La fête des tentes et une convocation Sainte décrit dans Lévitique 23 :34

« Parle aux enfants d’Israël, et dis : Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la fête des tabernacles ( souccot –  ַסֻּכּוֹת) en l’honneur de l’Eternel, pendant sept jours. »

Il est important de connaitre l’origine et les racines de ce mot pour comprendre le message derrière cette convocation Sainte.

Souccot : סֻכּוֹת « baraques, cabanes, huttes »

Vient de soucca סֻכָּה tabernacle, cabane, tente, repaire, abri, maison

Oirigine סֹךְ sokh fourré, tanière, repaire, cabane qui vient d’une racine primaire sakhakh  סָכַךְ couvrir, se couvrir, cerner de toutes parts, fermer, protéger, tisser, armer, cacher, envelopper, déployé, protecteur, défense.

Nous allons voir ensemble la fête des tabernacles que l’on appelle souccot en hébreu, autrement dit aussi « les cabanes », « abri » ou encore « les huttes ».

Versets clé :

Comparé avec 2 Samuel 11 :11 « Urie répondit à David : L’arche et Israël et Juda habitent sous des tentes, mon seigneur Joab et les serviteurs de mon seigneur campent en rase campagne, et moi j’entrerais dans ma maison pour manger et boire et pour coucher avec ma femme ! Aussi vrai que tu es vivant et que ton âme est vivante, je ne ferai point cela. »

Esaïe 1 :8 « Et la fille de Sion est restée Comme une cabane dans une vigne, Comme une hutte dans un champ de concombres, Comme une ville épargnée. »

Deutéronome 16 :13 « Tu célébreras la fête des tabernacles pendant sept jours, quand tu recueilleras le produit de ton aire et de ton pressoir. »

Job 38 :40  « Quand ils sont couchés dans leur tanière, Quand ils sont en embuscade dans leur repaire? »

La bible Segond donne ce verset dans le chapitre 39 :2.

Durant cette fête les enfants d’Israël doivent ériger et habiter dans la mesure du possible sous des tentes pour se rappeler leurs parcours dans le désert, mais pas seulement, nous le verront au cours de cet exposé.

Ils avaient erré dans le désert, Dieu avait accomplis ses promesses en ce qui les concerne de les délivrer de l’esclavage, de les faire entrer en Canaan, la terre promise à Abraham pour y demeurer en paix (Genèse 15 :13-17). On se rappelle qu’après la sortie du pays d’Egypte les hébreux étaient protégés en permanences par Dieu sous la forme d’une colonne de feu la nuit et d’une nuée le jour. Protégé (sakhakh – סָכַךְ), c’est ce que Dieu nous rappelle. Dans Exode 25 :20 il est écrit « Les chérubins étendront les ailes par-dessus couvrant (סֹכְכִים sokhakhim origine sakhakh) de leurs ailes le propitiatoire, et se faisant face l’un à l’autre; les chérubins auront la face tournée vers le propitiatoire. ».

Dans le désert, le Seigneur à protégé et couvert son peuple contre les dangers. N’est-il pas dit de l’Eternel qu’il est un refuge et un abri ? Ainsi les chérubins étendent leurs ailes pour nous couvrir des dangers même lorsque nous traversons le désert.

Ezechiel 28 :14 dit aussi « Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées (הַסּוֹכֵךְ – hasokhekh); Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes. »

La Parole de Dieu montre que les anges nous aides, nous protèges et forment même une armée à notre service. Ce merveilleux Psaumes 91 : 9-11 dis

« Car tu es mon refuge, ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. 10 Aucun malheur ne t’arrivera, Aucun fléau n’approchera de ta tente. 11 Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes voies; »

Mieux, le verset 11 en hébreu dit « Car ( ki כִּי) à ses messager (malakhav – מַלְאָכָיו) il ordonnera (yetsavé – יְצַוֶּה) pour toi (lakh – לָּךְ) de te garder (lishmokha – לִשְׁמָרְךָ) dans tous (bekhol – בְּכָל) tes chemins (derakhekha – דְּרָכֶיךָ »

Il ordonne, mais aussi nous pouvons le traduire « charger », comme quelqu’un qui est « charger d’une mission ».

Voyez-vous, quand on remonte au verset 9, il est écris « Car tu es mon refuge, ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. », Il y a une action, c’est ce que Dieu a dit. IL…… a donné, ou charger d’une mission, c’est Lui, c’est Dieu, et les anges lui obéissent à cet ordre pour nous. Tel, il avait commandé à une armée d’anges de campé autour de Samarie pour garder Elisée le prophète et le protégé. Le prophète Elisée déjouait les plans du roi de Syrie car le Seigneur lui révélait.

Ben-Hadad, roi de Syrie était venu en grand nombre avec son armée et il avait encerclé la ville pour le capturé. Et le serviteur d’Elisée était dans la crainte, lisons 2 Rois 6 :15-16 «Le serviteur de l’homme de Dieu se leva de bon matin et sortit; et voici, une troupe entourait la ville, avec des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l’homme de Dieu: Ah ! mon seigneur, comment ferons-nous? » Que ferons-nous ? Oui. Parfois, il suffit de garder la foi et confiance et ainsi le Seigneur peut nous sortir de situation que nous croyons impossible. Elisée rassure le serviteur en lui disant « Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. », mais ce n’est pas suffisant ce qu’Elisée lui dit car toujours est-il que parfois nos yeux reste voilé, quand la peur, le doute et la crainte prend le dessus. Alors, Elisée va prier l’Eternel pour que le serviteur voient comme lui voit, lisons le verset 17 « Elisée pria, et dit : Eternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Eternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée. »

Elisée dit que ceux qui sont avec eux (les anges) sont plus nombreux que l’armée de Syrie. Les anges sont au service de Dieu envoyé en faveur de ceux qui doivent hériter du salut nous montre Hébreux 1 :14 et Matthieu 18 :10 ou  Yeshoua dit « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. ». Quand on remonte les versets plus haut, le Seigneur nous montre que malheureusement il y aurait des scandales, mais que ceux qui en seront les instigateurs payeront chèrement d’une manière ou d’une autre.  D’après une idée populaire très répandue chez les Juifs, chaque homme a son ange qui assure sa protection et qui le garde dans le danger. (Psaumes 34.8) Cette opinion n’est pas expressément confirmée dans le Nouveau testament, mais il est une parole de Yeshoua qui y paraît favorable, nous l’avons vu dans Matthieu.

Le problème pour plusieurs d’entre nous, il faut que nous voyons pour croire. Dieu nous protège vraiment ? Peut-il nous secourir ? Peut-Il guérir ? Peut-Il ressusciter les morts ?

Yeshoua disait à Marthe la sœur de Lazare « Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » Malgré les doutes, Yeshoua va agir et ressusciter son frère. Nous avons parfois besoin de ce petit coup de pouces pour affermir notre foi. Le Seigneur veut nous faire voir sa gloire et nous assurer qu’il prend soin de nous. Dans ce cas il est écrit que « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger.» (Psaumes 34 :8)

Je reprends Esaïe 1 :8 « Et la fille de Sion est restée Comme une cabane dans une vigne, Comme une hutte dans un champ de concombres, Comme une ville épargnée. » 

Comme une hutte dans un champ de concombres, la fête des tabernacles est aussi appelée fête de la récolte (Exode 23 :16 ; 34 :22). On récolte les produits de nos champs à la fin du cycle agricole annuel, vers la fin de l’été et on les rassemble pour les mettre à l’abri au moment de la fête pour les protéger de la pluie. Dans le cas ici, la Parole de Dieu évoque deux types de récolte : La récolte agricole et la récolte spirituelle. Yeshoua dit dans l’Evangile de Luc 10 :1-2 « Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. 2 Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » Nous sommes des ouvriers dans le champ de l’Evangélisation. Yeshoua comparait la moisson a une récolte spirituelle. Dans l’Evangile de Jean 4 :36 il dit « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. » Qu’avons-nous semé ? Qu’avons-nous récolté ?

Même si le champ est dur, le salaire c’est la vie éternelle, il faut persévérer.

La tente se trouve dans la vigne, il y a abondance de nourriture. Nous y demeurons et nous jouissons de l’abondance. Le Seigneur c’est la vigne comme nous le montre la Parole dans l’Evangile de Jean 15 :1 Yeshoua dit « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. », le cep, ἄμπελος ampélos en grec, ce n’est pas la grappe mais plutôt le pied de la vigne bien enraciné. Et le verset 2 dit « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit »

Le sarment κλῆμα (klêma, nom neutre de klaô qui signifie: briser.  Nous pouvons faire des tas d’activité au service de Dieu visible aux yeux des hommes, mais ce que le Seigneur regarde, c’est un esprit brisé. On peut apporter et faire tous les sacrifices énorme soit-il, mais ce qui est agréable au Seigneur c’est un esprit brisé comme le dit le Psaumes 51 :19 « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé ( נִשְׁבָּרָה – nishbarah) O Dieu ! tu ne dédaignes Pas un coeur brisé (lev-nishbar – לֵב-נִשְׁבָּר) et contrit.»

Le sarment c’est la branche de la vigne qui porte du fruit, les sarments représentent ceux qui appartiennent au Seigneur, ils doivent être nettoyé quand le fruit et récolté, c’est-à-dire que nous pouvons comprendre rouah « esprit » nishbarah « briser », mot original « shabar » signifiant >> briser, casser en morceau, déchirer violement, mais ensuite le psaume poursuit לֵב lev « un cœur » nishbar « briser » et vénidkéh וְנִדְכֶּה « broyé ». C’est quelque chose de fort cette acceptation. C’est-à-dire que notre vie doit changer par rapport à ce que nous étions avant. Analysons ce qui prend la place du Seigneur dans notre vie, quels fruits portons-nous ? Qu’avons-nous à changer ?

Dans la lecture des versets plus haut d’Esaïe 1 :1-8, le pays semble ravagé, mais seul la vigne, le champ et la hutte  de gardien (Jérusalem en l’occurrence) tiennent debout. La ville est comme une tour de garde, keiyr כְּעִיר « comme une ville », ce mot vient de « our » עוּר signifiant « un lieu gardé par un veilleur ». Cette vigne et ce champs, nul ne peut le détruire, ou le ravagé, elle est épargnée. Ses habitants jouissent de l’abondance et de la récolte du champ.

Ils sont épargnés, donc protégés comme nous le dit les Psaumes 27 :5 « Car il me protégera dans son tabernacle (béssouko – בְּסֻכֹּה) au jour du malheur, Il me cachera sous l’abri de sa tente; Il m’élèvera sur un rocher. »

Demeurons et restons chaque jour dans la présence de Dieu, dans le tabernacle.

Job 38 :40  « Quand ils sont couchés dans leur tanière, Quand ils sont en embuscade dans leur repaire? (vasoukka – בַסֻּכָּה) » La bible Segond donne ce verset dans le chapitre 39 :2.

Que comprendre ?

Nous avons tendance à compter souvent sur nos propres forces, parce que certes, nous avons l’image d’une lionne, c’est la force et le jeune lionceau doit compter sur sa mère pour être nourri. Avec ses forces de jeune lionceau, il sera peut-être lui-même la proie, alors dans sa tanière à l’abri, il doit compter sur la providence, mais imagé, comprenons que nous devons compter sur la providence de Dieu. La providence de Dieu, peut satisfaire le désir de tout être vivant. De sa protection que Dieu veut nous accorder et nous suggère d’y demeurer et nous nous rappelons à quel point Dieu nous aime malgré nos péchés, nos faiblesses. Il nous montre sans cesse combien nous avons besoin de sa Grâce et de son Salut.

Le Psaumes 140 :8  nous le confirme « Eternel, Seigneur, force de mon salut ! Tu couvres (sakota – סַכֹּתָה) ma tête au jour du combat. »

Le Seigneur avait délivré son peuple de l’esclavage en Egypte, malgré leur esprit rebelle qui les ont conduits à errer 40 ans dans le désert, l’Eternel à protégé et pourvu aux besoins de son peuple dans un territoire aride et disons hostile à la survie malgré leur esprit rebelle.

Dieu veut prendre soin de nous tous, et il le fait autant pour le croyant que l’athée parce qu’il laisse un temps à chacun de se tourner vers Lui. Yeshoua disait dans Matthieu 5 :43-45 « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »

Si nous vivons de l’abondance du Seigneur, ce n’est pas seulement pour nous mais aussi pour ceux qui nous haïssent et peut-être seront-ils eux aussi attiré par Dieu un jour. Oui « faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent » Quand il envoya ses disciples deux par deux dans la moisson, le  Seigneur dit « Partez; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. » (Luc 10:3).

Parlons de Souccot

La soukka (la tente), ce qu’elle représente et comment est-elle construite.

Pendant les 7 jours de la fête des tabernacles, la torah prescrit d’habiter des cabanes construite de feuillages et de bois, en signe de notre confiance en Dieu et d’indifférence au confort matériel. Cela nous parle d’humilité mais de quelque chose de bien plus grand encore. La loi juive prescrit de prendre les repas dans la Soucca, d’y dormir, d’y étudier, et d’y habiter autant que possible. Toute fois si le temps ne le permet pas on se limitera au strict minimum, consommer le pain sous la soucca, sous la tente par exemple, afin de ne pas nuire à sa santé, ni de dénaturer l’esprit de joie et de fête.

Bien que certains construise leur soucca, leur tente dans l’intérieur même de leur maison et pratique la tradition. Le plus important n’est pas la tradition mais de voir la signification et la profondeur de ce que le Seigneur veut nous enseigner.

Aujourd’hui, qui est notre soucca, notre tabernacle, notre tente ?

Ouvrons nos bibles dans l’Evangile de Jean 1 :1-5 et ensuite le verset 14. Il est écrit « Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4 En elle il y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains. 5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. »

Le verset 14 « Et la Parole s’est faite homme, elle a habité (σκηνόω – skênoô) parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. ».

σκηνόω skênoô en grec signifie habiter mais mieux encore, il signifie « tente », « dresser sa tente ». En terme plus simple, le tabernacle est venu habiter parmi nous et c’est Yeshoua.

La fête des tabernacles caractérisait ce que représente Yeshoua lui-même. Il est le tabernacle et il nous faut demeurer en lui « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » (Jean 15 :7)

Quand est-il né ?

Il n’est pas né le 25 décembre, je pense que nous le savons tous. Nous verrons d’après le calcul que la naissance du Mashia’h tombe à cette période de fêtes des tabernacles.

Il faut lire Luc 1:5 pour voir la naissance probable de Yeshoua à cette période de fin septembre, début octobre :

« Du temps d’Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d’Abia; sa femme était d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Elisabeth ».

La lecture de ce texte nous apprend que le père de Jean-Baptiste faisait partie d’une classe de la prêtrise lévitique appelée la classe d’Abia אֲבִיָּה. En lisant 1 Chroniques 24, nous apprenons que les sacrificateurs étaient divisés en 24 classes. Abia était la huitième classe (V.10). Ceci nous apprend donc aussi quand est-ce que la classe d’Abia devait servir au cours de l’année biblique. Sous la direction du Saint-Esprit, David a donc divisé les sacrificateurs en classe et leur a donné les instructions concernant le temps de leur service (1 Chroniques 28 :11-13). La durée du service de chaque classe était de sept jours (1 Chroniques 9:25). La semaine de service débutait un shabbat et se terminait le shabbat suivant (2 Chroniques 23 :4, 8). En plus de cela, toutes les 24 classes de sacrificateurs servaient trois semaines de plus durant l’année (Deutéronome 16 :16).

Faisons un petit calcul : 24 classes X 1 semaine=24 semaines + 3 semaines en plus=27 semaines. Pour avoir une année lunaire complète, il faut ajouter encore 24 semaines.

Chaque classe servait donc une semaine en début d’année et une semaine en fin d’année + trois semaines de service de toutes les 24 classes= cinq semaines de service par an. Entre la première et la huitième semaine de l’année, deux des trois fois où toutes les classes servaient avaient lieu. La fête des pains sans levain (Mars – Avril) et la fête des semaines (Mai – Juin) avaient lieu durant les huit premières semaines de l’année. La huitième classe servait donc durant la dixième semaine de l’année. Cela tombe le deuxième shabbat du mois de sivan (Mai – Juin) et la semaine suivante (vers le 12-18 sivan).

Elisabeth a conçu Jean-Baptiste après que Zacharie eut terminé son service au Temple. Elle aurait donc pu tomber enceinte après le troisième shabbat de Sivan (vers le 19-25 Sivan, Juin).

Pour une grossesse normale de 40 semaines (9 mois), nous pouvons conclure que Jean-Baptiste est né vers la Pâque (15 nissan, le premier mois, Mars – Avril).

Pendant, le repas pascal, il est de coutume de laisser une place vide pour Elie le prophète. Yeshoua a enseigné que Jean-Baptiste était l’Elie qui devait venir (Matthieu 11 :7-14). Six mois après la conception de Jean-Baptiste, Yeshoua est conçu dans le sein de Marie (Luc 1 :23-33). Si Jean a été conçu dans la onzième semaine (la semaine du troisième shabbat de Sivan), Yeshoua a été conçu six mois plus tard pendant le mois de kislev (Novembre – Décembre). Marie a pu concevoir Yeshoua après le troisième shabbat de Kislev (vers le 19-26 kislev).

(Source : https://fbthebraique.com/article-la-fete-des-tabernacles-septembre-octobre-est-la-periode-probable-de-la-naissance-de-christ-120118911.htmlss?fbclid=IwAR1-HHsx5atkL5CtcGgqB3qQnG5juIsyVp20dLKTs_3Qm_MfOibil0k04Nc )

Hanouka tombe le 25 Kislev (Décembre). Yeshoua, la Lumière du monde aurait été conçu durant Hanoukka, la fête des lumières et naît six mois après Jean-Baptiste,  né à Pâque (15 nissan, premier mois). Voir le calendrier hébraïque https://www.torah-box.com/calendrier/2023-12 pour Hanouka. Yeshoua est donc né au septième mois, le mois de Tishri, vers fin septembre – début octobre cela dépend du calendrier hébraïque ce qui correspondrait à la période de la fête des tabernacles.

La tente représente un abri. Notre Seigneur est notre abri, il est notre refuge(Psaume 18 :2). La fête de Souccot, étaient aussi accompagnées de grandes manifestations de joie. Logiquement, ça devrait être durant les 7 jours de souccoth que nous devrions célébrer ce jours merveilleux de la naissance du Mashia’h et de la même manière qu’il était encore célébrer chez les premiers chrétiens selon une encyclopédie, témoignage rapportée par Flavius Joseph « La première Église maintenait que la naissance de Christ a eu lieu pendant la Fête des Tentes. Les premiers Chrétiens… ornaient leurs édifices religieux avec des rameaux verts à la Fête des Tentes, comme un mémorial que Christ était, en réalité, né à ce moment-là, de la même façon que les Juifs érigeaient des cabanes ou des tentes (Clavis Calendaria de Brady ; I-II, Londres, 1812, pp. 313-314). D’après Brady, « cela est à l’origine de la décoration avec des rameaux de la scène de la Nativité à Noël ».

Je crois que si Yeshoua avait voulu qu’on se souvienne de sa naissance, il l’aurait fait savoir pour qu’on honore ce jour, mais ce n’est pas le cas.

Vivre sous la cabane hors de tout notre confort matériel, nous rappelle ce qu’a fait à Abraham en quittant son pays natal pour se rendre ou le Seigneur lui indiquerait et ou s’arrêter. Après quelques années d’avoir pris soin d’un troupeau et vivant auprès de Jethro son beau-père, le Seigneur appelle Moïse au buisson ardent pour l’envoyer vers le pays qu’il avait fui, l’Egypte pour être son médiateur et guider le peuple vers la délivrance. Le Seigneur lui assurait Sa protection, il devait n’avoir aucune crainte. Il a dû quitter sa zone de confort pour accomplir la mission dont il fut chargé.  Il renonce à lui-même pour s’abandonner au Seigneur. Dieu nous demande de quitter notre propre zone confort pour accomplir Sa volonté, de vivre humblement, de nous humilier, de compter sur Lui.

Un homme riche pose une question à Yeshoua « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Et Jésus lui répond « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. 18 Lesquels ? lui dit-il. »

« Yeshoua répondit : Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; 19 honore ton père et ta mère; et : tu aimeras ton prochain comme toi-même. 20 Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses; que me manque-t-il encore ? ». Jusque-là tout va bien mais il lui manque quelque chose a accomplir pour être parfait. Son cœur serait attaché plus qu’au Seigneur. Le Seigneur lui répond « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. 22 Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens. » (Matthieu 19 :16-22). Il n’était pas prêt à quitter sa zone de confort.

Sa zone de confort, n’était pas ses biens matérielles, mais ce qu’il n’était pas prêt à abandonner, pour continuer à vivre comme bon lui semble. Le Seigneur veut nous assurer qu’il pourvoira à ce qu’il nous manque. Dans le désert il a nourri le peuple avec la manne, le pain du ciel, des sauterelles, des cailles pour nourrir le corps.

Il est venu fixer la tente parmi nous pour comme source de salut. Ce monde, ne deviendra pas meilleur, il deviendra surement pire. Vous aurez beau manifester pour le rendre meilleur, avoir un meilleur dirigeant, vous obtiendrez quelques concessions, mais ce monde deviendra pire. Yeshoua est venu fixer sa tente, pour un temps comme l’arche de Noé afin que nous répondions à son invitation. Yeshoua nous dit une parabole au sujet des dix vierges, cinq sages et cinq folles. Les folles ce sont celle qui n’a pas veillé et n’a pas pris suffisamment d’huile pour tenir la lampe allumé. Lorsque le jour ou le Seigneur appellerai, elles auraient pu marcher dans l’obscurité jusqu’à la porte de la salle des noces (Matthieu 25 :1-13). Les cinq imprudentes, avaient quitté leur poste pour aller chercher de l’huile chez le vendeur et c’est pendant ce temps que le Seigneur appelle et ceux qui étaient restée, sont arrivés à temps, tandis que pour les cinq autres, il était trop tard. Personne ne peut ouvrir cette porte. Il faut prendre les choses spirituelles au sérieux.

A quelle place est le Royaume de Dieu dans ma vie ? Méditons.

Amen

Roger Delplace

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