vu, ne fut pas agréer par Dieu. Non pas parce qu’au contraire d’Abel qui présente un agneau, lui présentait le fruit de la terre, comme le blé, les légumes qu’il faisait pousser. Dieu cherche une attitude plus profonde que nous pouvons lire dans le Psaume 51 :19 en première partie « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé ».

Ce que l’apôtre Paul nous confirmera « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12 :1).

Cette première partie de Lévitique chapitre 1 a pour approche la reconnaissance envers Dieu. La fin du verset 2 dit « il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail ». Le mot bétail en hébreu « Behemah » qui signifie → Bête, bétail, animal.

C’est justement ce mot animal que je veux vous faire remarquer. Savez-vous que le pire de l’homme c’est d’agir comme un animal sauvage. Donc Dieu nous invite à sacrifier l’animalité qui est en nous pour grandir en humanité. Caïn n’a pas su briser ce côté animal. Quand un animal à une proie devant lui, la proie à peu de chance à y échapper. C’est un instinct qu’il ne peut dominer au contraire de l’homme. Il est écrit dans Genèse 4 : 6-7 « Et l’Eternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? 7 Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. ». L’animal agit par instinct mais l’homme peut dominer cet instinct animal.

Lévitique 1 :1-17 Les holocaustes

Holocauste « olah » veut dire faire monter, c’est une façon de monter vers Dieu, de nous approcher de lui. Aujourd’hui, ces sacrifices sont nos prières et nos louanges (Romains 12 : 1).

Celui qui offrait du gros bétail, un taureau…. Devait être un mâle sans défaut. C’est un reproche que Dieu fait aux lévites et aux sacrificateurs dans le livre du prophète Malachie. Ils négligeaient cette ordonnance. Le sacrifice doit être entier et sincère. A un moment, le peuple offrait des bêtes malades comme pour s’en débarrasser et les sacrificateurs, même les lévites devaient le refusé à l’entrée du parvis. Mais à un moment ils n’ont plus regardé à cette exigence, il y avait négligence.

Nous voyons trois types de sacrifice ici. Le gros bétail comme les taureaux, le petit bétail comme les agneaux ou les chevreaux ou les tourterelles ou les pigeons. L’un comme l’autre n’était pas moindre, en effet le sacrifice d’un agneau ou d’une tourterelle avait autant de valeurs s’ils n’avaient que ça à offrir selon ses moyens. Nous le savons tous, le Seigneur regarde avant tout au cœur de l’homme.

L’homme qui apportait son sacrifice devait poser la main sur l’animal. L’imposition des mains et le symbole d’une transmission et dans la partie qui nous intéresse dans ce premier chapitre concerne de nous offrir sincèrement à Dieu. Le fait que du temps du prophète Malachie le peuple offrait des animaux malades, cela représentait l’était de leur cœur et de péché sans actes de repentance.

La réponse de Dieu à un acte sincère d’expiation, appelons la repentance sincère, c’est le pardon.

Chapitre 2 :1- L’offrande végétale

On pouvait avoir recours à l’offrande végétale qui est le sacrifice des pauvres qui a une odeur agréable pour le Seigneur au même titre que les holocaustes animales consumée par le feu. L’important, aux yeux de Dieu, c’est l’authenticité de notre démarche envers lui. Il est écrit dans 1 Samuel 15 : 22  « Samuel dit : L’Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Eternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. »

Les produits de la terre, comme l’avait présenté Caïn était donc agréer (Genèse 4 :3). Aucune offrande ne devait être présenté avec du levain ou du miel. Le levain symbolise tout ce qui peut amener l’homme à gonfler son cœur, à devenir orgueilleux, jaloux, calomnieux, convoiteux et la recherche des honneurs. Paul dira 1 Corinthiens 5 :6-8 « C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? 7 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolée. 8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »

Nous serions bien inaptes pour un bon service envers Dieu dans de telles conditions, si notre cœur se remplit d’orgueil. Les responsables comme les pasteurs sont les plus éprouvés dans nos assemblées sur cette question.

Le miel et sa douceur, symbolise pour certains commentateurs comme la recherche des plaisirs et une vie égoïste. Le ministère nous l’exerçons pour notre ventre ? Paul écrit « Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. 18 Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. 19 Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre. » (Philippiens 3 : 17-19).

Si le levain et le miel sont proscrits, par contre le sel est autorisé. C’est un conservateur qui rehausse le gout. Jésus a appelé ses disciples à être le sel de la terre. Il l’explique « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. » (Matthieu 5 :13).

Dans cette offrande, une part devait être réservé à Dieu et l’autre aux prêtres pour le service et les rémunéré.

Cette offrande végétale est la plus humble et celui qui l’apporte est tout autant précieux aux yeux du Seigneur. Cette offrande ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?

Dans l’Evangile de Marc 12 :41-44 « Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. 42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. 43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc; 44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Au verset 14 à 16  nous voyons l’offrande des prémices « Si tu fais à l’Eternel une offrande des prémices, tu présenteras des épis nouveaux, rôtis au feu et broyés, comme offrande de tes prémices. 15 Tu verseras de l’huile dessus, et tu y ajouteras de l’encens; c’est une offrande. 16 Le sacrificateur brûlera comme souvenir une portion des épis broyés et de l’huile, avec tout l’encens. C’est une offrande consumée par le feu devant l’Eternel. »

L’offrande des prémices de la première moisson est une confession ou un acte de foi comme nous pouvons le voir dans Deutéronome 26 :1-10. Dieu pourvoit à nos besoins comme il a toujours fait depuis nos pères Abraham, Isaac et Jacob. Quand nous étions en Egypte, le Seigneur à entendu nos cris, il nous a fait sortir du pays faisant des prodiges et des miracles, il nous a conduit jusqu’ici dans le pays où coule le lait et le miel. Sommes-nous reconnaissant pour ce que Dieu fait ou a fait autrefois pour nous ?

Voyez-vous, le Seigneur nous invitent à revoir notre passé et voir combien de fois il a pourvu à nos besoins, nous a protégé d’un danger etc.

Peu importe la taille de notre offrande ou de notre sacrifice. C’est dans quel état d’esprit nous le présentons, ou dans quel état d’esprit nous nous présentons devant Dieu.

Chapitre 3 :1-17 Sacrifice d’action de grâce

Ce sacrifice est une expression de communion, de reconnaissance et le moyen d’entretenir une relation avec le Seigneur. On sacrifiait un animal sans défaut, on imposait les mains sur la victime et on aspergeait le sang sur l’autel et tout autour. L’acte de sacrifice se terminait par le repas auquel participait celui qui offrait le sacrifice et les membres de sa famille.

Dans ces offrandes d’actions de grâce, les oiseaux sont exclu car trop peu considérable pour un repas. Au contraire, les vaches, les brebis et les chèvres sont autorisée et agréée. Nous voyons que l’offrande devait être divisée en trois parts. La graisse seule était la part de Dieu, une certaine graisse était brulée. La poitrine et la cuisse droite était à Dieu aussi mais il l’a rendaient aux sacrificateurs, c’était leurs parts. Et tout le reste était consommé dans le repas de famille que comptaient les offrandes végétale, c’était un moment joyeux comme Lévitique 7 :12 peut nous le démontrer « Si quelqu’un l’offre par reconnaissance, il offrira, avec le sacrifice d’actions de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, des galettes sans levain arrosées d’huile, et des gâteaux de fleur de farine frite et pétris à l’huile. ». Ce n’est pas seulement qu’un festin familiale ou l’on se réjouit, si l’on suit les versets suivant le Seigneur est invité à notre table. C’est peut-être pour cette raison qu’il ne fallait pas délaisser le lévite qui se présentait à la porte. Le Seigneur nous invite à ouvrir la porte de notre cœur aujourd’hui. Le Seigneur nous assure ceci « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3 :20), mais aussi il entre parce nous accomplissons ceci selon ce que Jésus nous dit « Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jean 14 :23).

Voyez-vous, chacun à sa part et nous en comptons trois. A Dieu, aux sacrificateurs et la famille qui se réjouit en Dieu. C’est une part équitable qui procure la paix. Le Seigneur ne nous prive de rien, il veut nous réjouir tout autant dans sa présence avec le repas en famille.

Chapitre 4 : 1-35 Procédure pour le sacrifice pour le pardon

Tout péché devait être expié par un sacrifice, tant involontaire que volontaire. C’est justement des fautes involontaire que traite ce cours. Personne n’est dispensé, nous voyons qu’il y a ce sacrifice pour le sacrificateur, pour toute l’assemblée d’Israël, pour un chef et pour quelqu’un du peuple en particulier.

Les versets 1 à 7 nous parlent du péché commis par erreur, ou en simple mot, involontairement. Au verset 3 nous voyons que même le sacrificateur peut lui arriver de péché involontairement et quand ça arrive de sa part, ça peut rendre coupable tout le peuple. Cela parce qu’il est le représentant du peuple, le dernier rempart entre le peuple et Dieu comme l’est notre souverain sacrificateur Jésus Christ.

Il doit choisir le sacrifice le plus précieux, un jeune taureau sans défaut et il faut qu’il se purifie aussi, sinon son sacrifice risque de ne pas être validée. Il doit imposer les mains sur le jeune taureau, il fait un transfert. Il doit entrer dans la tente de la rencontre, le lieu sacré et il fait aspersion du sang en face du voile, c’est-à-dire qu’il doit s’approcher plus près de Dieu, près de l’autel de l’encens aromatique qui symbolise la prière. Quand le prêtre ressort la tente de la rencontre, le prêtre doit répandre le sang sur le sol. Je rappelle que le sang ne pouvait être consommé, car l’âme est dans le sang (Lévitique 17 :11). Les rognons et la graisse devait être brulé sur l’autel, elles sont considérée comme la meilleur partie offerte au Seigneur (v. 8-10).

Les restes de l’animal ne devaient pas être mangés mais brûlé tout entier en dehors du camp, réduit à l’état de cendre car le péché d’un prêtre nécessite un traitement particulier. Le sacrifice est devenu péché et il devait être détruit. Cela préfigurait ce que Jésus allait prendre sur lui pour nous. Paul écrit à nous qui avons la fonction d’ambassadeur pour Christ « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5 :21, voir aussi 1 Pierre 2 :22). Aujourd’hui nous avons tous cette responsabilité d’ambassadeur, comme Pierre le dit dans son épitre de 1 Pierre 2 : 7-10, nous pouvons être une pierre d’achoppement et un rocher de scandale comme il le dit. Nous sommes désormais le peuple de Dieu un royaume de sacrificateur, un sacerdoce royal. Bien que les bergers devront répondre plus que les brebis de leurs actes ou les paroles qu’ils auront prononcées, le témoignage que nous véhiculons  et très important.

Verset 13 à 21 : L’assemblée d’Israël n’est pas exempte de sacrifice expiatoire si involontairement pèche aussi.  C’était probablement les anciens qui amenaient le sacrifice devant l’autel et imposait les mains sur la victime expiatoire, un taureau en l’occurrence. Les anciens représentaient le reste de la communauté, les anciens sont ceux qui ont l’autorité sur la communauté. Nous voyons pratiquement le même principe de procédure, a un détail près, ce n’est qu’uniquement le prêtre sacrificateur qui s’approche de l’autel.

Lisons dans le nouveau testament :

1 Jean 1 :9 dit « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Jacques 5 :16 « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. »

Le contexte de l’assemblée ici et la confession des péchés. Cacher des fautes pouvait être un problème résultant d’un interdit dans le camps qui pouvait faire en sorte que Dieu détourne le regard et n’agrée pas son peuple. Il pouvait même être frappé de maladie ou de mort. Nous voyons cela quand les fils d’Israël se sont mélangés avec les filles de Moab (voir Nombre chapitre 25). Il est important que l’assemblée marche dans la sainteté, que nos assemblées marchent dans cette voie.

Du verset 22 à 26 Le péché d’un chef

Dans le verset 22 il est écrit « Si c’est un chef qui a péché » dans la traduction hébraïque c’est écrit → Nasiy. Ce qui signifie comme d’autre traduction le disent – un prince -, c’est-à-dire un homme élevé en dignité, comme le maire d’une ville ou un village. C’est donc plus qu’un chef. Pour le péché qu’il a commis il offre en sacrifice un bouc mâle sans défaut. Je suppose que le chef en question était le chef d’une tribu, nous savons qu’Israël était divisé en 12 tribus : Ruben, Siméon, Levi, Juda, Dan, Nephtali, Gad, Aser, Issacar, Zabulon, Joseph et Benjamin (Genèse 35 : 23-26, Exode 1 : 1-4, 1 Chroniques 2 : 1-2). Le sacrifice n’est pas identique aux deux autres. Le bouc est présenté dans la cours de la tente de la rencontre. Ici le prêtre n’entre pas avec le sang dans la tente devant l’autel. Le chef doit imposer les mains sur le bouc pour expier ses fautes, on égorge ensuite l’animal, le prêtre trempe son doigt dans le sang qu’il applique sur les cornes de l’autel à l’extérieur de la tente et l’on y verse le sang, on le répand devant l’autel. Le bouc est consumé sur l’autel mais pas pour le manger.

Nous lisons dans les versets 22 à 23 « Si c’est un chef qui a péché, en faisant involontairement contre l’un des commandements de l’Eternel, son Dieu, des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable, 23 et qu’il vienne à découvrir le péché qu’il a commis, il offrira en sacrifice un bouc mâle sans défaut. ». C’est-à-dire l’importance de reconnaitre ses fautes et de les avouer quand nous découvrons notre culpabilité. Un autre texte dira « Quand un prince péchera ».

Le mot « Quand », fait référence au mot « achèr » qui est apparenté à achrei (« heureux ». Justement les Proverbes 28 : 13  dit « Celui qui cache ses transgressions, ne prospérera point; mais celui qui les confesse, et les délaisse, obtiendra miséricorde. ». Horayoth 10b donne cet excellent commentaire « Heureuse la génération dont le prince prend à cœur de présenter une kappara pour ses fautes commises par mégarde, à plus forte raison doit-il regretter ses fautes délibérées ! ».

Chaque chef, ou prince porte une responsabilité sur la tribu ou la communauté qu’il représente. Paul écrit « Que celui donc qui croit demeurer debout, prenne garde qu’il ne tombe. » (1 Corinthiens 10 :12). En effet Paul explique que dans le désert beaucoup ont succombé dans le péché, notamment des chefs de tribu dans l’épopée  de la visite de Canaan pour en faire rapport à Moïse. Le chef, le pasteur aujourd’hui, peut tomber. Un peuple dont le prince reconnait ses fautes est un peuple heureux. Plus on est haut, plus c’est difficile de descendre de cette position a cause de orgueil. Si un homme est pris en défaut, il doit reconnaitre ses fautes, c’est toute la démarche de ces versets.

Du verset 27 à 32 Pour chaque personne individuelle

Dans cette partie, nous voyons les sacrifices individuels pour le pardon en cas de faute involontaire. Nous voyons une différence concernant l’animal pour le sacrifice d’expiation. C’est une chèvre ou un agneau femelle sans défaut. Les femelles sont utilisées dans les sacrifices de moindre importance. Mais ça reste le même principe que les autres.

En conclusion, même les péchés par ignorance doit être expié, même le plus infime. Chaque jour nous avons besoin du pardon de notre Seigneur. A cette époque, ces rituelles étaient assez stricte et comme l’ont pèche chaque jour même sans nous en rendre compte, il se peut que l’on négligeait le rituel. Pour effacer nos fautes, il fallait l’effusion du sang dans l’Ancienne Alliance. Mais il y a 2 000 ans environs, Jésus Christ et venu nous décharger de ce fardeau très strict.

Souvenez-vous de Jésus avec la femme adultère.

Jésus rappelle la négligence même des religieux quand il intervient pour la femme adultère. Il dit aux religieux qui veulent la lapidé selon la loi « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. » (Jean 1 : 7). C’est-à-dire que Jésus veut nous voir agir comme lui il agirait : Le pardon.

Les religieux n’ont pas la conscience tranquille et ils se retirent. Alors Jésus vient auprès de la femme « Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? 11 Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. » (Jean 8 : 10-11).

Normalement, selon la loi, elle devait être lapidée. Jésus pardonne ce que nous ne pardonnerions pas malheureusement et cela détruit bien des vies. C’est lui l’agneau aujourd’hui et nous n’avons plus à faire ces sacrifices strict qui était devenu malédiction en cas de négligence (Voir Galates 3:10-13). Va et ne pèche plus.

Nous allons aborder le dernier chapitre de notre exposé.

Le chapitre 5 verset 1 à 26 : Les exemples de péché nécessitant l’expiation pour le pardon.

C’est ici que Moïse énumère trois principaux péchés en exemple qui a besoin de sacrifice.

Les versets 1 à 6 parlent de 3 cas.

Le premier, celui d’un témoin qui a vu la faute. Il cache ou ne dit pas tout alors qu’il est mis sous serment, il est coupable d’entrave à la justice. Est-ce que vous pouvez vous taire si vous êtes témoins d’un meurtre, d’un vol, de viol etc.. ? Il n’est pas question d’un témoins en plus qui a vu, mais de quelqu’un qui cache les fautes d’un autres.

Il n’y a pas de secret qui compte, nous l’avons vu dans les précédents chapitre d’Exode, toutes fautes devait être réparée. Tant que cette faute n’est pas expiée, le témoin même reste chargé de la faute s’il se tait ou ne dit qu’en partie ce qu’il a vu. Dans le cas du premier c’est un témoignage non rendu ou incomplet, et tant qu’il n’est pas expié le témoin est coupable. Le verset 1 ne parle pas de faux témoignage, car le faux témoignage était puni de mort dans la loi selon Deutéronome 19 :16-21.

Attention à ceux qui vous veulent vous tenir sous serment pour cacher leurs transgressions, c’est toujours valable de nos jours. Bien qu’aujourd’hui, la loi humaine nous donne le droit au silence, mais sachez que Dieu attend de nous de l’honnêteté. Celui qui pèche doit réparer sa faute.

Deuxième cas, lorsque vous êtes entré en contact avec un objet souillé comme le cadavre d’un animal impur, bête sauvage ou domestique, vous deviez vous purifier, c’est-à-dire vous laver sans attendre. Ici, c’est une mesure d’hygiène normale à l’époque et qui croyez-moi peut-être encore valable aujourd’hui. Des pestes peuvent apparaître de cette façon par le manque d’hygiène. En cas de négligence, oubli ou indifférence, c’était une faute qui devait être réparée. Le verset 3 dit « Lorsque, sans y prendre garde, il touchera une souillure humaine quelconque, et qu’il s’en aperçoive plus tard, il en sera coupable. ». Ce verset peut concerner un cadavre humain, et pour les épidémies, il était évident qu’il fallait être très prudent afin de ne pas contaminer le reste du peuple en cas de maladie. Dans les chapitres suivant il y aura même des mises à l’écart ordonné dans ce cas de figure suivi de se purifier, donc de se laver jusqu’à trois fois par jour pendant une période de 7 jours parfois. Mais aussi, le contact avec une femme durant ses menstruations rendait un homme impur.

Troisième cas, celui qui parle à la légère, est coupable. C’est-à-dire que nous devons surveiller nos mots prononcés ou que nous pensons.  Nous savons que la langue est difficile à dompter. Jacques écrit dans son épitre au chapitre 3 : 5-6 « De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! 6 La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. » Et aussi le verset 10 « De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. » Voir aussi Colossiens 3 :8 ; 1 Pierre 3 :10 ; Ephésiens 5 : 4.

La faute doit-être réparée aussi pour celui qui a la langue légère qui peut provoquer des grands dégâts.

Enfin celui qui se mettait en tort devait confesser ses péchés en offrant ensuite un sacrifice posant les mains sur l’animal. Le sacrifice n’est valable et pardonné que s’il est précédé d’une confession. Dieu donne à chacun la possibilité d’expier ses fautes.

Les versets 7 à 13 Autant le riche que le pauvre, il doit y avoir réparation et le sacrifice est prévu selon ses moyens. Le pauvre n’a pas moins de circonstance atténuante devant Dieu ni riche qui pourrait s’acheter la justice. C’est-à-dire que nous sommes tous égaux.

Les versets 14 à 19 Les versets parlent de fautes involontaires. Les sacrifices de réparation était suivi toujours d’une compensation pécuniaire, c’est-à-dire une amende. Le coupable devait verser la somme due à l’équivalent de un cinquième de la valeur de la chose. C’est une amende pour négligence.

Les versets 20 à 26 Lorsque quelqu’un ment à son prochain sur une somme d’argent ou d’un objet confié à sa garde, il l’a soustrait similaire à la fraude, c’est assimilé à du vol. Même si c’est un objet trouvé, il devait être rendu à son propriétaire. Le garder est considéré comme du vol et rend coupable de péché, la faute doit être expié évidement ayant rendu au préalable au propriétaire tout objet.

Le vol et le faux serment sont des péchés condamnés dans les dix commandements que même un non croyant connait. Le vol et le faux serment est très bien connu. Le coupable devait restituer à son prochain ce qui avait été usurpé en ajoutant un cinquième comme amende sur la valeur des objets détourné.

Si nous avons acquis des choses de façon douteuse nous devons restituer à son propriétaire, demander pardon à Dieu et au propriétaire de la chose avec une compensation, c’est-à-dire qu’au-delà du sacrifice d’expiation, il y a une amende de un cinquième.

La question est après avoir médité sur les 5 premiers chapitre de Lévitique, nous savons qu’aujourd’hui notre sacrifice expiatoire c’est Jésus Christ. Nous n’avons plus à offrir des victimes animales nous-mêmes. Ces sacrifices étaient l’ombre des choses à venir. Donc, pour vous, est-ce que la loi est abolie ?

Il y a toujours des démarches au vu de la loi 1. Morale et 2. Religieuse. Nous avons des autorités humaines qui sont chargé de faire respecter la loi et c’est Dieu qui les institue selon Romains 13 : 1-7.

Jésus est l’agneau ultime qui ôte le péché du monde (voir Jean 1: 29 et 35).

Nos péchés doivent être confessés de notre bouche au Seigneur. Mentir ou cacher par le silence pour couvrir un coupable, nous rend coupable pour entrave à la justice. Jacques écrit « Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, 20 qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. » (Jacques 5 :19-20).  Nous devons veiller sur notre langue parfois un peu trop légère qui peut causer des dégâts. Les fautes involontaire doivent être confessée, c’est-à-dire que chaque jour nous devons prier même pour nos fautes non connue. Ensuite, l’expropriation, le détournement, le vol et l’abus d’autrui sont toujours punissable et doivent être réparée même devant la justice.

Les différents sacrifices en résumé :

Sacrifice animale → chapitre 1

Sacrifice végétale → chapitre 2

Sacrifice d’action de grâce → chapitre 3

Sacrifice pour obtenir le pardon → chapitre 4

Sacrifice pour le péché d’un particulier → chapitre 4 versets 27 à 32

Sacrifice pour diverse souillure → chapitre 5 versets 1 à 6

Sacrifice du pauvre → chapitre 5 versets 7 à 13

Sacrifice de réparation → chapitre 5 versets 14 à 26

Nous verrons la suite sur les prescriptions particulière de ces lois sur les sacrifices dans les chapitres suivant : Tsav צו « prescris » Lévitique chapitre 6 à 8 versets 36

 

Roger Delplace

 

 

 

 

 

 

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