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Diacre
Lévitique 6 à 8:36
Israël avait un sacerdoce (fonctions dans le ministère de Dieu) et les instructions de Lévitique ont été écrites pour le peuple d’Israël.
En réalité, le livre de Lévitique est écrit pour les membres de la tribu de Lévi. L’intention originelle de Dieu était de faire de toute la nation d’Israël un royaume de prêtres et un peuple saint, qui lui soit consacré. Leur péché, l’incident grave du veau d’or, a empêché ce plan divin. Donc, au lieu de tout le peuple d’Israël, une seule tribu a été choisie : la tribu de Lévi. Et de cette tribu, un seul homme, Aaron, a été choisi comme grand prêtre.
La connaissance du tabernacle, connu sous le nom de tente d’assignation, ou tente de la rencontre, est essentielle pour comprendre le livre du Lévitique et particulièrement le sacerdoce.
Dans l’Ancien Testament, le tabernacle devait être l’habitation provisoire de Dieu, sa résidence et le centre de ralliement de son peuple. On y faisait des offrandes.
Les chapitres 6 et 7 de Lévitique présentent la loi des offrandes.
La loi des offrandes concernait les prêtres, leur rôle et leur participation dans cette loi.
Cette loi peut être définie comme les règles des prêtres qui servaient à l’autel de Dieu.
Le chapitre 6 commence par des instructions pour les prêtres et un commandement pour Aaron et ses fils. Puisque les prêtres servaient à l’autel, ils étaient impliqués dans toutes les offrandes de l’autel des holocaustes.
Première remarque : l’autel des holocaustes était un croquis de ce qui se déroule au ciel, où le Christ exerce Son service. La lettre aux Hébreux 8:3-5 dit :
« 3 Tout souverain sacrificateur est établi pour présenter des offrandes et des sacrifices; d’où il est nécessaire que celui-ci ait aussi quelque chose a présenter. 4 S’il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là sont ceux qui présentent des offrandes selon la loi 5 (lesquels célèbrent un culte, image et ombre des choses célestes, selon que Moïse en fut divinement averti lorsqu’il allait construire le tabernacle: Aie soin, lui fut-il dit, de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la montagne). »
Deuxième remarque : le Christ n’est pas seulement le prêtre, mais Il est aussi le sacrifice, car il s’est offert lui-même. Hébreux 10:5-12 dit :
« 5 C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; 6 Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. 7 Alors j’ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. 8 Après avoir dit d’abord: Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi), 9 il dit ensuite: Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. 10 C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes. 11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, 12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu »
Nous avons un grand prêtre au ciel, qui est constamment engagé dans Son service sacerdotal.
Le texte que nous avons lu dit qu’Il s’est assis. Ça signifie que l’œuvre de la rédemption était terminée. Jésus est mort ici, sur Terre, pour nous sauver, et, depuis, Il est à la droite de Dieu, pour intercéder en notre faveur.
Lévitique 6:1-2 :
« 1 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 2 Donne cet ordre à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi de l’holocauste. L’holocauste restera sur le foyer de l’autel toute la nuit jusqu’au matin, et le feu brûlera sur l’autel. »
Le feu de l’autel devait brûler en permanence, lorsque le Tabernacle était installé et non pendant la marche dans le désert. L’offrande était laissée toute la nuit sur l’autel et le feu devait brûler en permanence pour que toute l’offrande soit consumée.
Le feu qui brûle en permanence rappelle la consécration continuelle du Christ.
Également, il rappelle le fait que nous devons nous offrir en sacrifice vivant à Dieu, comme l’exprime Paul dans Romains 12:1 :
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. »
Lévitique 6:3-4 :
« 3 Le sacrificateur revêtira sa tunique de lin, et mettra des caleçons sur sa chair, il enlèvera la cendre faite par le feu qui aura consumé l’holocauste sur l’autel, et il la déposera près de l’autel. 4 Puis il quittera ses vêtements et en mettra d’autres, pour porter la cendre hors du camp, dans un lieu pur. »
Dieu a donné des instructions si détaillées qu’il a été jusqu’à préciser les vêtements que devait porter le grand prêtre. Il devait porter non seulement une robe, commune à tous les prêtres, mais aussi une culotte de lin.
Pourquoi ?
Parce qu’il devait se couvrir entièrement le corps. Dieu enseignait qu’aucune partie du corps ne devait être vue car le corps est source des désirs et des passions charnelles.
Le prêtre enlevait ses vêtements et en mettait de nouveaux lorsqu’il retirait les cendres de l’offrande. Ce détail rappelle que le péché corrompt totalement. Les cendres sur l’autel représentent, principalement, le jugement sur le péché, et même les cendres du péché étaient corrompus. Ils devaient être sortis et jetés dans un endroit propre. C’est une image claire de la souillure du péché.
Lévitique 6:5-6 :
« 5 Le feu brûlera sur l’autel, il ne s’éteindra point; chaque matin, le sacrificateur y allumera du bois, arrangera l’holocauste, et brûlera la graisse des sacrifices d’actions de grâces. 6 Le feu brûlera continuellement sur l’autel, il ne s’éteindra point. »
Du bois devait être mis à disposition le matin, et une offrande devait être faite pour tout le camp. C’était le sacrifice du matin. Ce sacrifice était placé sur l’holocauste. Et le feu devait brûler continuellement. Le feu continu sur l’autel nous rappelle que le feu de Dieu brûle sans cesse.
Lévitique 6:9-11 :
« 9 Aaron et ses fils mangeront ce qui restera de l’offrande; ils le mangeront sans levain, dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation. 10 On ne le cuira pas avec du levain. C’est la part que je leur ai donnée de mes offrandes consumées par le feu. C’est une chose très sainte, comme le sacrifice d’expiation et comme le sacrifice de culpabilité. 11 Tout mâle d’entre les enfants d’Aaron en mangera. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants, au sujet des offrandes consumées par le feu devant l’Éternel: quiconque y touchera sera sanctifié. »
La cour extérieure du Tabernacle, le lieu où ils mangeaient, était sainte parce que Dieu était là, et sa présence transforme tout lieu en lieu saint. Moïse, lorsqu’il se trouvait devant le buisson ardent d’où Dieu lui parlait, a reçu l’ordre d’enlever ses chaussures parce qu’il était sur une terre sainte (Exode 3:5) et Pierre, lors de la transfiguration de Jésus, a dit qu’ils Le rencontraient sur la sainte montagne (2 Pierre 1:18).
Lévitique 6:17-23 :
« 17 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 18 Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Voici la loi du sacrifice d’expiation. C’est dans le lieu où l’on égorge l’holocauste que sera égorgée devant l’Éternel la victime pour le sacrifice d’expiation: c’est une chose très sainte. 19 Le sacrificateur qui offrira la victime expiatoire la mangera; elle sera mangée dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation. 20 Quiconque en touchera la chair sera sanctifié. S’il en rejaillit du sang sur un vêtement, la place sur laquelle il aura rejailli sera lavée dans un lieu saint. 21 Le vase de terre dans lequel elle aura cuit sera brisé; si c’est dans un vase d’airain qu’elle a cuit, il sera nettoyé et lavé dans l’eau. 22 Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera: c’est une chose très sainte. 23 Mais on ne mangera aucune victime expiatoire dont on apportera du sang dans la tente d’assignation, pour faire l’expiation dans le sanctuaire: elle sera brûlée au feu. »
Le sacrifice d’expiation (le sacrifice pour le péché), qui rappelle l’œuvre du Christ sur la croix, devait être offert au même endroit que le sacrifice de l’holocauste. L’holocauste nous parle de la personne du Christ. Le Christ devait être saint, innocent et sans péché afin d’être Lui-même une offrande satisfaisante pour le péché. C’est pourquoi Il a été conçu par le Saint-Esprit dans le corps d’une femme vierge. Ainsi, l’offrande du Christ pour le péché était saint.
Lévitique 7
Les instructions aux prêtres se poursuivent dans les offrandes qui sont présentées dans ce chapitre.
L’accent est mis sur le service du prêtre. C’est une image de ce que le Seigneur Jésus a fait et fait pour nous aujourd’hui à la droite de Dieu.
Lévitique 7:1-7 :
« 1 Voici la loi du sacrifice de culpabilité: c’est une chose très sainte. 2 C’est dans le lieu où l’on égorge l’holocauste que sera égorgée la victime pour le sacrifice de culpabilité. On en répandra le sang sur l’autel tout autour. 3 On en offrira toute la graisse, la queue, la graisse qui couvre les entrailles, 4 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’on détachera près des rognons. 5 Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel en sacrifice consumé devant l’Éternel. C’est un sacrifice de culpabilité. 6 Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera; il le mangera dans un lieu saint: c’est une chose très sainte. 7 Il en est du sacrifice de culpabilité comme du sacrifice d’expiation; la loi est la même pour ces deux sacrifices: la victime sera pour le sacrificateur qui fera l’expiation. »
Le rituel du sacrifice de culpabilité suivait le même schéma que celui du sacrifice d’expiation.
Le sang est cité mais n’est pas aussi important que pour le sacrifice d’expiation.
Lévitique 7:8 :
« Le sacrificateur qui offrira l’holocauste de quelqu’un aura pour lui la peau de l’holocauste qu’il a offert. »
Il y avait une partie de l’animal qui n’était pas brûlée. C’était la peau, qui était laissée pour le prêtre. La peau représentait la couverture de la justice du Christ. Et être revêtu de la justice du Christ est ce à quoi Jésus fait référence dans sa parabole des noces, racontée dans l’Évangile de Matthieu 22:11-13. Un homme s’était mis à la table du festin des noces sans être revêtu d’un vêtement de noces, et il a été lié et chassé.
Lévitique 7:11-12 :
« 11 Voici la loi du sacrifice d’actions de grâces, qu’on offrira à l’Éternel. 12 Si quelqu’un l’offre par reconnaissance, il offrira, avec le sacrifice d’actions de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, des galettes sans levain arrosées d’huile, et des gâteaux de fleur de farine frite et pétris à l’huile. »
Dans ces versets, on insiste sur le fait que le sacrifice d’actions de grâces s’agissait d’une offrande volontaire. Le but était d’exprimer la gratitude, qui a une signification particulière pour les croyants, selon ce qui est écrit dans la lettre aux Hébreux 13:15, qui dit :
« Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-a-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. »
Ce sacrifice de louange dont on parle dans ce verset, ce fruit de lèvres, qui peut sortir de notre bouche, doit être de rendre grâce à Dieu au nom de Jésus-Christ. Un croyant rancunier, dont les lèvres coulent une fontaine d’amertume, n’est pas digne d’adorer Dieu.
Lévitique 7:13-14 :
« 13 A ces gâteaux il ajoutera du pain levé pour son offrande, avec son sacrifice de reconnaissance et d’actions de grâces. 14 On présentera par élévation à l’Éternel une portion de chaque offrande; elle sera pour le sacrificateur qui a répandu le sang de la victime d’actions de grâces. »
Au verset 12, les gâteaux et les pâtisseries devaient être préparés sans levain, et au verset 13, le pain devait être levé.
Le levain représente le début du mal. Dans ce cas, pourquoi, au verset 13, le pain devait être levé ?
C’est parce qu’au verset 12, l’offrande d’actions de grâce représente le Christ et en Lui il n’y a pas de péché. Donc, il n’y a pas de levain. Le verset 13 parle de celui qui présente l’offrande. qui rend grâce pour sa part de la paix. Ses péchés ont été pardonnés et il est en paix avec Dieu, mais il y a encore du levain en lui. Donc, il y a du levain dans le pain.
Être en paix avec Dieu ne dépend pas du fait que nous atteignons sur cette terre la perfection et la pureté, c’est-à-dire un état sans péché. Le levain est présent dans notre vie. L’apôtre Jean a déclaré dans sa première lettre 1:8 :
« Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. »
Nous devons confesser notre péché pour recevoir le pardon et la purification, puis, nous devons vivre selon la nouvelle nature que nous avons reçue par la puissance de l’Esprit Saint, comme le dit Paul dans Romains 6:14, afin que le péché n’ait plus de pouvoir sur nous.
Le pain levé était une offrande de louange, à élever vers le ciel.
Lévitique 7:19-20 :
« 19 La chair qui a touché quelque chose d’impur ne sera point mangée: elle sera brûlée au feu. 20 Tout homme pur peut manger de la chair; mais celui qui, se trouvant en état d’impureté, mangera de la chair du sacrifice d’actions de grâces qui appartient à l’Éternel, celui-là sera retranché de son peuple. »
Une personne en état d’impureté qui mangeait de l’offrande d’actions de grâce était exclue de sa communauté. Encore aujourd’hui, il doit y avoir une confession de nos péchés si nous voulons établir une relation de communion avec Dieu.
Lévitique 7:22-23 et 26-27 :
« 22 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 23 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Vous ne mangerez point de graisse de boeuf, d’agneau ni de chèvre. »
« 26 Vous ne mangerez point de sang, ni d’oiseau, ni de bétail, dans tous les lieux où vous habiterez. 27 Celui qui mangera du sang d’une espèce quelconque, celui-là sera retranché de son peuple. »
Pourquoi l’interdiction de manger du sang ? Car l’Homme est racheté par le sang et que le sang est la base, le fondement, sur lequel Dieu nous a acceptés. Également, il était interdit aux Israélites de manger de la graisse car la graisse des sacrifices appartenait au Seigneur.
Lévitique 7:28-34 :
« 28 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 29 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Celui qui offrira à l’Éternel son sacrifice d’actions de grâces apportera son offrande à l’Éternel, prise sur son sacrifice d’actions de grâces. 30 Il apportera de ses propres mains ce qui doit être consumé par le feu devant l’Éternel; il apportera la graisse avec la poitrine, la poitrine pour l’agiter de côté et d’autre devant l’Éternel. 31 Le sacrificateur brûlera la graisse sur l’autel, et la poitrine sera pour Aaron et pour ses fils. 32 Dans vos sacrifices d’actions de grâces, vous donnerez au sacrificateur l’épaule droite, en la présentant par élévation. 33 Celui des fils d’Aaron qui offrira le sang et la graisse du sacrifice d’actions de grâces aura l’épaule droite pour sa part. 34 Car je prends sur les sacrifices d’actions de grâces offerts par les enfants d’Israël la poitrine qu’on agitera de côté et d’autre et l’épaule qu’on présentera par élévation, et je les donne au sacrificateur Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël. »
Aaron, ses fils et les prêtres ont reçu la poitrine et la cuisse comme part du sacrifice d’actions de grâce.
La poitrine représente l’amour du Christ pour nous. Cet amour s’exprime notamment dans 3 passages bibliques :
1) Dans la lettre de l’apôtre Paul aux Romains 5:8.
2) Dans une autre lettre de l’apôtre Paul, celle aux Galates 2:20.
3) Dans l’Évangile de Jean 13:1.
La cuisse représente la force et la puissance du Christ, qui est capable de nous sauver. C’est le salut.
Tout comme les prêtres avaient la poitrine et la cuisse comme part, l’amour et le salut constituent notre part en Christ.
Tous les sacrifices de l’Ancien Testament nécessitaient d’être parfaits, car ils représentaient la personne du Christ lors de sa première venue dans le monde.
Lévitique 7:35-38 :
« 35 C’est là le droit que l’onction d’Aaron et de ses fils leur donnera sur les sacrifices consumés par le feu devant l’Éternel, depuis le jour où ils seront présentés pour être à mon service dans le sacerdoce. 36 C’est ce que l’Éternel ordonne aux enfants d’Israël de leur donner depuis le jour de leur onction; ce sera une loi perpétuelle parmi leurs descendants. 37 Telle est la loi de l’holocauste, de l’offrande, du sacrifice d’expiation, du sacrifice de culpabilité, de la consécration, et du sacrifice d’actions de grâces. 38 L’Éternel la prescrivit à Moïse sur la montagne de Sinaï, le jour où il ordonna aux enfants d’Israël de présenter leurs offrandes à l’Éternel dans le désert du Sinaï. »
C’est ainsi que Dieu a résumé dans ces derniers versets les instructions données à Aaron, qui était le premier Grand Prêtre, et aux prêtres, concernant la loi des offrandes.
Puisque nous avons parlé de l’offrande de céréales, je voudrais terminer en rappelant l’incident raconté dans l’Évangile de Jean 12, entre Jésus et quelques Grecs venus le voir. À cette occasion, le Seigneur, pour expliquer sa personne et sa mission sur terre, a utilisé l’analogie du grain de blé qui tombe en terre, meurt et produit des fruits abondants, enseignant qu’il était nécessaire que le grain meure pour qu’il y ait une récolte. L’analogie du blé représente le principe contradictoire suivant : la mort est le chemin de la vie. Dans le cas de Jésus, sa mort a conduit à la vie et à la gloire. Et pas seulement pour Lui, mais pour beaucoup d’autres, parmi lesquels nous nous trouvons, si vous vous confiez au seul Sauveur, le Seigneur Jésus.
Lévitique 8
Ce chapitre concerne un sujet entièrement nouveau : la consécration des prêtres. Il s’agit d’un sujet important, car il permettra d’éclairer le sujet qui, dans le contexte de nombreuses églises aujourd’hui, s’appelle la consécration.
Notre attention se concentrera sur les prêtres et non sur les sacrifices. Nous quitterons l’autel d’airain et nous nous dirigerons vers le bassin d’eau, également en airain. Pourquoi ? Car c’est sur l’autel d’airain que Dieu s’est occupé du problème du péché. Mais ça ne signifiait pas que le pécheur sauvé était désormais parfait. Malheureusement, il a encore péché. Donc, Dieu a dû le conduire au bassin d’airain pour le laver afin qu’il soit pur et propre.
Encore aujourd’hui, Dieu nous purifie et nous garde purs, tout comme il l’a fait au bassin d’airain. Comme décrit dans Jean 13, Jésus-Christ agit toujours comme un serviteur, avec le linge autour de la taille, et continue à nous purifier de tout péché sur la base du sang qu’il a versé sur la croix.
Lévitique 8:6 :
« Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau. »
Moïse amène Aaron et ses fils au bassin d’eau pour se purifier, se laver. Cela signifie qu’ils devaient être saints, propres, s’ils voulaient servir le Seigneur. Ils étaient déjà allés à l’autel pour recevoir le pardon et maintenant, ils avaient besoin d’être purifiés.
La première condition pour consacrer une vie au service chrétien est le salut, mais pour accomplir ce service, pour être utilisé par le Seigneur, il faut être purifié de toute impureté.
L’Esprit Saint nous renouvelle dans notre vie chrétienne. Nous avons besoin d’une purification spirituelle de la part du Seigneur. Et avec quoi nous purifie-t-il ? La Parole de Dieu.
Comment réaliser cette purification ? Par la confession. Si nous nous confessons, nous sommes pardonnés et purifiés.
Lévitique 8:7 :
« Il mit à Aaron la tunique, il le ceignit de la ceinture, il le revêtit de la robe, et il plaça sur lui l’éphod, qu’il serra avec la ceinture de l’éphod dont il le revêtit. »
Le vêtement du grand prêtre est une image de Jésus-Christ dans sa grâce et sa gloire extraordinaires. Chaque élément du vêtement était symbolique. Il y avait 8 éléments portés par le grand prêtre. 4 de ceux-ci étaient identiques à ceux de tous les prêtres. Les 4 autres lui étaient spécifiquement destinés, le distinguant des autres prêtres. C’étaient des vêtements qui reflétaient la beauté et la gloire.
Les 4 vêtements communs à tous les prêtres étaient les suivants : la tunique, la ceinture, la tiare et une sorte de pantalon.
Ces vêtements étaient tous en lin blanc, à l’exception de la tiare.
Le lin blanc représente la justice. Chaque croyant est revêtu de la justice du Christ.
La ceinture représente l’obéissance.
C’était essentiel d’être vêtu ainsi pour le service de Dieu.
La robe et la ceinture mentionnées dans ce verset étaient des vêtements portés par tous les prêtres.
Lévitique 8:8 :
« Il lui mit le pectoral, et il joignit au pectoral l’urim et le thummim. »
L’urim et le thummim étaient placés sur le pectoral. Urim signifie lumière et thummim signifie perfection ; donc, ils représentaient la lumière et la perfection.
Selon Psaume 19:7, il semble que l’urim et le thummim avaient un lien avec la détermination de la volonté de Dieu.
Lévitique 8:9 :
« Il posa la tiare sur sa tête, et il plaça sur le devant de la tiare la lame d’or, diadème sacré, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. »
La tiare du grand prêtre portait une lame d’or. Les mots « Consacré à l’Éternel » étaient gravés sur cette lame d’or. Ces vêtements distinguaient le grand prêtre des autres prêtres. Ainsi vêtu, le grand prêtre montrait la gloire et la beauté de Jésus-Christ, qui est mort ici, sur terre, pour nous sauver, et qui vit à la droite de Dieu dans le ciel pour garantir notre salut.
Les fils d’Aaron se tenaient à côté du grand prêtre, vêtus de lin. C’est une image de Dieu avec ses nombreux fils qui sont rassemblés auprès de lui et qui sont revêtus de sa justice.
Le prêtre portait des pierres sur ses épaules : 6 sur chaque épaule, avec les noms des 12 tribus d’Israël. 12 autres pierres étaient sur son plastron, qui recouvrait sa poitrine, et étaient chacune gravée du nom d’une des 12 tribus. Symboliquement, le grand prêtre portait toute la nation d’Israël sur ses épaules, et sur son cœur. L’épaule représente la force et le cœur représente l’amour.
Lévitique 8:10 :
« Moïse prit l’huile d’onction, il oignit le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient, et le sanctifia. »
Le tabernacle et tous les ustensiles du ministère étaient aspergés de sang, selon Hébreux 9:21. Ils étaient rachetés et purifiés par le sang et, ensuite, ils étaient oints de l’huile, car l’huile symbolise le Saint-Esprit. Alors, le Saint-Esprit était libre d’agir et de travailler au service et au culte du tabernacle.
Lévitique 8:11-12 :
« 11 Il en fit sept fois l’aspersion sur l’autel, et il oignit l’autel et tous ses ustensiles, et la cuve avec sa base, afin de les sanctifier. 12 Il répandit de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit, afin de la sanctifier. »
L’acte d’aspersion avec de l’huile représente la sanctification.
Aaron n’a pas été aspergé mais oint avec l’huile. Il était simplement couvert d’huile. Voici comment le Psaume 133:2 le décrit : « Il est comme l’huile précieuse sur la tête, qui est sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descend jusqu’au bord de ses vêtements ».
C’est précisément ainsi que l’Esprit Saint (symbolisé par l’huile) a été déversé sur le Christ lors de son baptême. Il a été expressément déclaré dans Jean 3:34, qu’Il donne l’Esprit sans mesure. En d’autres termes, Dieu a donné à son Fils le Saint-Esprit en abondance.
L’huile a été versée sur Aaron avant que les prêtres soient aspergés de sang. Car le grand prêtre, Aaron, symbolisait Jésus-Christ, et notre Christ est déjà pur.
Lévitique 8:14 :
« Il fit approcher le taureau expiatoire, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau expiatoire. »
Le taureau constituait le sacrifice pour le péché du grand prêtre. Les quatre fils d’Aaron pouvaient réclamer le taureau comme leur offrande.
Leurs péchés étaient transférés au sacrifice, ce qui était symbolisé par l’imposition des mains sur la victime.
Lévitique 8:15-17 :
« 15 Moïse l’égorgea, prit du sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l’autel tout autour, et purifia l’autel; il répandit le sang au pied de l’autel, et le sanctifia pour y faire l’expiation. 16 Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, et les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l’autel. 17 Mais il brûla au feu hors du camp le taureau, sa peau, sa chair et ses excréments, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. »
Le rituel expliqué dans ces versets n’aura de sens que si nous comprenons la leçon spirituelle de ces versets.
Ils suivaient le rituel de l’offrande pour le péché, mais le sang était répandu sur les cornes du taureau qui étaient placés sur l’autel d’airain, plutôt que sur l’autel d’or. L’autel qui était utilisé pour les sacrifices de sang devait être consacré/purifié avec du sang. Ça représente le fait qu’il n’y a aucun mérite dans le bois de la croix, c’est-à-dire dans la croix elle-même. Le mérite revient à Celui qui y a versé son sang pour nous.
Lévitique 8:18-21 :
« 18 Il fit approcher le bélier de l’holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. 19 Moïse l’égorgea, et répandit le sang sur l’autel tout autour. 20 Il coupa le bélier par morceaux, et il brûla la tête, les morceaux et la graisse. 21 Il lava avec de l’eau les entrailles et les jambes, et il brûla tout le bélier sur l’autel: ce fut l’holocauste, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. »
Dans ces versets, nous voyons qu’ils ont suivi le rituel de l’holocauste. Ce rituel suivait le sacrifice pour le péché.
Le sacrifice pour le péché représentait ce que le Christ a fait pour nous sur la croix. Et l’holocauste représentait qui Il est.
Les prêtres devaient entrer dans le lieu saint du tabernacle pour voir la beauté de cette tente. Car l’extérieur n’était pas très attrayant. De la même manière, le monde non croyant ne peut pas voir la beauté du Christ, et donc, le rejette. Mais l’enfant de Dieu voit que les expériences sont belles et glorieuses dans le Seigneur.
Lévitique 8:22-24 :
« 22 Il fit approcher l’autre bélier, le bélier de consécration, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. 23 Moïse égorgea le bélier, prit de son sang, et en mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. 24 Il fit approcher les fils d’Aaron, mit du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, et il répandit le sang sur l’autel tout autour. »
Le lobe de l’oreille marqué de sang symbolisait l’oreille qui entend la voix de Dieu. Sans ce geste, personne ne pouvait l’entendre. Car l’Homme qui n’a pas été racheté par le sang du Christ ne peut pas comprendre les paroles du Christ.
La main marquée de sang était indispensable pour accomplir toute tâche. En d’autres mots, on ne peut pas servir le Seigneur avant d’être sauvé, racheté par le sang de notre Christ.
Le pied marqué de sang était indispensable pour marcher, c’est-à-dire pour vivre, devant Dieu.
Tous ces détails symbolisaient le fait que la personne devait être présentée dans son entièreté devant Dieu.
Lévitique 8:25-29 :
« 25 Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse, et l’épaule droite; 26 il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Éternel, un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l’huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur l’épaule droite. 27 Il mit toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et il les agita de côté et d’autre devant l’Éternel. 28 Puis Moïse les ôta de leurs mains, et il les brûla sur l’autel, par-dessus l’holocauste: ce fut le sacrifice de consécration, ce fut un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. 29 Moïse prit la poitrine du bélier de consécration, et il l’agita de côté et d’autre devant l’Éternel: ce fut la portion de Moïse, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. »
Ces versets nous disent qu’ils prenaient des portions de toutes les offrandes, les rassemblaient et les plaçaient dans les mains d’Aaron et de ses fils, qui les agitaient comme un rite de présentation devant le Seigneur. Cette attitude exprimait un engagement total envers Dieu.
Lévitique 8:30 :
« Moïse prit de l’huile d’onction et du sang qui était sur l’autel; il en fit l’aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur les fils d’Aaron et sur leurs vêtements; et il sanctifia Aaron et ses vêtements, les fils d’Aaron et leurs vêtements avec lui. »
C’est ainsi que les prêtres, avec Aaron, ont été consacrés avec du sang et de l’huile.
Le sang représente le pardon des péchés et est l’œuvre du Christ.
L’huile représente l’onction de l’Esprit de Dieu.
Le rite raconté dans ces versets est lié aux paroles du Seigneur Jésus dans l’Évangile de Jean 17:19 :
« Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »
Ce rite doit nous rappeler que nous devons vivre dans le monde comme des enfants de Dieu rachetés par le sang. Nous pouvons nous consacrer publiquement au service de Dieu, mais la vraie question est de savoir ce que nos voisins ou nos collègues de travail pensent de nous. Pensent-ils que nous sommes consacrés au service de Dieu ? Malheureusement, la façon dont le monde voit les chrétiens n’est pas très attrayante. Notre vie doit être d’une qualité telle qu’elle attire l’Homme éloigné de Dieu vers la personne du Seigneur Jésus-Christ.
Soyez bénis,
Amen.