Bo – Va
Parasha n° 15 : Exode 10 :1 à 13 :16
Haftara : Jérémie 46 :13-28 ; Esaïe 9 :1
Lecture messianique : Jean 6 :14-20 ; Luc 21 :20-36 ; Matthieu 24 :32
La lecture de la parasha בֹּוא « Bo ». Signifie « viens » mais est généralement traduit pas « Va ». (sh 935).
Dans la précédente parasha, une question était posée : Est-ce que Dieu a endurci volontairement le cœur de Pharaon ?
Nous allons lire Exode 10 :1 pour commencer « L’Eternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, car j’ai endurci son coeur et le coeur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d’eux. »
Dieu a-t-il endurci volontairement le cœur de Pharaon ?
Remarque que ce n’est pas seulement Pharaon à qui le cœur est endurci, mais aussi ceux de ses serviteurs. A ce moment, ils ne sont plus capables de juger ce qui est bon de faire, ils sont aveuglés par leur entêtement, alors Dieu va agir en son cœur pour que sa Gloire éclate et qu’on s’en souvienne.
En hébreu nous pourrions traduire le verset :
וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה בֹּ֖א אֶל־פַּרְעֹ֑ה כִּֽי־אֲנִ֞י הִכְבַּ֤דְתִּי אֶת־לִבּוֹ֙
« vayomer YHVH el Moshé bo el Paroh ky anyi hikhbad’ti et libbo»
En français : « Et YHVH parla à Moïse va vers Pharaon car j’ai rendu lourd, pesant, endurci, honorer, glorifier…. Son cœur » verbe hifil traduit généralement par « faire » et « rendre ».
Au départ, il ne s’agit pas de glorifier le cœur du Pharaon. La racine de ce mot « hikhbad’ti » est כָּבַד kavad ou כָּבֵד kaved (sh 3513) qui va dans le sens de « riche, énorme, considéré, être appesanti, charger, endurcir, faire éclater la gloire, honorer, être glorifié, glorieux, traiter avec honneurs, hommages ».
Mais de quelle richesse ou de quelle gloire s’agit-il ?
Il faut revenir sur ce mot כָּבַד « kavad » que nous avons vu plus haut qui donne le sens d’être rendu « riche, endurci, glorieux… » Évidement dans le mauvais sens du terme Genèse 18 :20 va employer ce même terme « Et l’Eternel dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme ». Enorme = כָּבַד kavad.
Dieu va faire en sorte que Pharaon est convaincu qu’il est dans le bon, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu sur terre et c’est lui. Qui est donc cet YHVH que Moïse lui a présenté ? « Je ne savais pas qu’il y avait un autre dieu que moi » pourrait lancer ironiquement Pharaon à la cours et à ses serviteurs. Qui pourrait prendre un homme si timide et qui bègue à chaque fois au sérieux comme Moïse ?
L’apôtre Paul écrit dans 1 Corinthiens 1 :27-29 « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes;…… afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. »
Dieu rend son cœur riche, mais ce n’est pas toujours synonyme de bonne chose. La gloire de Dieu sur Pharaon l’appesanti, il est chargé. Le Proverbes 26 :1 dit « Comme la neige en été, et la pluie pendant la moisson, Ainsi la gloire ne convient pas à un insensé. »
Dans d’autre verset tel que Exode 8 :11, il est écrit « Pharaon, voyant qu’il y avait du relâche, endurcit son cœur », il glorifie ici son cœur, parce qu’il s’estime être ce qu’il a toujours appris, il est « Dieu sur terre ».
D’autres versets montrent que dans un premier temps Pharaon se glorifie lui-même et c’est ce qu’il tente de démontrer à son peuple. Il est obtus et on le prendrait pour un faible s’il s’abaisse devant le Dieu du ciel, son obstination est un blasphème. Alors Dieu passe à l’étape supérieur afin que au travers de ce qui va se dérouler, l’Egypte et Israël verra que c’est YHVH qui agit et qui il est (Exode 10 :2). Les 7 premiers fléaux semblent ne pas avoir été suffisants pour convaincre Pharaon.
Moïse va vers Pharaon donc, et l’avertit que s’il ne laisse pas partir YHVH enverra les sauterelles sur tout le pays (Exode 10 :3-7). Les invasions de sauterelles sont un des plus grands fléaux dans les pays de l’orient et d’Afrique. Un nuage de sauterelles de plusieurs millions, mange tous sur leur passage.
Nous reprenons la suite des plaies, nous en avons vu 7 dans la parasha précédente.
Les sauterelles :
8. La 8ie plaie, les sauterelles : avait pour but de juger Sobek, Ra, Shu, Geb, et Osiris.
Les serviteurs du Pharaon plus lucide voient que le Dieu des hébreux est plus puissant. L’obstination de Pharaon l’enferme dans un piège qu’il ne pourra plus arrêter.
Pharaon accepte de laisser partir les hébreux mais seulement les hommes. Malgré les avertissements, il tente de toujours garder la main. Les princes de ce monde cherchent le compromis avec l’Eglise en disant qu’elle doit évoluer selon notre temps. La bible est pratiquement dépassée selon leurs modes de vie. Ce qui est abomination n’est plus car nous devrions évoluer avec notre temps.
Yeshoua dit dans Matthieu 10 :15 « Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là. »
Ici, Yeshoua met en garde et fait une prédiction des dangers qu’ils courront s’ils s’obstinent dans la désobéissance, le blasphème et le péché. Plus la connaissance de Dieu est grande, plus la culpabilité l’est aussi pour ceux qui rejettent sa grâce. (Matthieu 11 :24 ; comparez Luc 12 :47,48). Ce que Dieu fait, il leur enlève le pain de la bouche en s’attaquant aux fruits et aux récoltes dans cette plaie. Pharaon est ses serviteurs sont dans une phase de jugement maintenant.
Voyez-vous tout le bien que Joseph avait fait pour l’Egypte, ou dans un plan stratégique Dieu avait sauvé le pays de la famine et était même devenu prospère, mais maintenant l’Egypte tourne le dos au Seigneur et en subi les conséquences. Les sauterelles אַרְבֶּה « arbéh » (sh 697), la racine primaire de ce mot est רָבָה « rabah » (sh 7235) qui donne le sens de « multiplier, augmenter, croître, s’accroître, beaucoup, accumuler,…. » Le péché de l’Egypte est énorme alors et il est devenu quand Pharaon avait le projet de faire périr tout comme Hitler les israélites par le travail.
Pharaon voulait que ce fléau s’arrête, sans toutefois se préoccuper de ses péchés. Il voulait être libéré de cette épreuve des sauterelles et non pas de la dureté de son cœur, ce dernier état étant le plus dangereux
Continuons vers la 9ie plaie.
Pharaon n’accorde que le départ des hommes seulement, mais Moïse se refuse à aucun compromis. Alors on passe à une étape supérieure encore.
Les ténèbres :
9. La plaie des ténèbres : avait pour but de juger Nut, Hathor, Amun-Ra, et le sacerdoce égyptien.
Dieu endurcit le cœur de Pharaon et ne laisse pas partir son peuple.
Il est écrit dans Exode 10 :21-23 « L’Eternel dit à Moïse : Etends ta main vers le ciel, et qu’il y ait des ténèbres sur le pays d’Egypte, et que l’on puisse les toucher. 22 Moïse étendit sa main vers le ciel; et il y eut d’épaisses ténèbres dans tout le pays d’Egypte, pendant trois jours. 23 On ne se voyait pas les uns les autres, et personne ne se leva de sa place pendant trois jours. Mais il y avait de la lumière dans les lieux où habitaient tous les enfants d’Israël. »
Les ténèbres, חֹשֶׁךְ « choseekh » (sh 2822) donne le sens de « ténèbre, obscurité, calamité, ignorent, lieu caché ». Dieu leur cachent le soleil qu’ils adoraient, et leur dieu Osiris ne peut chasser les ténèbres, ils sont dans l’effroi, dans la peur. Dieu leur cachent la lumière mais aussi la vue sur leurs dieux Ra et Osiris. Les ténèbres sont le signe de la mort qui approche bientôt si Pharaon s’obstine.
La lumière est cachée mais pas pour les enfants de Dieu, une lumière brille pour eux. Nous lisons dans Esaïe 9 :1 « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière a brillé. ».
Les disciples de Yeshoua avaient embarqué en pleine nuit dans une barque pour rejoindre Capernaüm de l’autre côté de la rive, une tempête s’est levée et il faisait très obscur. Ils ont vu un homme qui marchait sur l’eau et les disciples eurent peur, mais Yehsoua les rassurent en disant «C’est moi, n’ayez pas peur!» (Jean 6 :14-20).
N’ayez pas peur au milieu de l’obscurité qui se lève. Les jours semblent incertains pour ceux qui demeurent dans l’aveuglement et se refuse de voir la vérité et d’accepter la grâce qui leur est offerte, mais nous, le Seigneur Yeshoua est notre lumière qui nous dit « N’ayez pas peur, je suis avec vous au milieu de la tempête et de l’obscurité ».
Il y eu trois jours et trois nuit d’obscurité, même la lune ne transperce pas les ténèbres.
Pharaon fait appeler Moïse et Aaron en leur signifiant que les hébreux peuvent partir, mais refusent que le bétail les suive. Moïse réplique « C’est toi-même qui nous fourniras les animaux pour les sacrifices et les holocaustes à notre Dieu 26 et, en plus, nos troupeaux nous accompagneront. Pas une bête ne restera ici, car nous choisirons dans notre cheptel des victimes pour les offrir à l’Eternel notre Dieu. » (Exode 10 :25-26).
Pharaon en colère, averti Moïse de mort s’il se présente encore devant lui. Pharaon a choisi.
10. La dixième plaie, mort des premiers-nés : avait pour but de juger les dieux Heka, Isis, Min, Horus, Bes, Seker et le Pharaon.
Moïse se trouve encore en présence de Pharaon lorsque le Seigneur lui parle d’un dernier fléau. Il est écrit dans Exode 11 :1 « L’Eternel dit à Moïse: «Je vais faire venir encore un fléau sur le pharaon et sur l’Egypte. Après cela, il vous laissera partir d’ici. Lorsqu’il vous laissera enfin partir, il vous chassera même d’ici ».
Lorsqu’il vous laissera « enfin partir », ce mot en hébreu כָּלָה « kalah » (sh 3615) donne le sens d’ « achever », « accomplir, cesser, consumer, déterminer, finir, manquer, être complet, être accompli… ». C’est terminer pour Pharaon, la dixième plaie, c’est Dieu qui agit directement contre Pharaon. En effet, dans les différentes plaies, Moïse avait usage de son bâton mais pas ici. Le chiffre dix ici parle d’achèvement, l’accompli parfait, l’essence de Dieu.
Donc littéralement on pourrait dire, « lorsque j’aurai tout accompli, il vous chassera ».
Exode 11 : 2-3 il est écrit « Dis au peuple de demander chacun à son voisin – et chacune à sa voisine – des objets en argent et en or.» 3 L’Eternel gagna la faveur des Egyptiens au peuple. ». Ces versets nous montrent que les hébreux comptaient des égyptiens comme voisin, ce mot donne le sens aussi le sens d’ « ami ». Des hébreux entretenaient des relations amicales avec leurs voisins égyptiens. Le Seigneur avait dit a Abraham que ses descendant seront esclave et qu’ils seront affligé pendant 400 ans, et quand la nation sera jugée, ils sortiront avec des grand biens (Genèse15 :13-14). Ils avaient des amis et il semble que des égyptiens sont partis avec eux.
Il est écrit qu’ils doivent emprunter des « objets », certaines versions vont traduire ce mot en hébreu כְּלִי « kéliy » (sh 3627) par « vase ». Paul écrit dans 2 Timothée 2 :21 «Si donc quelqu’un se purifie de ces choses, il sera un vase d’usage noble, saint, utile à son maître, prêt pour toute oeuvre bonne. »
Dieu s’est d’abord choisi un peuple en Abraham et l’a séparée pour Lui (Esaïe 43 :20-21 ; Lévitique 20 :24) et en faire un peuple saint.
Nous l’avon vu, « kéliy » כְּלִי « objet, vase… » vient d’une racine primaire כָּלָה « kalah » (sh 3615) qui donne le sens d’« être complet ou accompli. »
Pendant les générations d’Abraham à Jacob, Dieu s’est préparé un peuple. Comme l’argile, il l’a modelé, détruit, recommencer, éprouver et fini. Paul écrit aux Romains de l’œuvre que Dieu fait avec son peuple et pourquoi il le fait. Il dit « Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu? L’objet dira-t-il à celui qui l’a façonné: «Pourquoi m’as-tu fait ainsi?» 21 Le potier n’est-il pas le maître de l’argile pour faire avec la même pâte un ustensile d’un usage noble et un ustensile d’un usage méprisable? » (Romains 9 :20-21). Et au verset 23 « Et que dire s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de compassion qu’il a d’avance préparés pour la gloire? »
Le potier fait les choses excellente et à la perfection et cela se retrouve dans l’une des racines qui annonce un mariage. Le terme hébreu כַּלָּה « kalah » (sh 3618) donne le sens de « belle fille, fiancée, épouse » et aussi de « mariée, belle-fille. » Ce mot hébreu tire son origine du verbe כָּלַל « Kalal » (sh 3634) qui signifie : « compléter, parfaire, rendre parfait, mais aussi couronner, orner. »
Au travers des épreuves, Dieu s’est préparé une fiancée selon Jérémie 2 :32 mais elle l’a abandonné. Mais Osée 2 :14-23 assure que dans les temps futur, le fiancé parlera à son cœur, il l’a séduira à nouveau « J’enlèverai de sa bouche les noms des Baals… » « Je te fiancerai à moi pour toujours ».
Dans le chapitre 11 :4-8 Moïse annonce une terrible nouvelle après que Pharaon lui a fait la menace de le faire mourir s’il se présente encore devant lui et cette menace s’est retourné contre lui semble-t-il. Selon les commentaires du verset 5, la mort des premiers-nés faits écho à la mise à mort des enfants mâle lors de la naissance de Moïse.
Aucun des enfants hébreu ne périra, et cela, qu’à une seule condition : Le sang
Nous le voyons dans le chapitre 12, il faut une effusion de sang, il faut un sacrifice pour être épargné. Ce sera la première Pâque.
Avant d’annoncer le dixième fléau, le Seigneur demande à Moïse d’entretenir la mémoire de la Pâque. Ce sera « le premier des mois ».
Chaque famille devra immoler un agneau et en consommer la viande. Le pain sera fait sans levain, ils devront manger avec la ceinture autour des reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main pour être prêt à partir. Ce sera le 14 nissan que cela se déroulera, les premier-né dans toutes l’Egypte périra même jusqu’au bétail et pour être épargnée, les israélites seront invité a trempé une branche d’hysope dans le sang de l’animal sacrifié et l’appliqué sur les linteaux et le montant des portes. La plante d’hysope symbolise la purification. Aucun ne devra sortir de la protection de leur demeure marqué par le sang sous peine de mort.
Le repas sera mangé à la hâte, et nous le verrons que c’est parce Pharaon va les à chasser du pays, mais encore une fois son cœur s’endurcira, il a rassemblera son armée pour partir à leur poursuite.
La mort des premiers-nés
Au milieu de la nuit l’ange de l’Eternel passe au-dessus de l’Egypte et tous les premiers-nés mâles meurent, jusqu’au fils de Pharaon. Le roi fait convoquer Moïse et Aaron et ordonne leur départ, de même que les égyptiens touché dans leur chair les poussent à partir. Dans le chapitre 12 :34 nous voyons que les israélites sont partis à la hâte emportant avec eux la pâte non-levée. Ils n’ont pas fini de manger que les égyptiens les pressent à partir pour que cesse la mort.
Exode 12 :37-38 Ils sont 600 mille environs et une grande foule d’autres gens étranger à partir avec eux. Des commentaires disent que c’est cette présence étrangère qui favorisa l’épisode du veau d’or. Il faut rappeler que cette génération de rescapé d’Egypte, à part Josué et Caleb sont mort au désert. Remarquer que la première étape c’est vers souccoth. Nous pouvons imaginer que le Seigneur va les cacher, les abriter dans son refuge, en effet, souccoth סֻכֹּות signifie « baraque, cabanes, huttes » (sh 5523) mais aussi vient d’une racine סֻכָּה « souccath » (sh 5521) qui donne le sens de « tabernacle, cabane, tente, repaire, abri, maison », ce mot vient de סׄךְ « sokh » pour « tanière, tabernacle, tente » (sh 5520) et de la racine primaire סָכַךְ « sakakh » (sh 5526) qui donne le sens de « couvrir, se couvrir, cerner de toutes parts, fermer, protéger, tisser, armer, cacher, envelopper, déployé, protecteur, défense ». Dieu va les mettre en sécurité. Mais aussi, dans le danger le Seigneur veut nous mettre en sécurité.
Si les Israélites doivent manger la paque la ceinture aux reins et le bâton à la main, imaginé que le Seigneur nous demande de fuir le péché. Il est écrit dans Apocalypse 18 :4-5 « Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités »
Les péchés de Pharaon s’étaient accumulée, ils étaient « kaved », « glorieux » en lui-même et pour lui-même.
Chapitre 13 :1-16
En commémoration de cette nuit ou Dieu passa au-dessus de l’Egypte en prenant tous les premiers-nés mâles (tant des hommes que le bétail) et la délivrance qui s’en est suivi de l’esclavage, le peuple hébreu devait consacrer tous ses premiers-nés mâles à l’Eternel. Cette ordonnance a été instaurée pour que la vie du peuple d’Israël soit préservée au travers de l’expiation qui était faite pour les péchés. Comprenez que les fils d’Israël n’étaient pas protégés par rapport aux neuf plaies précédentes, mais la dixième, celle de la mort, ils étaient au même sort que les égyptiens s’ils négligeaient l’ordonnance de la Pâque. Ils devaient considérer à quel point sans l’effusion du sang ils avaient échappé à la mort.
Il y a presque 2 mille nous avons vécu pareil délivrance. Nous avons été libérés des liens de la mort. La Pâque reste une ordonnance que le Christ nous a demandé d’observer. Ça ne s’est pas passé comme nous le faisons avec ce petit bout de pain et cette petite goute de vin que nous prenons chaque dimanche ou autre culte quelconque, mais la nuit du 14 nissan selon le calendrier babylonien, qui était plutôt indiqué comme le mois d’aviv entre fin mars début avril. C’était autour d’un vrai repas que la cène s’est déroulée, le repas de paque selon la tradition. La première paque était une nuit réservé pour l’Eternel et devait être respectée, mais quand à la paque Du Christ qui a été trahi, il était lui-même l’Agneau pascal qui avait une signification plus particulière. Il enlève le joug pesant, il ôte de notre cou les liens de la mort par son sacrifice et nous offre une terre encore bien meilleure que Canaan. La rédemption, notre rachat sera célébré dans les cieux jusque dans l’éternité.
Exode 13 :11-16 termine cette parasha
Les premiers né mâles appartenant au bétail non destinées aux sacrifices devait être consacré à servir de rachat pour d’autres animaux sinon, ils étaient éliminée.
Sans le rachat de Christ, nos âmes soumises à la justice Divine sont destinées à périr. Ces préceptes, nous rappellent continuellement qu’elle est notre devoir : Aimer et servir YHVH – L’Eternel.
Après 430 ans d’oppression YHVH accompli ses promesses envers Abraham et ce n’est pas encore fini et il ira jusqu’au bout.
Combien de temps ont duré les plaies d’Egypte ?
Un commentaire explique :
Dans le traité d’Edouyot (II,2) il est écrit que le jugement des égyptiens a duré 12 mois. Le Midrash Seder Olam Raba indique que la source de cette affirmation est le verset dans Chemot (V,12): « le peuple se dispersa dans tout le pays d’Égypte, pour ramasser du chaume et en faire de la paille à torchis », événement qui survint juste avant le début des 10 plaies et qui se serait déroulé en Iyar, période de l’année ou l’on trouve de la paille.
Concernant la durée de chaque plaie et la façon dont elles ont été reparties au cours de ces 12 mois, les avis divergent. Selon Rachi, chaque plaie dura 24 jours. Selon le Gaon de Vilna, 6 plaies ont duré 1 mois chacune, 3 autres une semaine et enfin la plaie des premiers-nés.
Selon un autre avis dans le Midrash, rapporte par Ribbi Zadok de Lublin dans le Pri Zadik, chaque plaie ne dura qu’une semaine chacune du début du mois de Chevat jusqu’au 15 nissan.
Pour terminer, la haftara dans la lecture du prophète Jérémie 46 :13-28, le verset 28 assure « Toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas! dit l’Eternel; Car je suis avec toi.»
Luc 21 :20-36 nous parle du temps de la fin et nous encourage à observer le figuier « Dès qu’ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l’été est proche » (verset 30). Yeshoua (Jésus) nous encourage à veiller (v. 36). Le mois d’aviv que Dieu à demander à Moïse d’observer comme le premier mois de l’année religieuse, Aviv signifie «« fruit mûr ou mûrissant ». Aviv אָבִיב vient d’une racine du sens d’ « être tendre » (sh 24), c’est ce que dit Yehsoua (Jésus) dans Matthieu 24 :32 « Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. ». Le mois d’aviv était le mois des épis (Deutéronome 16 :1).
Beaucoup voient le Seigneur agir, ils croient même et comme les pharisiens, sadducéen et les religieux, ils veulent encore et encore voir des miracles mais rien ne change pour autant dans leur vie.
Les mages égyptiens ont trompé Pharaon au début, comme agissent les faux prophètes aujourd’hui. Beaucoup ne sont que des imitateurs comme Simon le magicien (Actes 8 :9-24). Prenez garde que personne ne vous séduise dira le Seigneur (Matthieu 24 :4), « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » Luc 21 :36
La parasha n° 16 בְּשַׁלַּ֣ח « Beshalach » « laissa aller » ou « Il renvoya » sera le prochain sujet
Amen
Roger Delplace
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