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Diacre
Exode 35 à 38 :20 Vayaqhel « et il convoqua »
Exode 35:1-3 :
« 1 Moïse convoqua toute l’assemblée des Israélites et leur dit: «Voici les commandements que l’Eternel ordonne de mettre en pratique. 2 Pendant 6 jours on travaillera, mais le septième jour sera saint pour vous. C’est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Eternel. Celui qui accomplira un travail ce jour-là sera puni de mort. 3 Dans aucun de vos foyers vous n’allumerez de feu le jour du sabbat.» »
Le Seigneur a insisté sur le fait que la première raison de respecter le sabbat était que le sabbat était lié à la première création. Dieu s’était reposé le septième jour. En se détournant de la main créatrice de Dieu, l’humanité s’est détournée du Créateur. Le jour vint où l’humanité ne reconnut plus Dieu. Alors, l’humanité a cessé de respecter le sabbat. Or, Dieu a dit que le sabbat était un signe particulier entre Lui et les Israélites. Et Il a commencé à établir des règles qui s’appliquaient plus à Israël dans la Terre Promise qu’ailleurs. Celui qui travaillait le jour du sabbat était lapidé.
Dans notre situation actuelle, ce serait difficile de faire fonctionner la société sans que quelqu’un travaille le jour du sabbat. Les lois de Dieu étaient adaptées aux conditions de la société et du pays dans lesquels Israël allait vivre.
Exode 35:4-5 :
« 4 Moïse dit à toute l’assemblée des Israélites: «Voici ce que l’Eternel a ordonné. 5 Prélevez sur ce qui vous appartient une offrande pour l’Eternel. Toute personne dont le cœur est bien disposé apportera en offrande à l’Eternel de l’or, de l’argent et du bronze »
Ces dons étaient pour la construction du tabernacle, ou tente de la rencontre, et devaient être volontaires. Les gens n’avaient aucune obligation d’apporter quoi que ce soit, car ils n’étaient pas tenus de le faire. Il ne s’agissait pas ici de l’obligation de contribuer à un dixième, c’est-à-dire à la dîme. C’était une offre volontaire. Outre l’or et l’argent, ils pouvaient apporter d’autres choses.
Exode 35:30-31 :
« 30 Moïse dit aux Israélites: «Sachez que l’Eternel a choisi Betsaleel, fils d’Uri et petit-fils de Hur, de la tribu de Juda. 31 Il l’a rempli de l’Esprit de Dieu, d’habileté, d’intelligence et de savoir-faire pour toutes sortes de travaux. »
Betsaleel était l’homme que Dieu avait préparé pour fabriquer les meubles qui seraient si importants pour le tabernacle.
Exode 35:35 :
« Il les a remplis d’habileté pour réaliser tous les travaux de gravure et d’art, pour broder et tisser les étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi et le fin lin, pour faire toutes sortes de travaux et d’inventions. »
Le tabernacle était une œuvre magnifique. C’était comme un bijou au milieu du désert.
Compte tenu de la valeur des métaux précieux il y a quelques années, on estime qu’une somme équivalente à 5 millions de dollars a été dépensée pour ces travaux. En période d’inflation, la valeur aurait pu être encore plus élevée. Cette tente de la rencontre était le précieux joyau de Dieu, c’est-à-dire une figure de la personne de son Fils, Jésus-Christ.
Quelle valeur a pour vous la personne de Jésus-Christ ?
La vraie façon de déterminer Sa véritable valeur est de considérer que quelqu’un d’aussi précieux que le Fils de Dieu S’est offert pour nous, en sacrifice vivant, à notre place.
Exode 36
Le récit de ce chapitre revient sur le tabernacle.
Ils la construisaient selon les instructions qu’ils avaient reçues. C’était important de suivre le plan de construction car le tabernacle était le portrait que Dieu faisait du Christ. La tente de la rencontre a révélé la personne et l’œuvre du Christ.
Exode 36:1-2 :
« 1 »Betsaleel, Oholiab et tous les artisans en qui l’Eternel a mis de l’habileté et de l’intelligence pour savoir faire ces travaux réaliseront les objets destinés au service du sanctuaire en se conformant à tous les commandements de l’Eternel.» 2 Moïse appela Betsaleel, Oholiab et tous les artisans dans l’esprit desquels l’Eternel avait mis de l’habileté, tous ceux dont le cœur était disposé à s’appliquer à ce travail pour le réaliser. »
Nous voyons que les hommes qui construisaient le tabernacle sculptaient de magnifiques meubles qui devaient être utilisés pour le culte du Seigneur. Pour eux, cette tâche n’était pas un simple travail et ils ne regardaient pas l’horloge. Ils ne se contentaient pas de travailler pendant une durée déterminée puis de ne plus travailler après cette durée. Ils ne le faisaient pas par obligation. Ils avaient été esclaves dans le passé et ils travaillaient à nouveau comme esclaves. Mais parce qu’ils le veulent cette fois ! Ils ont mis tout leur cœur dans le travail.
C’est ainsi que l’on doit accomplir tout ce que l’on fait pour le Seigneur. L’œuvre de Dieu doit être accomplie avec joie, avec plaisir. C’est ainsi que nous devons servir le Seigneur. Nous devons être pleinement convaincus que nous Le servons parce que nous désirons le faire et parce que nous sommes désireux de Lui plaire.
Exode 36:3-5 :
« 3 Ils prirent devant Moïse toutes les offrandes qu’avaient apportées les Israélites pour faire les objets destinés au service du sanctuaire. Chaque matin, on apportait encore à Moïse des offrandes volontaires. 4 Alors tous les hommes habiles qui réalisaient tous les travaux du sanctuaire quittèrent chacun l’ouvrage auquel ils étaient occupés 5 et vinrent dire à Moïse: «Le peuple apporte beaucoup plus qu’il ne faut pour réaliser le travail que l’Eternel a ordonné de faire.» »
C’est la première fois, à ma connaissance, que l’on demande au peuple de cesser de faire ses offrandes.
Ils avaient apporté bien plus que ce dont ils avaient besoin pour construire et meubler le tabernacle. Je n’ai jamais lu une telle démonstration de générosité, que ce soit avant ou après cette histoire.
Exode 36:6 :
« Moïse fit faire cette proclamation dans le camp: «Que personne, homme ou femme, ne prépare plus d’offrandes pour le sanctuaire.» On empêcha ainsi le peuple d’en apporter. »
On a exhorté les gens à ne plus contribuer, en essayant de les convaincre qu’ils avaient apporté suffisamment. C’est surprenant quand on sait que ces personnes venaient d’être libérées de l’esclavage. Ils n’avaient jamais rien possédé auparavant, et maintenant qu’ils étaient riches, on aurait pu s’attendre à ce qu’ils ne veuillent pas s’en séparer. Mais ils ont contribué généreusement, avec joie et enthousiasme pour tout donner à Dieu. Quoi que nous fassions pour Dieu, cela doit être notre attitude et la manière dont nous faisons les choses. C’est ainsi que Dieu veut que tout soit fait.
Exode 36:8 :
« Tous les artisans qui accomplirent ce travail firent le tabernacle avec 10 tapis en fin lin retors et en fil bleu, pourpre et cramoisi. On y représenta des chérubins selon l’art du brodeur. »
Le fin lin retors évoque la justice du Christ, Son caractère et Son œuvre. Le fin lin retors nous rappelle la justice que le Christ nous fournit pour que nous puissions nous revêtir, afin de pouvoir nous tenir dans la présence de Dieu.
Nous devons considérer que le Christ est suffisant pour répondre à nos besoins. Il peut nous sauver, nous délivrer et nous garder.
Le tabernacle tout entier illustre un aspect de la personne et de l’œuvre du Christ.
Exode 37
Résumons ce chapitre en faisant le plan du tabernacle :
Il y avait trois compartiments dans la tente de la rencontre :
– une entrée à travers la haie de lin qui entourait le tabernacle ;
– le lieu saint, qui était le lieu du culte ;
– le Saint des Saints, où seul le grand prêtre entrait une fois par an, le grand jour des expiations, et aspergeait de sang le propitiatoire ou le couvercle de l’arche, ce qui en faisait un lieu où la grâce de Dieu était à l’œuvre.
Il y avait 7 meubles disposés de manière à offrir une belle apparence.
Les meubles de la cour extérieure étaient :
– l’autel d’airain, qui représentait la croix du Christ, où nous recevions le pardon de nos péchés ;
– le bassin d’eau, qui symbolisait le fait que le Christ lave et purifie les siens ;
– la Cuve d’airain, qui était l’endroit où, au sens figuré, nous confessions nos péchés et recevions le pardon et la purification.
Les meubles du lieu saint étaient :
– le chandelier d’or, qui était une figure du Christ, qui est la lumière du monde ;
– la table des pains de proposition, qui symbolisait le Christ en tant que pain de vie, dont nous nous nourrissons spirituellement. Il nous parle de la réalité que le Christ est notre intercesseur.
– l’autel des parfums, qui est considéré, dans la lettre aux Hébreux, comme placé dans le Saint des Saints au lieu du lieu saint parce que notre intercesseur, qui est le Christ, est actuellement au ciel. Mais l’autel des parfums était dans le lieu saint.
Lorsque les croyants veulent adorer Dieu, ils se rendent dans le lieu saint. Les actions ou les attitudes qui ont trait au culte s’y déroulent, comme la confession, la louange, les expressions de gratitude, l’intercession et les requêtes.
Si on veut voir la lumière du monde, on va dehors, mais si on veut contempler la lumière du chandelier, il faut entrer dans ce lieu. Pour servir le Christ, on ne peut pas vivre selon la sagesse du monde, mais à la lumière de la Parole de Dieu.
Dans le Saint des Saints se trouvaient l’arche de l’alliance et son couvercle, le propitiatoire.
Le Saint des Saints symbolise le Christ, en présence de Dieu. Dans le livre des Hébreux, il nous est dit de nous approcher du trône de la grâce, qui est illustré par le couvercle de l’arche de l’alliance : le propitiatoire. C’est là que nous trouvons la grâce et la miséricorde pour recevoir et donner de l’aide en cas de besoin. Il existe donc un propitiatoire pour les croyants dans le ciel.
Lorsque le Christ est venu sur cette terre, il n’a pas seulement rendu réelle la figure du tabernacle. Il a fait quelque chose d’exceptionnel.
Le tabernacle était sur un plan horizontal par rapport à la terre, posé sur sa surface plane, avec ses piliers et ses planches encastrés dans les bases en dessous. Mais lorsque le Christ est venu dans le monde pour payer le prix de nos péchés, c’est comme s’Il avait orienté cette tente à une position perpendiculaire. La croix était l’autel d’airain où l’Agneau de Dieu a été offert pour nos péchés ; ici, sur cette terre, il est mort pour nous sauver. Mais il est retourné au ciel où il vit aujourd’hui pour garder notre salut. Le Saint des Saints est au ciel aujourd’hui. Nous ne nous tournons pas horizontalement vers Dieu, en allant vers un bâtiment ou une personne, mais nous levons les yeux vers le ciel et nous nous tournons directement vers Lui, par Jésus-Christ.
Exode 38
Dans le chapitre 38 d’Exode, nous continuons à nous intéresser au tabernacle.
Exode 38:1 :
« Il fit l’autel des holocaustes en bois d’acacia. Sa longueur et sa largeur étaient de 2 mètres et demi, il était carré. Sa hauteur était d’un mètre et demi. »
Sur cet autel, la victime était offerte et le péché était jugé. C’est là que l’individu ou la nation se rendait pour traiter le problème du péché.
Lorsque cet autel a été construit, aucun autre autel n’a pu être fabriqué. C’était l’accès à Dieu et un autre autel, construit n’importe où ailleurs, aurait été blasphématoire. Il a été placé dans un endroit de premier plan parce que la question du péché devait y être réglée. Aucune autre action ou attitude, comme l’adoration ou la réception de la bénédiction, ne pouvait avoir lieu avant que l’on ne soit passé devant l’autel des holocaustes.
Exode 38:8 :
« Il fit la cuve en bronze avec sa base en bronze en employant les miroirs des femmes qui se rassemblaient à l’entrée de la tente de la rencontre. »
Les miroirs représentent la Parole de Dieu. Car c’est la Bible qui révèle au croyant son besoin de purification. C’est pour cela que le bassin était là, pour apporter cette purification.
En transposant cette scène à une image de notre vie quotidienne, c’est la même chose que ce que nous avons dans notre salle de bain. Il y a le miroir et, en dessous, le lavabo. Le miroir seul ne peut pas enlever la saleté, pas plus que la loi de Dieu délivrée par Moïse ne peut nous sauver.
Exode 38:9-11 :
« 9 Il fit le parvis. Pour former cette cour, du côté sud, il y avait des toiles en fin lin retors, sur une longueur de 50 mètres, 10 avec 20 colonnes reposant sur 20 bases en bronze. Les crochets des colonnes et leurs tringles étaient en argent. 11 Du côté nord, il y avait 50 mètres de toiles, avec 20 colonnes et leurs 20 bases en bronze. Les crochets des colonnes et leurs tringles étaient en argent. »
Le fin lin retors nous parle de l’humanité du Christ et, en fait, a séparé l’homme de Dieu.
Les crochets des piliers et leurs anneaux pour le rideau qui entourait la cour étaient en argent. L’argent était le métal de la rédemption.
La clôture de la cour empêchait l’Homme d’entrer, mais Dieu a indiqué à l’Homme un chemin pour entrer. Dieu a trouvé un moyen de juger le péché et a fourni une rédemption afin que l’Homme puisse être revêtu de la justice du Christ.
Exode 38:18 :
« Le rideau de la porte du parvis était un ouvrage de broderie en fil bleu, pourpre et cramoisi et en fin lin retors; il avait une longueur de 10 mètres et sa hauteur était de 2 mètres et demi, comme la largeur des toiles du parvis. »
Toutes les couleurs et tous les matériaux nous parlent de la présence du Christ.
La couleur bleue évoque le fait qu’Il est descendu du ciel dans Sa divinité. Le cramoisi évoque son humanité et le sang qu’il a versé pour nous. Le bleu et le cramoisi combinés produisent la couleur pourpre, qui évoque sa royauté. Il est né roi des Juifs.
L’entrée était aussi haute que la clôture extérieure. Cette entrée était assez large pour que n’importe quel pécheur puisse y entrer, mais je veux souligner que c’était la seule façon d’y entrer. Pendant sa vie sur cette terre, le Christ a dit qu’Il est le chemin, la vérité & la vie. J’aime penser que cette entrée dans la cour représentait le chemin.
La deuxième entrée, sur les trois, qui conduisait une personne dans la présence même de Dieu, était l’entrée dans le lieu saint. J’aime penser que le lieu saint représentait la vérité. Le Christ a également dit que si l’on devait adorer Dieu, il fallait l’adorer en esprit et en vérité.
Puis, il y avait la troisième et dernière entrée, qui conduisait dans le Saint des Saints ; c’était l’entrée à travers le voile ou le rideau qui raconte la vie que le Christ a donnée sur la croix. Lorsqu’il est mort, le voile s’est déchiré en deux parties, de haut en bas, ce qui signifie que le chemin vers Dieu était désormais ouvert. Le Saint des Saints représentait la vie, complétant ainsi la trilogie que Jésus avait exprimée en disant qu’Il est le chemin, la vérité et la vie.
Lisa Delplace