Les cabanes, fêtes des tabernacles
Ouvrons nos bibles dans l’Evangile de Jean 1 :1-5 et ensuite le verset 14. Il est écrit « Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4 En elle il y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains. 5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. »
Le verset 14 « Et la Parole s’est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. ».
Nous allons voir ensemble la fête des tabernacles que l’on appelle soukkot en hébreu, autrement dit aussi « les cabanes ».
La fête des tabernacles est très importante en Israël, du temps de Jésus on la fêtait. Dans l’Evangile de Jean 7 : 1-2 il est écrit « Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche. ».
Durant cette fête les enfants d’Israël devait habiter sous des tentes pour se rappeler leurs parcours dans le désert. Ils avaient erré dans le désert, mais Dieu avait accomplis ses promesses en ce qui les concerne de les faire entrer en Canaan, la terre promise pour y demeurer en paix. On se rappelle qu’après la sortie du pays d’Egypte les hébreux étaient protégés en permanences par Dieu sous la forme d’une colonne de feu la nuit et de nuée le jour. Dieu habitait au milieu de son peuple. On pouvait s’en remettre entièrement à lui de façon sincère et confiante, c’était une condition pour que Dieu fournisse leur protection alors qu’ils étaient vulnérables. Le Seigneur les avait nourris avec la manne, c’est-à-dire le pain du ciel. Mais aussi avec des sauterelles, des cailles, de l’eau au rocher.
Qui n’a jamais erré dans un désert spirituel et ensuite vu le secours de Dieu ?
Après la sortie du pays d’Egypte, Israël traverse la mer rouge et ensuite le désert. Dieu les a protégés en permanence sous la forme d’une colonne de feu la nuit et d’une nuée le jour. Il montrait Sa présence au peuple qu’il avait secouru. Lisons Exode 13 :20-22 « Ils partirent de Succoth et campèrent à Etham, à l’extrémité du désert. 21 L’Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher jour et nuit. 22 La colonne de nuée ne se retirait pas de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. ».
Une colonne de nuée le jour pour guider le chemin et une colonne de feu pour éclairer la nuit. Voyez-vous pourquoi j’ai repris ce verset de l’Evangile de Jean 1 :5 « La lumière brille dans les ténèbres,… ». Sans Dieu pour nous guider vers la vie, nous sommes des aveugles spirituelle, nous marchons dans les ténèbres si nous sommes en dehors de la lumière pour nous guider dans nos nuits et nos jours sombres.
Imaginé que nous avons un père ou une mère qui font tout pour nous protéger. S’ils me parlent des dangers, c’est pour ma sécurité. Si je n’observe pas ce qu’ils me disent et que je n’en fait qu’à ma tête, alors je sors de leurs protections. Par cette colonne de nuée le jour et la colonne de feu la nuit, le Seigneur voulait démontrer à son peuple qu’ils pouvaient lui faire confiance entièrement de façon sincère, Dieu leur fournissait cette protection tandis qu’ils étaient vulnérables.
Dès lors, Il a institué la fête de Soukkot, qui veut dire Fête des Cabanes ou encore en d’autres terme, les tabernacles, qui est la proclamation de l’abandon de soi à Dieu par la reconnaissance que la vie terrestre n’est qu’un épisode de l’âme, et que les biens matériels ne sont accordés que par le Créateur et restent Sa propriété. En effet, réalisez que nous ne sommes que de passage sur terre.
Vivre c’est quoi ?
Est-ce naitre, manger, souffrir et puis mourir ? Sans Dieu, la vie n’a pas de sens. Pourquoi vivons-nous ? S’il n’y avait rien après tout ce que j’ai vécu, la vie n’a pas de sens. Mais Dieu veut donner un sens à notre vie, écoutez-le vous dire « mon fils et ma fille, il y a quelque chose de plus grand et de plus merveilleux après cette vie parce que tu as persévéré et que tu m’as fait confiance ». Lisons cette confirmation dans l’Evangile de Matthieu 5 :3-12 « «Heureux ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient! 4 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés! 5 Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre! 6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! 7 Heureux ceux qui font preuve de bonté, car on aura de la bonté pour eux! 8 Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu! 9 Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! 10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient! 11 Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi. 12 Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »
Ce que désire le Seigneur, peu importe notre situation, c’est que nous lui fassions confiance. Il est notre nuée durant le jour pour nous guider et notre lumière la nuit quand tout semble aller mal pour nous. Il est aussi un refuge, un abri, voyez le sens symbolique de la fête des cabanes, fêtes importante en Israël ou je peu déclaré a haute voix que je fait de l’Eternel mon refuge.
La soucca (la tente), ce qu’elle représente et comment est-elle construite.
Pendant les 7 jours des cabanes (fête des tabernacles), la torah prescrit d’habiter des cabanes construite de feuillages et de bois, en signe de notre confiance en Dieu et d’indifférence au confort matériel. Cela nous parle d’humilité mais de quelque chose de bien plus grand encore. La loi juive prescrit de prendre les repas dans la Soucca, d’y dormir, d’y étudier, et d’y habiter autant que possible. Toute fois si le temps ne le permet pas on se limitera au strict minimum (consommer le pain sous la soucca, sous la tente), afin de ne pas nuire à sa santé, ni de dénaturer l’esprit de joie et de fête.
Bien que certains construise leur soucca, leur tente dans l’intérieur même de leur maison et pratique la tradition. Le plus important n’est pas la tradition mais de ressentir dans le spirituelle la profondeur de ce que le Seigneur veut nous enseigner. Aujourd’hui, qui est notre soucca, notre tabernacle, notre tente ?
Jésus n’est pas né le 25 décembre, nous le savons tous. La naissance du Messie correspondrait exactement avec cette fête symbolique des « tentes », « cabanes, mieux connu sous le nom « fêtes des tabernacles ». Voyons cela et c’est très important que tout ce que Dieu avait ordonné au sujet de cette fête, préfigurait.
Oui le 25 décembre, c’est le jour est l’occasion de réunir la famille. Mais pourquoi ? Le reste de l’année vous l’oubliez ?
Pour connaître la période probable de la naissance de Jésus, il faut lire Luc 1:5:
« Du temps d’Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d’Abia; sa femme était d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Elisabeth ». La lecture de ce texte nous apprend que le père de Jean-Baptiste faisait partie d’une classe de la prêtrise lévitique appelée la classe d’Abia (Abija). En lisant 1 Chroniques 24, nous apprenons que les sacrificateurs étaient divisés en 24 classes. Abija était la huitième classe (V.10). Ceci nous apprend donc aussi quand est-ce que la classe d’Abia devait servir au cours de l’année biblique. Sous la direction du Saint-Esprit, David a donc divisé les sacrificateurs en classe et leur a donné les instructions concernant le temps de leur service (1 Chroniques 28 :11-13). La durée du service de chaque classe était de sept jours (1 Chroniques 9:25). La semaine de service débutait un sabbat et se terminait le sabbat suivant (2 Chroniques 23 :4, 8). En plus de cela, toutes les 24 classes de sacrificateurs servaient trois semaines de plus durant l’année (Deutéronome 16 :16).
Faisons un petit calcul : 24 classes X 1 semaine=24 semaines + 3 semaines en plus=27 semaines. Pour avoir une année lunaire complète, il faut ajouter encore 24 semaines.
Chaque classe servait donc 1 semaine en début d’année et 1 semaine en fin d’année + 3 semaines de service de toutes les 24 classes= 5 semaines de service/an. Entre la première et la huitième semaine de l’année, deux des trois fois où toutes les classes servaient avaient lieu. La fête des pains sans levain (Mars – Avril) et la fête des semaines (Mai – Juin) avaient lieu durant les huit premières semaines de l’année.
La huitième classe servait donc durant la 10ème semaine de l’année. Cela tombe le deuxième sabbat du mois de sivan (Main – Juin) et la semaine suivante (vers le 12-18 sivan). Elisabeth a conçu Jean-Baptiste après que Zacharie eut terminé son service au Temple. Elle aurait donc pu tomber enceinte après le 3ème sabbat de Sivan (vers le 19-25 Sivan, Juin).
Pour une grossesse normale de 40 semaines (9 mois), nous pouvons conclure que Jean-Baptiste est né vers la Pâque (15 nissan, le 1er mois, Mars – Avril). Pendant, le repas pascal, il est de coutume de laisser une place vide pour Elie le prophète. Jésus a enseigné que Jean-Baptiste était l’Elie qui devait venir (Matt. 11 :7-14). Six mois après la conception de Jean-Baptiste, Jésus est conçu dans le sein de Marie (Luc 1 :23-33).
Si Jean a été conçu dans la 11ème semaine (la semaine du 3ème sabbat de Sivan), Jésus a été conçu six mois plus tard pendant le mois de kislev (Novembre – Décembre). Marie a pu concevoir Jésus après le 3ème sabbat de Kislev (vers le 19-26 kislev). Hanoukka tombe le 25 Kislev (Décembre). Jésus, la Lumière du monde aurait été conçu durant Hanoukka. La fête des lumières. Jésus naît six mois après Jean-Baptiste. Jean-Baptiste est né à Pâque (15 nissan, 1er mois).
Jésus est donc né au 7ème mois, le mois de Tishri (Septembre – Octobre). A Souccoth ou fête des Tabernacles (fêtes des tentes, fêtes des cabanes)
Jean l’apôtre dit que la Parole a été fait chair, et Elle a habité (« tabernacle ») parmi nous… (Jean. 1:14). « La première Église maintenait que la naissance de Christ a eu lieu pendant la Fête des Tentes. Les premiers Chrétiens… ornaient leurs édifices religieux avec des rameaux verts à la Fête des Tentes, comme un mémorial que Christ était, en réalité, né à ce moment-là, de la même façon que les Juifs érigeaient des cabanes ou des tentes (Clavis Calendaria de Brady ; I-II, Londres, 1812, pp. 313-314). D’après Brady, « cela est à l’origine de la décoration avec des rameaux de la scène de la Nativité à Noël ».
Jésus a été permis d’enter au Temple à 12 ans et demi (Luc 2 :41). A la Pâque de L’Eternel s’Il est né vers le mois de septembre – octobre.
Parler de la naissance de Jésus on peut le faire tous les jours, donc faire noël toute l’année si on veut. Ce que Jésus nous a demandé d’observer, c’est uniquement la pâque la nuit ou il fut livré. Luc 22:19-20 « Faites ceci en mémoire de moi » Nous parlions au début que si Jésus avait renoncé, l’univers aurait été annihilé, plus rien n’existerait.
Je crois que si Jésus avait voulu qu’on se souvienne de sa naissance, il l’aurait fait savoir pour qu’on honore ce jour, mais ce n’est pas le cas, sauf que nous avons plus ou moins une estimation de la période où il serai né entre fin septembre et octobre très probablement durant la période de souccoth, fête des cabanes (tabernacle).
D’ailleurs il est écrit dans l’Evangile de Jean 1:14 sur la naissance de Jésus « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous » Habité en grec c’est = Skenoo >>. Ce mot se réfère à Fixer sa tente, avoir son tabernacle, demeurer (ou vivre) dans un tabernacle (ou tente).
La tente représente un abri. Notre Seigneur est notre abri, il est notre refuge (Psaume 18 :2). La fête de Soukkot, étaient aussi accompagnées de grandes manifestations de joie. Je crois que plus logiquement, ça devrait être durant les 7 jours de souccoth que nous devrions célébrer ce jours merveilleux de la même manière qu’il était encore célébrer chez les premiers chrétiens.
Le fait de résider dans cette cabane même juste que pour prendre le repas durant 7 jours, cela signifie que l’on s’abandonne à Dieu, qu’on fait de lui notre abri. L’Éternel n’est-il pas notre abri, notre refuge? « Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, Mon bouclier et la force qui me sauve, Ma haute retraite et mon refuge. » dit Samuel (2 Samuel 22:3).
Mes amis, frères et sœurs, peut-être qu’il nous reste des traces du paganisme.
Jéremie 10:2-4 nous dit :
« Ainsi parle l’Eternel : N’imitez pas la voie des nations, Et ne craignez pas les signes du ciel, Parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache; On l’embellit avec de l’argent et de l’or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu’il ne branle pas. » Oui, le Seigneur Yahvé considère cet acte comme si nous servions des faux dieux au verset 5, « Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point; On les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, Et ils sont incapables de faire du bien. »
Avant la fête des tabernacles
Cinq jours avant la fête des cabanes, il y a Yom kippour, jour des expiations plus connu sous le jour du grand pardon. Tous les juifs sont convoqués devant Dieu à faire un examen de conscience et demander le pardon pour les fautes commises volontairement ou non. Un profond examen d’humiliation, de repentance et de prière. On s’abstient de tous confort matériel, pas de TV, ni de smartphone, pas d’ordinateur.
La torah prescrit durant ce jour que les Israélites doivent observer de jeuner et de prier toute la journée pour obtenir le pardon. De la veille au coucher du soleil au lendemain au coucher du soleil, environs 24h. Le jour du pardon a été concédé par Dieu après l’épisode du veau d’or. Yom Kippour et tout autant symbolique pour nous. Avant de recevoir le Seigneur dans notre vie, nous reconnaissons nos fautes, que nous sommes pécheur. Nous passons par l’étape du pardon et de repentance. « Oui, Seigneur, j’ai voulu diriger ma vie sans toi », et c’est ce que les israélites étaient sur le point de faire avant que Moïs ne descende avec les tablettes de la loi. Ils étaient sur le point de suivre leur dieux et délaisser celui qui les avait secouru de l’esclavage en Egypte et les avait fait passer à pied sec au travers de la mer rouge, synonyme et symbole de ce qui représente le baptême pour nous.
Le jour approche et comment allons-nous nous trouver aux yeux de notre Seigneur Jésus à son retour ?
Le Seigneur nous rappelle l’importance du pardon. Ce n’est pas qu’une fois par an que nous devons le faire, mais toute l’année, chaque jour. Dans l’Evangile de Matthieu 6 :14-15, Jésus dit « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »
Pardonnez, il n’est pas évident de comprendre le sens profond. Il est possible que vous ayez subi de graves dommages psychologiques, physique, on vous a fait du tort. Dans certain cas, vous devez prendre des mesures d’exclusion si la personne est dans une attitude continuelle de vous nuire. Par exemple l’apôtre Paul écrit dans sa lettre de 1 Corinthiens 5 :11 « Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. » et 2 Thessaloniciens 3 :5-6 « Que le Seigneur dirige vos coeurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ! nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous. ».
Revenons à Matthieu 6 : 14 « Si vous pardonnez… ». Le mot grec pour « pardonnez » est « Aphiemi ». Le Sens profond dit que vous pouvez partir, oublier, répudier. Vous laissez aller et n’en tenez aucune rancœur.
Pardonnez ne veut donc pas dire que vous devez vivre avec cette personne qui vous cause du tort, mais d’oublier, de laisser aller. Vous n’allez pas manger à la même table c’est sûr, mais aussi vous ne devrez pas lui souhaiter du mal mais plutôt prier pour son salut et qu’il se repent. Vivre dans le pardon nous rend libre.
Si nous demeurons en bataille contre ceux qui lèvent la voix ou nous font du mal, nous ne seront jamais en repos. Lisons le Psaume 91 1 à 13 « 1 Celui qui habite sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. 2 Je dis à l’Eternel: «Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie!» 3 Oui, c’est lui qui te délivre du piège de l’oiseleur et de la peste dévastatrice. 4 Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. 5 Tu ne redouteras ni les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole durant le jour, 6 ni la peste qui rôde dans les ténèbres ni le fléau qui frappe en plein midi. 7 Si 1000 tombent à côté de toi et 10’000 à ta droite, tu ne seras pas atteint. 8 Ouvre seulement les yeux, et tu verras la punition des méchants. 9 «Oui, tu es mon refuge, Eternel!» Tu fais du Très-Haut ta retraite? 10 Aucun mal ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente, 11 car *il donnera ordre à ses anges de te garder dans toutes tes voies. 12 Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. 13 Tu marcheras sur le lion et sur la vipère, tu piétineras le lionceau et le dragon. »
Celui qui prend l’Eternel pour refuge et pour abri, il est gardé, il repose en paix à l’ombre du Très Haut, du Dieu Tout Puissant. Pardonner, nous met sous sa protection, à l’abri du Très Haut car à ce moment il combat pour nous, et nous nous abandonnons à Lui.
Vivre sous la cabane hors de tout notre confort matériel, nous rappelle ce qu’a fait à Abraham en quittant son pays natal pour se rendre ou le Seigneur lui indiquerait et ou s’arrêter. Après quelques années d’avoir pris soin d’un troupeau et vivant auprès de Jethro, le Seigneur appelle Moïse au buisson ardent pour l’envoyer vers le pays qu’il avait fui, l’Egypte pour être son médiateur et guider le peuple vers la délivrance. Le Seigneur lui assurait Sa protection, il devait avoir aucune crainte. Il a dû quitter sa zone de confort. Il renonce à lui-même pour s’abandonner au Seigneur. Il est notre nuée durant le jour et notre colonne de feu durant la nuit. C’est-à-dire quand nos jours sont sombre.
Tout ce que nous voyons aujourd’hui dans les actualités, le monde devient de plus en plus hostile, violent, rebelle et on se dit « Mais ou est-ce que cela va nous mener » ?
Il n’y a rien de rassurant. On prend souvent le Psaume 23 :4 « Même quand je marche dans la sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta conduite et ton appui: voilà ce qui me réconforte. » Pour les enterrements, mais ce chapitre nous parle de nous appuyer sur le Seigneur quand nous sentons nos genoux vaciller de notre vivant, quand la vie nous déçoit. On se dit « mais où est Dieu dans tout ça ? ». Le Psaume 23 n’est pas un cantique mortuaire.
A Roch Hachana, le nouvel an en Israël, nous reconnaissons Dieu comme roi ;
A Yom Kippour, On se remet en question et nous lui exprimons le désir de le servir.
Et à Soukkot, Dieu nous demande de quitter notre propre confort pour accomplir Sa volonté. Un homme riche pose une question à Jésus « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Et Jésus lui répond « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. 18 Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; 19 honore ton père et ta mère; et : tu aimeras ton prochain comme toi-même. 20 Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses; que me manque-t-il encore ? ». Jusque-là tout va bien mais il lui manque quelque chose a accomplir pour être parfait. Son cœur serait attaché plus qu’au Seigneur. Le Seigneur lui répond « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. 22 Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens. » (Matthieu 19 :16-22). Il n’était pas prêt à quitter sa zone de confort.
Sa zone de confort, n’était pas ses bien matérielle, mais ce qu’il n’était pas prêt a abandonner pour continuer à vivre comme bon lui semble sans Dieu. Le Seigneur veut nous assurer qu’il pourvoira à ce qu’il nous manque. Dans le désert il a nourri le peuple avec la manne, le pain du ciel pour nourrir le corps.
Mais aujourd’hui il veut prendre soin de nos âmes avec une nourriture non périssable. Mais spirituelle, c’est le pain de vie. Simon dit au Seigneur « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. » Luc 5 : 5.
Croyez qu’il est votre secours et votre appui durant le jour et la nuit. Adressons-nous au Seigneur Jésus « Puisque tu m’as dit de m’appuyer sur toi, de te faire confiance, de demeurer sous ton abri et de faire de toi mon refuge. Sur ta parole, alors je m’appuierai sur toi. Je ferai de toi mon Dieu et ma haute retraite. ».
Quand les disciples ont suivi le Seigneur Jésus durant sa vie terrestre, ils ne comprenaient pas la portée de leurs actes à le suivre, ils partaient dans l’inconnue. C’est la foi qui les ont poussé, en effet Pierre disait sur ta parole je jette mon filet, j’irai l’a ou tu iras (voir Luc 5 :5).
Avoir obtenu le pardon de notre Seigneur Jésus devrait nous réjouir. C’est un moment joyeux. L’Evangile de Jean 3 :17 Jésus nous rassurent, il dit « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »
Le monde s’engloutit de plus en plus, mais Dieu nous à donné notre arche pour nous sauver et nous mettre à l’abri de la noyade.
Jésus, notre tabernacle, notre refuge. Il n’avait pas l’apparence d’un roi, il nous ressemblait. Il n’est pas entré dans Jérusalem sur un magnifique cheval blanc en armure pour botté les romains hors d’Israël, il n’est pas entré comme un roi mais en simple homme sur un âne. Il n’est pas venu nous apprendre la violence et la guerre, mais à aimer comme il nous à aimer. Il est venu pour servir, non pour être servi dit la Parole de Dieu. Son message de salut et délivrance n’étais pas que pour Israël qui en grande partie les religieux l’ont rejeté et mis à la croix.
Il est venu habiter parmi nous afin que s’accomplisse les Saintes Ecritures et la promesse faite à Abraham en Genèse 22 :18 « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. », les nations, Goïm en hébreu, représente les peuples non hébreu. Puisqu’il l’a fait pour nous, faisons du Seigneur Jésus notre abri tous les jours, réjouissons-nous en lui.
Donc, pour résumé :
Célébrons le Seigneur Jésus chaque jour de notre vie, faisons de lui notre abri et notre refuge. Chaque jour est une fête, mais il est important de rappeler ce que la fête des tabernacles représente pour nous qui avons donné notre vie au Seigneur Jésus, qui l’avons accepté comme notre Sauveur. Il est venu fixer la tente parmi nous pour nous y réfugier. Ce monde, ne deviendra pas meilleur, si vous pouvez le discerner, vous le constaterez. Vous aurez beau manifester pour le rendre meilleur, oui, vous obtiendrez quelques concessions, mais ce monde deviendra pire. Jésus à fixer sa tente, pour que nous répondions a son invitation, vient à la table sous la soucca (la tente). Viens y manger, t’abriter et prendre du repos dans ma présence. Et quand nous voyons la tournure que ça prend, nous avons besoin d’être rassuré, souffler et nous reposer.
La Bible ne nous donne rien de rassurant sur l’avenir, car il a laissé le choix aux hommes de diriger leur vie comme bon leur semble. Il nous a laissé la main, nous voulons nous diriger seul sans lui ?
Voyez ce que ça donne. Pour maintenir la paix, il faut des armes atomiques dissuasives. Ce n’est que cela qui maintient la paix entre nation. Lisons un dernier passage dans l’Evangile de Matthieu 24 :37-44 à quoi ressemblerons les jours à l’approche du retour du Messie : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. 38 Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; 39 et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. 40 Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé; 41 de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. 42 Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. 43 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. 44 C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. ».
Dieu à fixer une tente par l’entremise de son Fils Jésus. Cette arche était fixer et quand le monde à sombrer dans les eaux, les attachent ce sont détaché de l’arche. L’abri sur pour y être sauvé. La perspective de salut, c’est Jésus.
Amen
Roger Delplace