Tetzave – Tu ordonneras

Parasha n°20 : Exode 27:20 à 30:10

Haftara : 1 Samuel 15 :1-34 ; Psaumes 141 :2

Lecture messianique : Matthieu 25 :1-12 ; 1 Timothée 2 :5 ; Apocalypse 8 :3

Nous ouvrons le livre d’Exode en commençant par le chapitre 27 versets 20 pour le début de la parasha.

Il est écrit « Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement. »

Nous remarquons que cette huile, c’est le peuple qui doit la fournir, ils doivent apporter une huile pressée, c’est-à-dire une huile pure pour entretenir la lampe. Il y a un autre niveau de sanctification  L’huile est l’image des dons de l’Esprit, le Seigneur demande notre part de travail.

Dans la parasha précédente, Elohim donne des instructions pour la construction du tabernacle. Il y aura la cours du parvis, le lieu Saint et le lieu Très Saint ainsi que l’arche de l’alliance, la table des pains de propositions, le chandelier mieux connu sous le nom de la « ménorah », l’autel des parfums, la cours du parvis avec l’autel des sacrifies, la cuve d’airain. En résumé le Seigneur nous invite à bâtir dans notre vie au sens spirituel son tabernacle, de faire de l’Eternel sa demeure en nous.

Nous connaissons tous en tant que disciple l’étape de la repentance et de l’abandon, d’accepter le Seigneur Yeshoua (Jésus) comme notre Sauveur en l’invitant dans notre vie. En lui disant « oui, vient Seigneur », nous faisons don de notre personnes. Maintenant, il ne manque plus qu’à briller. La vie chrétienne doit s’entretenir.

Nous connaissons l’histoire des cinq vierges sage et des cinq vierges folles dans Matthieu 25 :1-12. Au verset 1 il est écrit « Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux. ».

Voyez-vous le parallèle avec Exode 27 :20 ?

« Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées »

Ils doivent aller à la rencontre du Seigneur. Et ce n’est pas parce que vous avez dit oui Seigneur soit mon Sauveur et je t’accepte, que ça s’arrête là. La lampe doit être allumée continuellement, chaque jour, il faut l’entretenir avec de l’huile pure, pour nous cette huile c’est l’Esprit Saint qui brûle en nous.

L’huile en hébreu est  שֶׁמֶן  « shémen » (sh 8081). Evidemment, ce mot signifie « huile » mais ce mot « shémen » donne le sens d’ « être gras », « fertile ». La racine primaire de ce mot est שָׁמֵן « shaman » (sh 8080) qui donne le sens de « montrer de l’embonpoint ». Il faut être gras dans le bon sens du terme. Et être pur זַךְ  « zakh » (sh 2134) donne le sens aussi de en suivant la racine primaire de ce mot זָכַךְ « zachakh » (sh 2141) « être brillant, être vif, propre. ». Et le mot « concassé » כָּתִית  « katiyt » (sh 3795) donne le sens d’  « être battu, pur, pilé, pulvérisé » et encore la racine primaire de ce mot  כָּתַת « katat » (sh 3807) donne entre autre « être brisé, forger ».

Le Psaumes 51 :17 dit « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit. »

Notre part dans cette première partie de la parasha, le Seigneur nous invite à nous rendre pure. Nous venons lui présenté notre huile.

Dans le chapitre 28

Cette huile doit brûler continuellement dans la tente de la rencontre. Mais personnellement nous verront que les Israélites ne rentraient pas eux même dans la tente de la rencontre pour entretenir la ménorah. Il devra y avoir des hommes assermenté pour cette tâche que le chapitre 28 va décrire. Ce sont évidemment le sacrificateur à l’image du Christ connu comme le Souverain Sacrificateur.

Tout d’abord, au verset 1 « Fais approcher de toi Aaron, ton frère, et ses fils, et prends-les parmi les enfants d’Israël pour les consacrer à mon service dans le sacerdoce : Aaron et les fils d’Aaron, Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar. »

Pour les consacrer לְכַהֲנוֹ « lékahano ». Ce mot consacrer est en hebreu כָּהַן  « kohen » (sh 3747, une racine primaire du sens possible d’agir en médiateur dans une fonction religieuse

Le sacrificateur fait office de médiateur entre nous et Dieu. En effet, Paul écrit dans 1 Timothée 2 :5 « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, »

Ensuite, des artisans que Dieu avait remplit de l’Esprit allaient confectionner les habits du sacerdoce.

Dans Exode 28 :4-5 « Voici les vêtements qu’ils feront : un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce. 5 Ils emploieront de l’or, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et de fin lin. »

Le pectoral חשֶׁן  « chosen » (sh 2833). Ce mot vient d’une racine probablement du sens de contenir ou étinceler.  En effet, le pectoral était orné de 12 pierres dont chacune on s’en doute représente les 12 tribus d’Israël, le pectoral contenait les אוּרִים  « ourim » (sh 224), des pierres dans un sac sur le pectoral du souverain sacrificateur pour déterminer la décision de Dieu sur certaines questions révélation et vérité ou lumière et droit.  Ourim est associé à תֻּמִּים « thoumim » (sh 8550) qui signifie « perfection ».

Pour montrer la grande valeur du pectoral, douze pierres précieuses y ont été enchâssées, en quatre rangées de trois pierres chacune.

Ces pierres précieuses sont également mentionnées dans le Nouveau Testament. Dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, au chapitre 21, l’apôtre Jean raconte que, dans sa vision, il a vu la Nouvelle Jérusalem, une ville qui descendait du ciel, une ville d’or, aux murs de jaspe, et dont les fondements étaient ornés de pierres précieuses. Chacune des pierres avait une couleur différente, formant une image brillante d’une grande beauté. L’univers de Dieu est probablement plein de couleurs, et lorsque le péché sera enfin éliminé, nous le verrons briller de toutes ses couleurs.

Exode 25 :6-14

Un אֵפוֹד « éphod »  (sh 646), signifie « couverture ».

L’éphod est difficile à décrire. Il était placé par-dessus la robe de lin. Il se composait de deux larges pièces de tissu, l’une à l’avant et l’autre à l’arrière, qui étaient jointes et maintenues ensemble par deux bretelles avec deux rubans ou chaînes en or, incrustés d’onyx. Les parties de l’éphod étaient attachées au corps par une ceinture. Les noms des douze tribus d’Israël (six sur chaque pierre) ont été gravés sur les deux pierres d’onyx. Lorsque le grand-prêtre entrait dans le tabernacle, ces noms étaient inscrits sur ses épaules. Ce détail souligne le pouvoir et la représentation du grand-prêtre.

Nous comprenons que celui qui justifie « ourim » et « thoumim », Yeshoua (Jésus) met en lumière, exerce une justice parfaite et équitable.

Dans le Nouveau Testament, en parlant du Christ, la lettre aux Hébreux 7:25 dits : « Par conséquent, il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu à travers lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur. »

Le Christ est capable de nous sauver. Il a la force et le pouvoir de le faire. Souvenez-vous de la parabole de Yeshoua (Jésus) sur la brebis égarée ? Le berger du troupeau est parti à sa recherche et quand il l’a trouvé, il l’a ramené sur ses épaules. Yeshoua (Jésus) nous porte sur Ses épaules aussi. De temps en temps, à certains endroits sur la route de la vie, nous tombons, mais Il est là, prêt à nous reprendre pour nous replacer sur Ses épaules, pour continuer à nous porter. L’éphod représente cette parabole et, donc, nous offre une image attachante de notre Seigneur Yeshoua (Jésus).

Le détail intéressant de ces douze pierres sur le pectoral est que, lorsque le grand-prêtre entrait dans la présence de Dieu avec son pectoral, il représentait le Seigneur Yeshoua (Jésus) se tenant à la place d’honneur dans la présence de Dieu, intercédant pour nous. Le Seigneur ne nous porte pas seulement sur Ses épaules, qui sont une force spirituelle, mais il nous porte aussi dans Son sein. Nous sommes gravés sur son cœur. Il nous aime et la parabole que nous avons vue symbolise Son amour pour nous.

Exode 28 :31-35 : La robe de l’éphod

Les grenades nous parlent du fruit du croyant et les clochettes nous parlent de son témoignage. Les deux doivent être présents dans nos vies. Nous devons être des témoins du Christ, et il doit y avoir en nous le fruit du Saint-Esprit, comme le précise la lettre de Paul aux Galates 5:22 et 23.

Exode 28:35 : « Aaron la portera pour faire le service. Quand il entrera dans le sanctuaire devant l’Eternel et quand il en sortira, on entendra le son des clochettes et il ne mourra pas. »

Les symboles d’une vie fructueuse et d’un témoignage actif devaient produire un certain son lorsque le grand-prêtre entrait et sortait du sanctuaire. Seul un prêtre correctement habillé et respectant les règles du rituel pouvait entrer dans le lieu saint. S’il ne se conformait pas, il était mortellement blessé.

Les vêtements devaient distinguer le grand-prêtre des autres prêtres et, en même temps, mettre en évidence la gloire et les belles qualités de la personne et de l’œuvre de notre Seigneur Yeshoua (Jésus) qui, selon les termes de la lettre aux Hébreux 7:26, est saint, inoffensif, (sans défaut), sans tache, séparé des pécheurs. Il est mort ici, sur cette terre, pour nous sauver. Mais, parce qu’Il est ressuscité des morts, Il vit et Se trouve dans la plus haute place d’honneur du ciel, en présence de Dieu, pour intercéder pour nous.

Exode 28:39-43 : Une tunique de fin lin

Au verset 40 il est écrit « Pour les fils d’Aaron tu feras des tuniques, tu leur feras des ceintures, et tu leur feras des bonnets, pour marquer leur dignité et pour leur servir de parure. »

Dieu ne voulait pas qu’il y ait affichage de la nudité de la part de ceux qui accomplissaient le rituel du tabernacle. Il ne voulait pas qu’il y ait une exhibition inutile de la partie physique du corps du prêtre. Ces vêtements avaient été faits pour couvrir toute influence de la partie physique de l’être humain avant d’entrer dans le lieu du culte de Dieu. C’est pourquoi aujourd’hui, lorsque nous nous préparons à prier Dieu ou à l’adorer, tant dans la sphère privée que dans l’église, nous devons essayer de ne pas permettre à tout ce qui nous entoure et ce qui peut nous préoccuper d’être une distraction ou détourner notre esprit, nos pensées, de Celui qui est la cause de notre adoration, de notre honneur et de notre gratitude.

Nous moment de prière, d’adoration et méditation même qui est une forme d’adoration relationnel avec le Seigneur, la distraction pourrait nous détourner. Peut-être que le Seigneur veut nous parler ici, mais tout d’une fois, vous pensez à votre belle-mère, peut-être des soucis viennent perturber votre concentration.

Exode chapitre 29 : Consécration d’Aaron et de ses fils

Exode 29:1-4 :

Le premier paragraphe du chapitre aborde la consécration des prêtres. La consécration pour un croyant n’est pas quelque chose qu’il fait pour lui-même. C’est quelque chose que Dieu fait pour nous et qui repose sur l’œuvre achevée du Christ.

Après la consécration d’Aaron et de ses fils, trois sacrifices d’animaux devaient être faits. Chacun des trois devait être exécuté d’une manière différente. Et le lavage annonçait le bain de la nouvelle naissance dont parle le Nouveau Testament. La lettre de l’apôtre Paul à Tite dans le verset 5 du chapitre 3 nous rappelle que Dieu nous a sauvés, non par des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la nouvelle naissance et le renouvellement par le Saint-Esprit.

Après qu’ils se soient lavés selon le rite de la cérémonie, le récit décrit comment Moïse devait placer les vêtements rituels sur Aaron (Exode 29 :4-9), vêtements que nous avons décrits dans notre analyse du chapitre 28.

Exode 29 :10-14 : Analyse du rituel des trois sacrifices et ce qu’ils représentent.

  1. Le taureau : Premièrement, le taureau devait être sacrifié en tant que sacrifice pour le péché.

Le grand-prêtre et sa famille ont posé leurs mains sur la tête de ce taureau. Certaines personnes pensent que l’imposition des mains véhicule quelque chose de spirituel. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le but de l’imposition des mains. L’imposition des mains sur un animal signifiait l’identification. Lorsqu’un pécheur se présentait devant l’autel et posait ses mains sur la tête de l’animal qu’il avait apporté en sacrifice, ça signifiait que l’animal prenait la place légitime du pécheur. Le taureau a pris la place d’Aaron. Le taureau est mort pour lui parce qu’Aaron était un pécheur.

Les prêtres se sont identifiés aux animaux qui sont morts à leur place. Ainsi, ils ont reconnu leur péché et la nécessité d’être purifiés par le sang. C’est ce qu’était l’holocauste.

  • Le deuxième sacrifice concernait le premier bélier : Il s’agissait également d’un holocauste, c’est-à-dire que la victime devait être entièrement consumée sur l’autel. Le sang du bélier devait être aspergé sur tous les côtés de l’autel et le bélier devait être lavé et coupé en morceaux. Ce premier bélier serait également une offrande agréable vers le Seigneur.
  • Le troisième animal sacrificiel devait être le second bélier : Son sang devait être mis sur l’oreille droite, sur le pouce de la main droite et sur le grand orteil du pied droit d’Aaron et de ses fils, comme symbole qu’ils avaient été lavés et consacrés au Seigneur. Ce second bélier est offert aussi pour la consécration des prêtres, il sera appelle bélier de consécration (Exode 29 :22).

Le sang sur l’oreille peut avoir signifié le dévouement à l’écoute de la Parole de Dieu ; celui sur les pouces peut avoir été un symbole de sainteté dans l’accomplissement du travail de Dieu ; et le sang placé sur les pieds peut avoir indiqué la marche dans la pureté et la rigueur au service de Dieu. Mais un commentaire donne un autre sens symbolique valable que tout dirigeant devait de la communauté devait consacré son oreille, sa main et son pied afin de pouvoir écouter les besoins de chacun, de tendre la main pour venir en aide à celui qui a besoin de son appui et courir pour soulager les misères cachées qui n’arrivent pas jusqu’à lui. Tout se résume à ce que Dieu attend de nous ici, l’aimer est une chose mais aimer notre prochain en est une autre.

Le reste du sang devait être aspergé sur l’autel qui l’entourait. De même, le sang qui était sur l’autel et l’huile d’onction devaient être pris et aspergés sur les prêtres et leurs vêtements, les consacrant ainsi, eux et leurs vêtements.

Exode 29 :38-46 : L’holocauste quotidien

Les prêtres sont chargé d’offrir chaque jour un agneau le matin et un le soir afin d’inviter le peuple à vivre ses journées et ses nuits devant le Seigneur. Quand le sacrifice est offert, le peuple se tient devant le Seigneur chaque matin et chaque soir. Le peuple se souvient qu’il a été libéré d’Egypte.

Le sacrifice à lieu deux fois par jour pour prendre conscience que le service de Dieu est continu.

Exode 30 :1-10 : L’autel des parfums

Exode 30 :1-4

Lorsque nous regardons dans le premier espace du tabernacle, nous trouvons trois mobiliers. Tous expriment le culte. Il y a le chandelier (la menorah) et la table des pains de proposition. Le chandelier d’or et la table des pains de proposition symbolisaient le rassemblement du peuple de Dieu, sa communion et son amitié. Mais il y avait aussi un autel, l’autel des parfums.

D’après les instructions, il s’agissait d’un petit autel, mais il était tout de même doté d’anneaux permettant d’insérer des barres pour le porter sur les épaules des prêtres. Dans le livre des Nombres, il est dit que les Lévites portaient les mobiliers lors de leur marche dans le désert.

L’autel était installé juste à côté du voile ou du rideau. L’arche de l’alliance et son couvercle, appelé le propitiatoire, se trouvaient de l’autre côté du voile. Donc, l’autel se trouvait dans le lieu Saint, le lieu de culte.

Ce n’était pas un autel sacrificiel. Et seul un certain type de parfum pouvait être placé sur cet autel. Les prêtres y entraient pour brûler du parfum chaque fois qu’ils allumaient les lampes du chandelier.

Cet autel nous amène à penser au culte. La Bible mentionne souvent le parfum/l’encens dans de nombreux passages comme symbole de la prière et de la louange.

Le roi David, dans Psaume 141:2, a dit :

« Que ma prière soit devant toi comme de l’encens, et mes mains tendues vers toi comme l’offrande du soir! »

Dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, dans une vision, la figure du parfum est présente. Apocalypse 8:3 dit :

« Un autre ange vint. Il se plaça vers l’autel, tenant un encensoir d’or. On lui donna beaucoup de parfums afin qu’il les offre, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. »

L’Évangile selon Luc 1:9 nous dit que Zacharie (père de Jean, le baptiste), selon la coutume du sacerdoce, fut tiré au sort pour entrer dans le temple du Seigneur et y brûler du parfum. Zacharie était membre de la tribu de Lévi et exerçait son sacerdoce dans le temple. Dans le verset 9 du chapitre 1 de Luc, il nous est dit que Zacharie servait à l’autel des parfums. Et c’était l’heure de la prière.

Luc, chronologiquement, a commencé le Nouveau Testament avec Zacharie à l’autel des parfums. En d’autres termes, Dieu a interrompu son silence de 400 ans, la période entre l’Ancienne Alliance et la Nouvelle Alliance, à l’autel des parfums en y délivrant un message à Zacharie. Sa femme Elisabeth étant stérile, aura un fils.

Donc, le parfum est une figure du Seigneur Jésus-Christ, notre intercesseur.

Notons que l’autel des parfums était séparé des autres mobiliers. Seuls les prêtres pouvaient y pratiquer leur culte. Même un roi, le roi Ozias, selon 2 Chroniques 26:16 à 21, a été frappé de lèpre lorsqu’il s’y est introduit pour brûler de l’encens sur l’autel. Et seuls les prêtres peuvent prier aujourd’hui ; tout vrai croyant en Christ est un prêtre.

Certains croient qu’une personne peut mener une vie selon ses goûts, rejeter le Christ, puis, lorsqu’elle est confrontée à des difficultés et à l’affliction, comme la maladie grave d’un être cher, s’agenouiller devant Dieu et attendre une réponse de sa part. Mais Dieu dit qu’il ne répondra pas à de telles prières. N’oublions pas que l’autel des parfums est le lieu où se rendent les prêtres. La seule prière qu’un pécheur peut adresser à Dieu est celle du collecteur d’impôts dans le temple, que l’on voit dans Luc 18:13 : « Le collecteur d’impôts se tenait dans un coin retiré, et n’osait même pas lever les yeux au ciel. Mais il se frappait la poitrine et murmurait: « O Dieu, aie pitié du pécheur que je suis! »

Dieu entendra cette prière lorsqu’elle lui sera adressée et l’exaucera.

Exode 30 :8 dit : «il en fera brûler aussi entre les deux soirs, lorsqu’il arrangera les lampes. C’est ainsi que l’on brûlera à perpétuité du parfum devant l’Eternel parmi vos descendants.» La louange à Dieu doit être constante. Dans la première lettre de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 5 verset 17, il nous est dit : « Priez sans cesse. »

Le parfum devait être sur l’autel le matin et le soir.

Lorsque le grand-prêtre entrait et offrait l’encens sur l’autel, celui-ci restait un certain temps dans la tente d’assignation. Le parfum de l’encens restait sur ses vêtements, et lorsqu’il sortait et marchait parmi les gens, tout le monde pouvait en sentir l’arôme. En transposant cette scène à notre époque, nous pourrions dire, au sens figuré, que la plupart des chrétiens n’utilisent pas le bon type de parfum ou d’eau de Cologne. Le bon parfum est la prière ; que nos prières montent vers Dieu comme un encens doux, qui pénétrera nos vêtements, après avoir passé du temps en prière.

En résume, cette parasha montre la vie de consécration et de prière qu’il doit avoir devant Dieu. Chaque jour du matin au soir le croyant dédie d’une manière ou d’une autre, même s’il doit se rendre dans les activités entre autre comme son travail journalier, il consacre sa journée au Seigneur. Dieu veille et le garde.

Dans la Parasha suivante כִּי תִשָּׂא « ky tissa » « quand tu feras », nous verront entre autre la fabrication du veau d’or. En ce moment, Moïse se trouve sur la montage pour 40 jours.

Soyez bénis

Roger Delplace

Cette parasha a été réalisé avec ma fille Lisa Delplace

Outils d’étude à cette parasha :

Bible segond 1921

Sefarim

Bible hébraïque de Lexham.

Concordance

Lexique Strong Hébreu

Trésors de la connaissance des Ecritures

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