Shemot « Noms »

Parasha (exposé)  שְׁמוֹת֙  « Shemot » 

Lecture du Pentateuque : Exode 1 :1 à 6 :1

Haftarah (les prophètes) : Esaïe 29 :22-24

Lecture messianique : Actes 7 :17-36 ; Jean 4 :38 ;  Jean 16 :21

Il est écrit :       וְאֵ֗לֶּה שְׁמוֹת֙ בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל הַבָּאִ֖ים מִצְרָ֑יְמָה

Vééléh shemot béney Yisraël habayim mistraïm

Et voici les noms des fils d’Israël venu en Egypte

Shemot  שְׁמוֹת֙  « les noms » au pluriel et shem « nom » au singulier (sh 8034).

Sont énuméré ici les noms que porteront les douze tribus futures de la nation d’Israël. Nous avons dit dans la précédente parasha « vayéhi » que le socle avait été posé en ce qui concerne la futur maison d’ « Israël ». Que les noms des douze fils de Jacob soient énumérés, Dieu veut nous montre une continuité.

Les noms, en hébreu « shemot » forme un peuple sur lequel Elohim (Dieu) met l’empreinte de son « Nom ». Shem et un mot primaire (peut-être de 7760  שִׂים  « syim » ou  שׂוּם « soom »  à travers l’idée de position définie et en évidence. Et il donne le sens de « mettre, établir…. ». Les fondations de la maison d’’Israël est construite.

Dieu a établi et va sur la continuité. L’évidence, c’est le socle.

Dans Exode 1 :5 il est écrit « Les personnes issues de Jacob étaient au nombre de 70 en tout. Joseph était alors en Egypte. » Ils sont entré au nombre de 70 personnes en Egypte. Avec la mort de Joseph et la fin d’une époque où les descendants d’Israël jouissaient de la faveur de l’Egypte, un changement crucial marque le début d’un nouveau chapitre rempli de défis et d’intervention Divine

Ce chiffre 70 est la clé de la création du peuple juif. Ce nombres est la clé mais aussi une finalité, un accomplissement. Joseph les avaient établis dans la région de Goshen et ils s’y sont multipliés. Ils devenaient nombreux, même trop nombreux pour le roi qui décréta qu’il avait la de la main d’œuvre gratuite, alors qu’il voulait faire de grande innovation en Egypte pour étaler sa puissance.

Les hébreux avaient un statut privilégié qui disparaissent avec le temps et le changement de dynastie et qui oublie ce que Joseph à fait pour l’Égypte, et ce que Dieu a fait par lui pour sauver l’Égypte de la famine.

La puissance des pharaons Hyskos est  brisée quand les royaumes du nord et du sud se réunissent. Ils forment une seule nation ou sa puissance militaire est au sommet. Elle est très redoutée par ses voisins. L’accession au trône de Séti 1er probablement le nouveau roi de la dynastie, il est écris a son sujet qu’il n’avait pas connu Joseph (Exode 1 :8).

Les anales, dit-ont aussi les chroniques de Joseph étaient perdue et oublié. Ce roi veut innover semble-t-il. Il se centre sur la région fertile de l’Égypte, le long du Nil et entame un vaste programme de construction dont le palais nommé d’après le successeur de Séti, Ramses II. Le Nil c’est ce qui fait vivre l’économie de l’Égypte dans le transport maritime. Pour envisager l’ampleur et le cout des constructions des imposantes citée, il faut de la main d’œuvre. Elle est toute trouvée parmi ces étrangers et immigrés, les hébreux sans nation qui résident dans le pays d’Égypte.

Cette époque nous fait penser curieusement à celle de l’Allemagne nazie sous la coupe d’Hitler. Israël n’a plus de terre, sa terre a été baptisée à l’époque romaine Paelistina comme province romaine.

Dans la parasha « shemot » nous assistons à un changement dramatique des circonstances des Israélites. Ce nouveau roi qui arrive, ne se souvient pas de Joseph et du bien qu’il avait à l’Egypte.

Le roi veut endiguer leurs accroissements en les mettant au rang de l’esclavage avec des travaux très dur. Peut-être se tueraient-ils à la tâche. Mais ils continuaient de croitre, alors Pharaon va décréter un ordre aux sages-femmes, nous lisons « Le roi d’Egypte parla aussi aux sages-femmes des Hébreux. L’une s’appelait Shiphra et l’autre Pua. 16 Il leur dit: «Quand vous aiderez les femmes des Hébreux à avoir leur enfant et que vous regarderez sur le siège d’accouchement, si c’est un garçon, faites-le mourir; si c’est une fille, laissez-la vivre.» 17 Mais les sages-femmes avaient la crainte de Dieu et elles ne firent pas ce que leur avait dit le roi d’Egypte: elles laissèrent vivre les enfants. » (Exode 1 :15-17). Ces femmes faisaient un acte de résistance face à ce roi tyrannique. Ce sont les premiers justes parmi les nations.

Les sages-femmes qui ont désobéi à cet ordre, Dieu leur faisait du bien. Il faisait prospérer leur famille (Exode 1 :21). Alors qu’ils s’accroissent, Pharaon ordonne qu’on jette tout garçon qui naitra dans le fleuve et de laisser vivre les filles.

Le roi rendait la vie amère des hébreux. Nous lisons dans Exode 1 :14 «Ils leur rendirent la vie amère par de lourds travaux avec de l’argile et des briques ainsi que par tous les travaux des champs. Ils leur imposaient toutes ces charges avec cruauté. » Et il est écrit aussi dans Actes 7 :19 «Ce roi s’en est pris avec perfidie à notre peuple et a maltraité nos ancêtres au point de leur faire abandonner leurs enfants pour qu’ils ne survivent pas. »

Le roi leur rendait la vie « amer », le terme hébreu est  מָרַר « marar » qui désigne de l’amertume, affliction, souffrances, provoquer, résister, s’irriter, pleurer.. 2. être fort, fortifier, renforcer (sh 4843).

Il semble que ces épreuves les rendent encore plus fort je pense en raison qu’ils s’accrochaient à l’espérance qu’ils savaient que Dieu les délivrerai et qu’il enverra un sauveur.

Retenons ce mot : AMER

Avec de l’argile :  חֹמֶר  chomer ou homer en hébreu (sh 2563) qui signifie          1. ciment, mortier, argile.

a.      boue.

2.      tas.

a.      gonflement, déferlement

Ce mot « chomer » vient d’une racine primaire חָמַר   « chamar » (sh 2560) qui donne le sens de « bouillir, écumer, fermenter. »

Retenons : FERMENTER

Des briques : לְבֵנָה  « levena » en hébreu (sh 3843) qui signifie brique évidement. Vient d’une racine primaire לָבַן  « lavan » (sh 3835) qui donne le sens de « faire (des briques), briques, blanc, blanchir » et la suite donne une explication qui doit nous éveiller et qui donnera le but final et pourquoi cette souffrance, voyez :

   1.   être blanc.

   a.      (Hiphil).

   1.      rendre blanc, devenir blanc, purifier.

   2.      montrer de la blancheur, blanchir, rendre blanc.

   b.      (Hithpael) devenir blanc, être purifié (moralement)

Retenons : ETRE BLANCHI

Ensuite

Qu’il soit mentionné au début du chapitre 1 verset 5 d’Exode qu’ils étaient au nombre de 70, c’est à ce moment-là que commence les souffrances du peuple juif. Ce chiffre donne aussi le sens a un temps de jugements. Lisons Apocalypse 2 :17 « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises: Au vainqueur je donnerai [à manger] de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc. Sur ce caillou est écrit un nom nouveau que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.’ »

Autrefois quand il fallait désigner si une personne était coupable ou non, on faisait usage de caillou « noir » pour coupable et de « caillou » blanc pour innocent. C’est ce caillou qui justifie et donc le but d’ « être blanchi », c’est la justification.

Revenons au texte dans le chapitre 2 d’Exode.

Nait ensuite Moïse. Sa mère Jokébed, une femme lévite, pour le sauver fit construire un caisson et le confiera sur le Nil. La fille du Pharaon le recueille,  et va l’élever comme son fils à la cours royale, elle fera appeler une nourrice. Il est écrit « Alors la soeur de l’enfant dit à la fille de Pharaon : Veux-tu que j’aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, pour allaiter cet enfant ? » (Exode 1 :7). La sœur en question c’est Miriam, elle alla chercher sa mère. La fille de Pharaon commet un acte de résistance aussi car elle savait que cet enfant était hébreux mais l’a caché à son père.

A mesure que Moïse grandit, il prend conscience de son héritage et un jour, voyant un égyptien battre un hébreu Moïse intervient et tue l’égyptien. Craignant des représailles, il s’enfuit dans le pays de Madian, il épousera la fille de Jéthro, Séphora et devient berger.

Moïse vécut 40 ans jusqu’à ce que le roi meure. Il est écrit «Longtemps après, le roi d’Egypte mourut. Les Israélites gémissaient du fond de l’esclavage, ils poussaient des cris. Leurs appels montèrent du fond de l’esclavage jusqu’à Dieu. 24 Dieu entendit leurs gémissements et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. 25 Dieu vit les Israélites, il comprit leur situation. » (Exode 2 :23-25).

Les fils d’Israël crient à Dieu qui entend leur gémissement, leurs souffrances. La mort de ce roi tyrannique ne mettait pas fin à leur souffrance et ils ont crié à Dieu. Ils appellent au secours que Dieu vienne les délivrer. Et Dieu se souvient de la promesse qu’il a fait à Abraham.

Dans le chapitre 3 d’Exode

Les versets 1 à 3, Moïse remarque un buisson qui brûle au loin mais qui ne se consume pas. Comme ça l’intrigue il décide de se détourner de sa route et de s’en approcher. Quand Moïse se détourne de sa route pour observer ce phénomène, Dieu l’appelle par son nom. Quand Il y répond, l’Eternel lui dit « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu. » (v.6). Le Seigneur se présente comme le Dieu de ses pères, mais aussi comme le Père de ses pères. Un commentaire excellent fait cette remarque dans ce verset ou le Seigneur dit par 3 fois « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ». Parce que Dieu est différent pour chaque personne. Il nous connaît chacun personnellement et il donne une réponse et un amour personnel selon que nous en avons besoin.

Nous vivons chacun notre relation personnelle avec Dieu et elle n’est pas moins intense que l’autre pourtant.

Yeshoua (Jésus) rappelle ce verset d’Exode 3 :6 dans l’Evangile de Marc 12 :26 en parlant de sa résurrection « Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? ».

Dieu a été un Dieu unique pour chaque patriarche, il le sera aussi pour Moïse comme il le sera pour chacun d’entre nous. Il agira selon notre appel personnel comme il n’agira pas avec un autre.

Après avoir ôté ses sandales et s’être approché du buisson, le Seigneur  dit à Moïse qu’il a entendu les gémissements et les pleurs de son peuple dans le pays d’Égypte et lui dit « Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’Israël. » (Exode 3 :10). Mais Moïse conteste et lui dit « Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël ? » (Exode 3 :11). Le Seigneur s’annonce, « Je serai avec toi ». Je serai est très important à comprendre, parce que dans l’étude la racine hébraïque que veut dire ce mot ? On comprend que Dieu révèle qui il est et quel est son nom. Moïse demande quand le peuple lui demandera quel est le nom de celui qui l’envoie, Dieu lui répond « Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle « je suis  » m’a envoyé vers vous. » (Exode 3 :14).

« Je suis celui qui suis » à une forme de présent, de futur et de passer          

אֶֽהְיֶ֖ה אֲשֶׁ֣ר אֶֽהְיֶ֑ה   « éhyé asher éhyé ». Je suis, j’étais et je serai toujours avec toi tel est l’assurance que Dieu veut nous communiquer.

Exode 4 :1-31 Dieu révèle sa puissance à Moïse

Dans ce chapitre nous voyons que Moïse tente de se trouver des excuses. Moïse cherche ses défauts comme obstacles qu’est son problème d’élocution, nous savons qu’il était bègue. C’est justement dans nos  faiblesses que Dieu fait des démonstrations de puissance (voir 1 Corinthiens 1 :27) pour confondre les fortes. Pharaon était puissant et Dieu tente à rassurer Moïse qu’il n’aura pas à trembler devant lui. Aaron sera à ses coté pour parler.

Dieu envoie Moïse en Egypte et en chemin pendant une nuit il veut le faire mourir. Pourquoi ?

Dans Exode 4 :24 nous lisons une intrigue « Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l’Eternel l’attaqua et voulut le faire mourir. »

C’est sa femme Séphora qui va lui rappeler un devoir élémentaire qu’il a oublié d’accomplir, celui de circoncire son second fils qui venait de naitre. La circoncision est le signe de l’alliance que Dieu a contracté avec Abraham (voir Genèse 17 :10-11). Peut-être fut-il pressé d’accomplir la mission qu’il en avait oublié l’essentiel. Notre vocation et notre appel ne doit pas nous éloigner de la fidélité quotidienne. Séphora invite Moïse d’accomplir son devoir de fidélité avant tout. Dieu appel chacun d’entre nous et nous avons des devoirs avant tout à accomplir. Ce n’est pas parce qu’il nous dit d’aller que nous serons bénis si nous faillissions à nos devoirs de fidélité envers lui.

Exode 5 :1-23 Moïse et Aaron se rendent chez le roi d’Egypte, le Pharaon

Verset 1 à 9, Moïse et Aaron se présente devant Pharaon qui ironiquement dit ne pas connaitre l’Eternel. Tout le monde avait peur de Pharaon. Et qui pouvait venir en sa présence et contester devant lui qu’il y avait un autre Dieu que lui sur terre ? Il fallait du courage pour se présenter devant le Pharaon que l’Eternel seul pouvait donner.

Ce que Moïse et Aaron demande était raisonnable, « Le Dieu des Hébreux nous est apparu. Permets-nous de faire trois journées de marche dans le désert, pour offrir des sacrifices à l’Eternel, afin qu’il ne nous frappe pas de la peste ou de l’épée. » (Exode 5 :3).

Il n’est pas encore question ici de laisser partir le peuple définitivement, mais seulement un pèlerinage de 3 jours. Pharaon décide de résister et augmente la charge de travail en réponse, il l’a rend même plus ardue. Il veut faire dresser le peuple hébreu contre Moïse et Aaron. Et c’est ainsi que le diable veut nous faire dresser contre Dieu mais aussi contre notre prochain et nos semblables dans la foi quand nous sommes en souffrance et éprouver.

Dans la suite, après que Pharaon décrète qu’il faut rendre la tâche plus dure  aux hébreux, il obtient ce qu’il voulait. Ils vont trouver Pharaon disant que sa politique est contre-productive, qu’il n’aura pas le même rendement, mais Pharaon est obstiné, il faut que les hébreux se retourne contre Moïse. Sachant que l’exigence de Pharaon est irréalisable, ils savent qu’ils vont souffrir.

Moïse et Aaron s’en culpabilise presque et Moïse n’a d’autres choix que d’en demander la raison à Dieu. C’est là où le diable veut nous emmener, vers la culpabilité.  Le Seigneur n’a pas dit que ce sera facile. Et que ferions-nous ?

Il semble que Moïse doute et c’est normal. Va-t-il baisser les bras ? Evidement que non, il va chercher la réponse auprès de Dieu.

Quand Moïse demanda de laisser partir les fils d’Israël 3 jours dans le désert, Pharaon a augmenté la charge de travail.

Les hébreux devaient aller eux même chercher la paille pour produire la même quantité de brique. Qu’ils devaient aller eux même ramasser la paille pour produire les briques, la paille c’est dans le champ, il représente le monde, la moisson dans lequel le Seigneur nous envoie comme des ouvriers. Yeshoua (Jésus) dit « Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. » (Jean 4 :38).

Dans la parasha vayéhi nous avions dit que Joseph s’était arrêté à l’aire d’Athad et avait observé 7 jours de deuil à cet endroit (Genèse 50 :10). Cette aire, était une place publique ou l’on y battait les gerbes pour extraire le grain. Le mot « aire » en hébreu se dit גֹּרֶן « goren » (sh 1637) Et le mot אָטָד  « Athad » (sh 329) donne le sens de « épine », «ronce, épine, buisson d’épines. »

Prophétiquement, nous savons que cela fait allusion au sacrifice de notre sauveur, mais que le blé soit battu et qu’il y a cette référence au buisson d’épine, cela nous fait penser à la rencontre de Moïse devant le buisson ardent et la souffrance du peuple hébreu avant d’être sauvé par Elohim.

Lecture de la haftarah : Esaïe 29 :22-24

« C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel à la maison de Jacob, Lui qui a racheté Abraham : Maintenant Jacob ne rougira plus, Maintenant son visage ne pâlira plus. 23 Car, lorsque ses enfants verront au milieu d’eux l’oeuvre de mes mains, Ils sanctifieront mon nom; Ils sanctifieront le Saint de Jacob, Et ils craindront le Dieu d’Israël; 24 Ceux dont l’esprit s’égarait acquerront de l’intelligence, Et ceux qui murmuraient recevront instruction. »

La lecture de la haftarah conclut très bien l’idée de l’instruction de cette parasha. Derrière l’épreuve ici, la parasha nous parle de rachat, nous avons l’image de la justification, c’est le but.

Ce que nous devions retenir comme mot :

  1. Marar מָרַר : Amer, Pharaon « leur rendirent la vie amère » (Exode 1 :14)
  2. Chomer (homer) חֹמֶר : Fermenter « par de rudes travaux en argile »
  3. Levenah לְבֵנָה : Blanchi « et en briques »

Quand nous prenons chaque première lettre : mem, chet et lamed, ces lettres forment le mot  מָחֹול « machol » qui signifie « danse » (sh 4235), vient du même mot que « machol » (sh 4234) qui donne le sens de « danse, branle, manifestation de joie. » qui vient de la racine primaire de  חוּל ou חִיל  « chol » ou « chyil » (sh 2342) qui va dans le sens de « attendre, saisi d’angoisse, engendrer, danser, danseuse, blesser, retomber, trembler, être effrayé, transpercer, mettre bas, réussir, enfanter, espérer, être né, douleurs, se tordre, souffrir, fondre, tremblement, … ;

1.      tordre, tourner sur soi, danser, se tordre, craindre, trembler, douleurs de l’accouchement, être dans l’angoisse, être peiné.

      a.      attendre anxieusement.

      b.      être né.

      c.      souffrir la torture.

      d.      être dans la détresse.

Que comprenons-nous ici et le but de ces épreuves ?

Yeshoua (Jésus) dit dans l’Evangile de Jean 16 :21 « La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. »

Ici c’est une nation qui est sur le point de naitre. Quand les fils d’Israël seront délivrés, nous le savons, ils passeront 40 ans dans le désert et ce chiffre 40 est pratiquement la même période pour une femme enceinte. La grossesse dure en général 40 semaines, l’équivalent à 9 mois. Elle est sur le point d’enfanter, elle éprouve de la tristesse, de la souffrance quand elle sur le point de mettre au monde son enfant mais une fois né, elle n’éprouve plus de souffrance, elle est dans la joie.

Le but de ces épreuves, c’est que Dieu attend que nous l’appelions et il va nous faire montrer une démonstration de puissance.

Ces trois points clé, nous préparent à la Pâque. Yeshoua (Jésus) est mort sur la croix, il a pris nos fautes, nos péchés (Colossiens 2 :14 ; 1 Pierre 2 :24 ; 1 Pierre 5 :7). Il nous invite à nous décharger sur Lui.

Le Seigneur nous appelle à le sanctifier et il est sûr que lui s’occupera largement de nous par des œuvres démonstrative de puissance.

Amen

Roger Delplace

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