Beshalach – Il renvoya
Parasha n°16 : Beshalah בְּשַׁלַּ֣ח Exode 13 :17 à 17 :15
Haftara : Esaïe 4 :5 ; Esaïe 50 :11 ; Esaïe 31 :4
Lecture messianique : 1 Corinthiens 10 :13 ; Apocalypse 15 :1-4 ; Jean 6 :35-51
Beshalah בְּשַׁלַּ֣ח , la racine primaire est shalah שָׁלַח (sh 7971) qui donne le sens de « laisser partir », « envoyer au loin ». La lettre Beth בּ semble montrer une volonté de Pharaon d’envoyer au loin les fils d’Israël.

Nous avons a été proche d’un tel accord dans l’Allemagne nazie de 1933-45 d’envoyer les juifs vers Madagascar mais à la conférence de Wansee, Reinhard Heydrich conclu à une solution connue sous le nom de « solution finale » qu’Himmler exécutera par la mise en œuvre de l’extermination des juifs en Allemagne et dans les pays conquis. C’est un projet à la base venu de Pologne comme en France dans le milieu des années 1930 de mettre les juifs à l’abri de la montée du nazisme en Europe. Mais la défaite de la France aurait changé les plans qui furent abandonné. Le projet aurait été de déporté environ 4 millions de juifs vers l’ile de Madagascar. Est-ce que cela était faisable ?
Des historiens considèrent que Madagascar désignait à mot couvert l’extermination des juifs.
Enfin, dans la parasha précédente « Bo » nous avons assisté à la conclusion dramatique de la dixième plaie culminant par la mort des premiers-nés égyptiens. Pharaon, accablé par la mort de son fils premier-né et héritier de la cours royale cède et permet finalement aux israélites de quitter l’Egypte, même les citoyens égyptiens les pressaient de partir.
Dans la deuxième partie du chapitre 13 à partir du verset 17 l’Eternel dit à Moïse de prendre un autre chemin, il ne fait pas monter les israélites par le nord en direction du pays des Philistins. Ils ne sont pas prêts à la guerre et Dieu se dit que « «Le peuple pourrait éprouver des regrets en rencontrant la guerre et retourner en Egypte.» (Exode 13 :18). Ils doivent prendre le chemin qui les conduit vers la mer des roseaux et emporter avec eux les ossements de Joseph pour l’enterrer en terre Sainte près de ses pères.
Nous l’avons vu dans la parasha précédente, l’Eternel avait mis le peuple en sécurité à Souccoth סֻכֹּות qui signifie nous le savons, « tente, cabane .. » (Sh 5523) et « abri » (sh 5521).

Ils se mettent en marche de Souccoth en direction de la mer des roseaux. Une carte ci-dessus indique le chemin probable emprunté par Moïse qui n’est pas remonté par le nord en direction plus directe vers le pays des Philistins qu’ils auraient eu à combattre.
Une colonne de nuée le jour et une colonne de feu la nuit guide le peuple. Ce n’est pas Moïse qui montre le chemin, mais l’Eternel lui-même. Dieu conduit le peuple devant une épreuve de foi quand ils se retrouveront devant la mer des roseaux : Compter sur le secours de Dieu, vous n’aurez pas à combattre, il y a des combats que vous ne devez pas mené, c’est l’affaire de Dieu.
Il est écrit dans Exode 13 :21-22 « L’Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher jour et nuit. 22 La colonne de nuée ne se retirait pas de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. »
Une colonne, en hébreu בְּעַמּ֤וּד « beamoud » (sh 5982) donne le sens aussi de « pilier » et aussi (sh 5975) « habiter, paraître, subsister, retenir… »
Une nuée (sh 6051) עָנָן « anan » (sh 6051) donne le sens de « nuée, nuage… » mais aussi, du même mot « anan » (sh 6052) donne le sens de « Il a couvert ». Ce nuage est une colonne de fumée, c’est un nuage remplie de la gloire de Dieu qui marchait devant les Israélites, ce nuage est une couverture protectrice surnaturelle de Dieu.
Au moment du départ de Souccoth vers « Etham, à l’extrémité du désert » (Exode 13 :20) la colonne est devant, c’est Dieu qui indique le chemin.
Une colonne de feu : בְּעַמּ֥וּד אֵ֖שׁ לְהָאִ֣יר béamoud esh lé’ha.iyr. C’est un feu surnaturel. Esh אֵ֖שׁ parle d’un feu et suivi du mot לְהָאִ֣יר lé’ha.iyr, cette phrase nous parle d’un feu éclatant. Il y un verset dans Esaïe 50 :11 qui dit en français « Voici, vous tous qui allumez un feu, Et qui êtes armés de torches, Allez au milieu de votre feu et de vos torches enflammées ! ». « Allez au milieu de votre feu », en hébreu « lékhou béor eshkhem » donne : « Marcher à la lumière de votre feu ». L’Eternel nous invite à marcher selon sa lumière.
Ils campèrent à Etham (Exode 13 :20), Etham signifie « avec eux » (sh 864). Cela rassure de savoir que l’Eternel est avec nous. Ce lieu se trouve au nord des lacs Amers selon suggestion mais controversé.
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Dans le chapitre 14 d’Exode.
L’Eternel demande à Moïse de lever le camp et de camper « devant Pi-Hachiroth » פִּי הַחִרֹת qui signifie « lieu des prés », « lieu où pousse le jonc» (sh 6367), « entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal-Tsephon; c’est en face de ce lieu que vous camperez, près de la mer. » (Exode 14 :2). « Pi » en égyptiens vient de פֶּה « péh » en hébreu (sh 6310) qui signifie « bouche, bec, consulter, manger, ouverture, au fil, au tranchant » et d’une racine primaire « pa’ah » פָּאָה (6284) « emporterai », « fendre en pièces, rompre en morceaux, briser. »
Le mot bouche « péh » peut-être défini comme la gueule d’un animal. Retenez, vous comprendrez pourquoi je souligne ce point et vous verrez quel est le nom ou le surnom de celui qui agi et ce que cela symbolise.
Pharaon apprend et croit que les hébreux se perdent dans le désert. Il est écrit « Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l’égard du peuple. Ils dirent : Qu’avons-nous fait, en laissant aller Israël, dont nous n’aurons plus les services ? » (Exode 14 :5). Il part à leur poursuite rassemblant une grande armée, voir pratiquement toute l’armée même d’Egypte. Et première réaction des hébreux quand ils voient s’approcher l’armée, ils commencent à murmurer. Devant la peur, ils se disent qu’il était préférable de mourir en Egypte. « Laisse-nous servir les Egyptiens, car nous aimons mieux servir les Egyptiens que de mourir au désert ? » (Exode 14 :12). Et Moïse répond « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Eternel va vous accorder en ce jour; car les Egyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. 14 L’Eternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. » (Exode 14 :13-14).
Ne craignez rien, votre délivrance arrive, Dieu combattra pour vous. Peut-ont le croire dans ces moment pareil ? Même s’ils ont vu la puissance de Dieu à l’œuvre, il subsiste toujours une part de doute et peur devant la menace qui guette.
D’ailleurs quand les israélites sont partis vers la direction de Pi hachirot, la nuée et la colonne de feu allait au-devant d’eux comme un guide. Cela nous rappelle que Yesoua (Jésus) est le chemin, il est celui qui nous dit « suit moi » (Matthieu 8 :22 ; Matthieu 9 :9 ; Jean 1 :43).
Mais la maintenant, la colonne de feu et la nuée sont derrière protégeant le peuple pendant qu’ils traverseront la mer. Dieu se place entre le camp égyptien et Israël, l’armée de Pharaon ne peut les atteindre. Alors l’Eternel demande à Moïse de lever son bâton et de tendre la main et fendre la mer. Israël entrera à pied sec dans la mer, il y a deux murailles de mer et le chemin et entre les deux. C’est comme si nous marchons au milieu des ténèbres comme le Psaumes 23 :4 dit « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. » Il endurcira le cœur de Pharaon pour que son armée et lui parte à leur poursuite. Un vent violent souffle toute la nuit « Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. » (Exode 14 :22).
L’armée de Pharaon entre après eux et c’est difficile pour les militaires car Dieu les enfermes dans un piège. Les roues des chars se brisent, « Les Egyptiens dirent alors: Fuyons devant Israël, car l’Eternel combat pour lui contre les Egyptiens. » (Exode 14 :25). C’est Dieu qui combat contre l’Egypte. Dieu demande à moïse d’étendre la main et les eaux se refermeront sur les égyptiens.
Il est difficile de déterminer le parcours exact vers la mer des roseaux. Certaines cartes établisse Etham et Pi-Hachiroth aux environs des lacs Amers, d’autres théologiens et scientifique suggère que le passage de la « mer rouge » se situe à la pointe du golfe de Suez.

La mer s’est refermée sur l’armée de Pharaon qui s’était lancé à la poursuite des hébreux.
Exode 15
Dans le chapitre 15 nous voyons les israélites chanter un cantique, c’est le cantique de la délivrance, le cantique de Moïse que les saints après le son de la dernière trompette et la délivrance venue chantent aussi (voir Apocalypse 15 :1-4). Ce chant est connu sous le nom de « Chant de la mer ». Remarquez que dans l’Apocalypse chapitre 15, c’est sur une mer de verre que les saints traversent et chantent aussi.
Dans Exode 15 :4 il est écrit « Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée; Ses combattants d’élite ont été engloutis dans la mer Rouge. » Je veux souligner ce que représente la phrase « la mer Rouge », en hébreu בְיַם־סֽוּף « bayam souf »
La mer est יַם « yam » en hébreu. Mais aussi, « yam » vient d’une racine qui donne le sens de « rugir » (sh 3220). Retenons le mot rugir.
Ensuite סֽוּף « souf » défini par « rouge » dans le verset, en hébreu « souf » (sh 5486) donne le sens de « effacer, anéantir, périr, en finir, disparaître, détruire ». Retenons « anéantir ».
Maintenant, regarder ce que symbolise cet arrêt au campement de Pi-Hachirot et devant la mer rouge.
Nous avons souligné que le mot « Pi » en hébreu et « péh » פֶּה (sh 6310) qui signifie « bouche, bec, consulté, mangé, ouverture ». Je rappelle que ce mot vient d’une racine primaire « pa’ah » פָּאָה (6284) « emporterai », « fendre en pièces, rompre en morceaux, briser. ».
Ensuite nous avons vu que la mer est « yam » qui donne le sens de « Rugir »
Ouvre, la bouche, manger, fendre en pièce. Rugir, anéantir. C’est la caractéristique d’un lion. Le lion est le symbole de la tribu de Juda (Genèse 49 :9) connue comme la tribu royale. Aussi dans Esaïe 31 :4 le Seigneur dit « Car ainsi m’a parlé l’Eternel : Comme le lion, comme le lionceau rugit sur sa proie, Et, malgré tous les bergers rassemblés contre lui, Ne se laisse ni effrayer par leur voix, Ni intimider par leur nombre; De même l’Eternel des armées descendra Pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline. ».
Ce verset résume très bien la profondeur de ce que symbolise l’endroit « Pi-Hachirot » et « la mer Rouge ». Le lion rugit, ouvre sa gueule pour manger, fendre en pièce dans sa gueule et anéanti sa proie. Ce lion fait référence au : Le lion de Juda.
Alors les hébreux poursuivent leur route dans le désert de Schur pendant 3 jours. Ils se plaignent du manque d’eau et de nourriture et Dieu pourvoira à leur besoin en adoucissant les eaux amères de מָרָה « Mara ». Ce mot signifie « amer, amertume » (sh 4785). Dieu montre un bois à Moïse qu’il doit jeter dans l’eau et elle deviendra douce. C’est ce bois que l’Eternel indique.
Est-il possible qu’un morceau de bois puisse adoucir l’eau amère ?
On connaît en Inde, sur la côte de Coromandel, un arbre nommé hellimaram qui a la propriété d’adoucir l’eau amère.
Ferdinand de Lesseps principalement connu pour avoir dirigé la construction du canal de Suez en Egypte au début du 19iè siècles écrivait « que les Arabes se servent dans ce but d’une espèce d’épine-vinette » (voir Hours with the Bible, de Geikie). Cette plante adloucit l’eau.
Certains assimileront ce bois à l’image de la croix d’où Yeshoua (Jésus) adoucit nos afflictions. Mais encore, ce qui est important de souligné, il est écrit dans Exode 15 :25 « Ce fut là que l’Eternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu’il le mit à l’épreuve. » Dieu donne des lois et des ordonnances, rien de difficile. Il dit au verset 26 « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens; car je suis l’Eternel, qui te guérit. »
Dieu met notre foi à l’épreuve, les hébreux seront mis à l’épreuve et nous demande de lui faire confiance au lieu de murmurer. Nous devons lui faire connaitre nos besoins au lieu de nous plaindre. Dieu veut parfaire notre vie en joie et non en amertume. Une racine du mot « mara » donne aussi le sens de ce que le peuple à fait. C’est-à-dire qu’ils étaient irrité contre Moïse « mécontent, furieux, furibond » (sh 4751). Alors le Seigneur leur montre un signe de confiance, il montre qu’il prendra soin d’eux, ils n’auront jamais faim et ni soif. Yeshoua (Jésus) dit « Quiconque boit de cette eau aura encore soif; », ces eaux amers amplifie notre soif mais l’eau que Yeshoua nous donne, il dit « mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4 :13-14).
Chapitre 16
Mais encore, au début du chapitre 16, ils partent d’Elim vers le désert de Sin en direction du Sinaï et ils murmurent contre Moïse. Ils se souviennent en Egypte « quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude. » (Exode 16 :3).
Et Dieu répondra à leurs besoins en envoyant la manne du ciel, le pain du ciel. Avec une ordonnance spécifique pour l’observation du shabbat. Dieu fera pleuvoir pendant 6 jours le pain du ciel et cela durant les quarante années qu’ils passeront dans le désert. Il devra être consommé le jour même, le pain ne se conserve pas, il devient moisi le lendemain. Le sixième jour, il y aura le double de pain car le septième jour on ne pourra faire aucune activité, il ne moisira pas. Le septième jour est un jour Saint. Mais Dieu les met à l’épreuve pour voir s’ils marcheront ou non selon Sa loi (Exode 16 :4-5).
Dieu envoya aussi des cailles car il avait entendu le peuple murmurer contre Moïse et Aaron. Ils dirent au peuple « que sommes-nous, pour que vous murmuriez contre nous? » (Exode 16 :7). Il est écrit dans l’épitre de Jacques 4 :1-3 « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? 2 Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. 3 Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. »
Au lieu de prier l’Eternel, ils sont dans l’irritation et le murmure contre le serviteur de Dieu comme si c’était lui qui allait agir. Dans ce sens ils demandent mal, mais l’Eternel répond quand même dans le cas ici. Et ce que nous constatons, c’est que Dieu les mets à l’épreuve pour qu’ils voient que ce n’est pas Moïse et Aaron qui pourvoit mais c’est Elohim (Dieu), YHVH.
La manne, est l’image de celui qui dit « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ». Lisons ces verset de Jean 6 :49-51 « Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. »
Yeshoua (Jésus) est notre pain et il faut remonter plus haut dans les versets de l’Evangile de Jean 6 :35-37 Yeshoua (Jésus) dit « Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 36 Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. 37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; »
Le Seigneur nous dit clairement qu’il prendra soin de nous si nous allons vers Lui. C’est-à-dire qu’au lieu de murmurer contre le serviteur de Dieu, nous devons nous approcher nous même du Seigneur avec foi.
Chapitre 17
C’est encore dans le chapitre 17 que les hébreux manquent encore de confiance, ils manquent d’eau et cherchent querelle à Moïse. Et reprochent encore « Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Egypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux ? » (Exode 17 :3). C’est ce que doivent endurer de nombreux serviteur de Dieu encore aujourd’hui. L’analyse des quatre premiers versets montre la violence à laquelle Moïse est confronté. Il dit à l’Eternel « Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront. » (Exode 17 :4). Ils en sont à ce point, oui.
Mais encore le Seigneur répondra, nous sommes au rocher d’Horeb.
Rappelez-vous que les pasteurs ou les prophètes sur qui nous mettons bien souvent la pression ne sont que des hommes au service de Dieu, ils ne sont pas Dieu et ne pourraient eux même répondre à vos besoins. Vous devez avoir confiance en votre Dieu, le pasteur ne délivre pas, ne sauve pas et ne pourvoit pas mais Dieu oui.
Il est écrit « L’Eternel dit à Moïse : Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d’Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche ! 6 Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël. 7 Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d’Israël avaient contesté, et parce qu’ils avaient tenté l’Eternel, en disant : L’Eternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas? » (Exode 17 :5-7).
Ce rocher était le Christ dit Paul dans 1 Corinthiens 10 :4.
Amalek combat Israël
Israël est confronté à sa première bataille contre Amalek (Exode 17 :8-13). Cette attaque, vient juste après la contestation des hébreux contre Moïse. Israël s’en trouve affaiblie est fragilisé par les divisions. Comprenez que notre adversaire le diable attend ce moment aussi si nous marchons dans la contestation et la division.
Il est écrit « Amalek vint combattre Israël à Rephidim. 9 Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. » (Exode 17 :8-9).
Nous pensons bien que Moïse était là-haut comme un intercesseur, il priait et il avait avec lui Aaron et Hur pour le soutenir quand il faiblissait. Nos conducteurs ont tant besoin de cette aide et soutien aussi, ils ne peuvent tout faire seul. Enfin, l’avantage sur l’ennemi était lié à la position de Moïse, quand il levait les mains avec son bâton. Imaginer que le combat a duré du matin jusqu’au coucher du soleil, il avait les bras pesant. Quand ses bras faiblissaient, Amalek avait le dessus et quand il avait les bras levé, Israël avait le dessus, il avait besoin qu’on lui soutienne. Nous avons besoin du soutien des uns et des autres.
Dans le spirituel, Moïse est dans un combat et nous devons nous souvenir que Yeshoua (Jésus) avait demandé à ses proches collaborateurs, ses disciples de prier avec lui quand il menait le combat dans le jardin de «Gethsémané » pour rester dans la volonté de Dieu avant qu’il ne soit arrêté et livré au sanhédrin pour le condamner à mort (Matthieu 26 :36-46). Il avait besoin de soutien mais ses disciples s’endormaient.
En résumé, une idée profonde émerge de la parasha « Beshalach ». C’est le concept de la foi profonde et d’une dépendance en la provision Divine. Jusque-là, le voyage des israélites et marqué par des moments de doutes et de peur et chaque défis est relevé par Dieu par une démonstration de puissance, mais encore, Dieu prend soin de nous.
La séparation de la mer rouge, Dieu fournit eau, pain et viande, il donne la victoire sur Amalek. Cela doit nous rappellent l’importance de la confiance en Dieu dans ses plans Divin. Cette parasha nous encourage à réfléchir sur nos propres vies en reconnaissant que même en période d’incertitude, nous sommes soutenus par une force bien supérieur qui nous guident et nous soutiens.
Nous vivrons des temps difficile, mais le Seigneur assure qu’il est avec nous.
Le serviteur de Dieu n’est pas Dieu, ne murmurons pas, cherchons la face de l’Eternel et ayons confiance en sa providence.
Amen
Roger Delplace
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