Notre offrande à Dieu
Nous allons ouvrir la Parole de Dieu dans Malachie ou nous allons parcourir brièvement ce livre que beaucoup peuvent interpréter dans un intérêt précis. Lisons le chapitre 3 versets 6 à 9
« Car je suis l’Eternel, je ne change pas; Et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, Et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ? Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière ! »
Le point de vu théologique parle d’un dixième des revenus. Cela peut-être un dixième de la moisson, des récoltes et du bétail. Ce n’était pas si simple que de devoir choisir le meilleur des prémices à offrir à Dieu. Le Seigneur dit aux sacrificateurs et aux Lévites « Vous dites : en quoi vous me trompé ? ». La réponse se trouve dans les précèdent chapitre.
Au chapitre 1 versets 6 à 8 il est écrit « Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi? Dit l’Eternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites : En quoi avons-nous méprisé ton nom ? Vous offrez sur mon autel des aliments impurs, Et vous dites : En quoi t’avons-nous profané ? C’est en disant : La table de l’Eternel est méprisable ! Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-ce pas mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? Dit l’Eternel des armées. »
Les Lévites et les sacrificateurs sont les derniers remparts. Ils ont une responsabilité, ils doivent répondre plus sévèrement pour le peuple. C’est-à-dire qu’ils ne peuvent fermer les yeux sur ce qui est impurs. Malheureusement, c’est ce qui se passait. Dans quel état le peuple d’Israël apportait les prémices et les offrandes ? Mais aussi à l’époque de Malachie, il se passait des choses très particulières dans le temple. Plus qu’au peuple, c’est aux sacrificateurs et aux lévites que Dieu s’adresse.
Je ne vais pas parler d’argent et de dixième de vos revenus, mais de ce que vous pouvez et devez offrir au Seigneur. Voyez-vous, ont dit des lévites qu’ils n’avaient aucune terre, aucun héritage et le peuple devait le soutenir quand ils se présentaient devant la porte. On ne parle pas d’argent selon Deutéronome 14 : 22-29 mais de nourriture. Les Lévites n’avaient aucun revenu, aucun bien. Mais il est arrivé que ce que le peuple apportait, fût impur et tant les lévites que les sacrificateurs laisser passer même des choses abominable aux yeux de Dieu.
Jésus a mis le point sur un réel problème qui se passait au temple (Matthieu 23). Les hommes ont rendu la loi si dure, ajoutant des règles de plus en plus, ce qui était devenu impossible. La loi n’a rien amené à la perfection mais à la malédiction à cause de son inutilité.
Lisons ce qui est écrit dans Hébreux 7 :4-19. « Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin. 5 Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham; 6 et lui, qui ne tirait pas d’eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses. 7 Or c’est sans contredit l’inférieur qui est béni par le supérieur. 8 Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels; mais là, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant. 9 De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham; 10 car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham. 11 Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique,-car c’est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple,-qu’était-il encore besoin qu’il parût un autre sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, et non selon l’ordre d’Aaron ? 12 Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi. 13 En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a fait le service de l’autel; 14 car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n’a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. 15 Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, 16 institué, non d’après la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable; 17 car ce témoignage lui est rendu: Tu es sacrificateur pour toujours Selon l’ordre de Melchisédek. 18 Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité,- 19 car la loi n’a rien amené à la perfection,-et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. »
L’auteur du livre d’Hébreu parle des dîmes et de son abolition. Au début, il parle de son origine. Pratiquement, Jésus démontre l’impuissance de la loi qui n’a rien amené à la perfection, et l’on peut entre-autre penser aux rituels des sacrifices. Les dîmes étaient réservées aux lévites et aux sacrificateurs qui n’avaient aucun revenu, ni bien, et les rituels des sacrifices n’amenaient en rien à la perfection car ils étaient sujet à la faiblesse, et donc par le serment, il fallait un souverain sacrificateur parfait en la personne de Jésus. Il était sacrificateur et en plus lui même le sacrifice ultime que l’on appelle l’agneau final, il était parfait.
Les sacrificateurs étaient le garant du peuple devant l’Eternel, ils étaient le dernier rempart. Et ce qu’ils offraient au Seigneur étaient ce que le peuple avait dans le cœur. Des cœurs impurs, oui le Seigneur pouvait sentir, des odeurs nauséabondes. Il fallait un agneau parfait, c’est-à-dire ni boiteux, ni malade, un agneau saint qui se présente devant le Seigneur. Jésus en tant que sacrificateur parfait est notre garant, notre avocat auprès du Père pour plaider la cause de chacun.
Le peuple présentait l’état réel de leur cœur et de leur agissement. Tous au tant qu’ils étaient rebelle, idolâtre, meurtrier, impudique, ils n’écoutaient pas le Seigneur par la voix des prophètes. Les prophètes dérangeaient leur petite vie et ils se dressaient contre le Seigneur. Si Dieu s’adresse aux sacrificateurs et aux lévites, c’est peut-être parce qu’on ne leur a jamais expliqué le contraire au peuple. La parole qu’Osée reçu de la part du Seigneur « Mon peuple périt faute de connaissance » (Osée 4:6) résume parfaitement l’ignorance du peuple . Josias le roi qui est monté sur le trône de Juda à l’age de 8 ans, quelques années plus tard après qu’on ai retrouvé le livre de la loi remettra de l’ordre dans le temple (voir 2 Rois chapitres 22 et 23) .
Au travers du livre de Malachie, le Seigneur appelle son peuple par un dernier appel Divin à la conscience et a un cœur pur. Je crois que les sacrificateurs avaient une grande responsabilité. Ce n’est pas que le peuple n’apportait rien. Ils apportaient comme la loi le préconisait, mais les plus grand responsable selon le livre de Malachie étaient les lévites et les sacrificateurs.
Le peuple obéissaient aux règles, mais ce qu’ils apportaient montrait leur cœur pécheur et sans gratitude pour le pardon que le Seigneur veut accorder. Les lévites et les sacrificateurs laissaient faire et ils étaient encore plus responsables que le peuple.
Encore une fois, je veux rappeler l’épisode d’Abel et Caïn. Le Seigneur accepte l’offrande d’Abel mais pas celui de Caïn. Tout simplement parce que le Seigneur a vu ce qu’il y avait réellement dans le cœur de Caïn, c’est-à-dire, la colère, la jalousie et le meurtre ensuite. Les Lévites en premier et ensuite les sacrificateurs étaient en droit de refuser ce que le peuple apportait au temple. On peut dire que c’était eux comme dernier garant qui trompaient Dieu. Imaginez que beaucoup ferme les yeux ainsi sur de l’argent sale, quand ces gens apportent leurs 10%, ils pensent que c’est cela qui va les justifier. Vous devez donner peu importe votre état, un millionnaire avec de l’argent corrompu gravirait les échelons de la gloire plus vite qu’un pauvre qui donne tout avec sincérité et un coeur pur.
Le peuple n’écoutaient pas les prophètes à cette époque et encore moins ceux qui étaient au service dans le temple. Malachie vivait au temps du roi Achab, dominé par Jézabel. Nous quel était l’état du service au temple a cette époque, ou l’on pratiquait entre autre des sacrifices aux faux dieux, mais aussi, trônait le poteau sacré d’Achera. Des femmes qui pratiquaient la prostitution sacrée tissaient des tissus pour le culte d’Achera. Voyez dans quelle époque et circonstance qu’était le prophète Malachie, et vous comprendrez que Dieu s’adresse durement au prêtre au service dans le temple. C’est Josias qui va nettoyer tout cela plus tard (voir 2 Rois 23) comme je l’ai expliqué.
Des orateurs, prophètes et apôtres de renom, font croire que la dime justifie le croyant. Des propos que j’ai entendu d’un apôtre très connu au Congo. La dime vient de la loi n’est-ce pas? Or la loi ne déclare aucun d’entre nous juste, personne n’est justifié pas les oeuvres de la loi. Nous sommes justifié par la foi en Jésus Christ (Romains 3:20 et 5:1).
Jamais nous ne serons justifiés par la loi. Plusieurs prédicateurs trafiquent ce livre de Malachie en parlant des dîmes et des offrandes pour leurs ventres. Attention que je ne suis pas contre que l’on soutienne des serviteurs de Dieu et principalement le pasteur de sa paroisse. Mais il faut savoir que l’argent, ni toutes autres sorte d’offrande ne nous garantira une place au ciel si notre cœur est mauvais.
Donc finalement je reviens sur ce livre de Malachie et ce que nous apprenons vraiment dans la présence du Saint Esprit. On donne parce qu’il faut donner, c’est la loi. C’est obligatoire d’apporter peu importe l’état de votre conscience et de vos cœurs impur. Combien de prédicateur insiste sur ce point disant « voilà la raison de tous vos malheurs et de vos maladies. Vous trompez et vous volez le Seigneur ». Oui, nous trompons le Seigneur dans la façon de nous présenter devant lui. Nous le trompons sur la façon que nous présentons nos sacrifices ou nos offrandes pensant que notre générosité va racheté nos voie corrompues.
Jésus ne cessaient de dire aux pharisiens « hypocrites ». Ils disaient aux peuples qu’ils devaient faire attention à ne pas transgresser la loi, assis sur le fauteuil de Moïse dit Jésus, faisant peser des fardeaux sur les épaules des hommes mais ne remuant pas le petit doigt pour eux. Ils avaient leurs actions pour être vu des hommes, ils avaient des habits somptueux, ils aimaient être assis dans les premiers rangs, ils aimaient qu’on les salue et qu’on les appelle « Maitre » ou l’un de ses titres les plus honorifique (Matthieu 23 :1-7). De tels hommes existent encore de nos jours.
Jésus dit aux pharisiens « Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, l’or, ou le temple qui sanctifie l’or ? » (Matthieu 15 :17). L’argent ne suffit pas et il ne nous garantira jamais une place au ciel. Parce que le Seigneur n’attend pas de nous 10% mais tout. Le Seigneur attend de nous de la gratitude, c’est le résumé du chapitre 1 de Malachie. Qui est le plus grand ? L’or, (c’est-à-dire l’argent) ou bien le temple ? Ce temple dont Jésus disait qu’il le relèvera en trois jours en parlant de lui. Notre dime ne servira à rien si c’est sous la contrainte, elle sera malédiction pour nous. Dans la nouvelle Alliance, on est plus sous une forme de libéralité que d’y être contraint. Dieu nous appellent à la générosité mais sans contrainte.
Par la bouche du prophète Malachie, le Seigneur met en évidence son amour éternel qu’il a pour son peuple et l’amour personnel que nous avons pour lui. Au chapitre 1 :2 il est écrit « Je vous ai aimés, dit l’Eternel. Et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ? ». Finalement nous voyons une forme d’ingratitude et cela se ressent dans ce que le peuple apporte au temple. Ils sont jusqu’à être insolent demandant même au Seigneur des preuves tels que « En quoi nous as-tu aimé ? ».
Le Seigneur dit « où est l’honneur qui m’est du ? ».
Les pasteurs ont une grande responsabilité, ils veillent sur les âmes comme devant en rendre compte au Seigneur, ce qu’avaient oublié les sacrificateurs. Ils sacrifiaient les offrandes tels quels, impurs (Hébreux 13 :17). Ils devront rendre compte plus durement que tout autres s’ils vous mènent dans l’erreur et en enfer. Dans le récit de Malachie on voit les sacrificateurs être dans le déni total. Ils contestent en plus de cela, le Seigneur. Lisons toujours Malachie 1 :6-8 « Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi? Dit l’Eternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites : En quoi avons-nous méprisé ton nom ? 7 Vous offrez sur mon autel des aliments impurs, Et vous dites : En quoi t’avons-nous profané ? C’est en disant : La table de l’Eternel est méprisable ! 8 Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-ce pas mal ? Offre-la donc à ton gouverneur ! Te recevra-t-il bien, te fera-t-il bon accueil ? Dit l’Eternel des armées. ».
Le peuple était dans la routine, et je crains hélas que dans notre époque c’est pareil. Nous apportons au temple, ou au service du temple parce que c’est ainsi depuis des siècles, par tradition. Josias, roi de Juda, avait retrouvé le livre de la loi qui était a mon avis oublié et donc plus enseigné au peuple. On apportait par tradition sans plus y prêter attention, en plus d’exercer l’idolâtrie comme cela se passait aussi dans le temple avec le poteau sacré d’Achera. Des hommes nous font peser un poids de culpabilité tels « voilà pourquoi vous êtes malade ou pauvre. Donner pour recevoir les bénédictions du Seigneur ».
Alors nous le faisons et ceux qui ne le font pas se sentent très mal quand ils se présentent dans ces églises. Le Seigneur attend de nous que nous fassions une analyse sur nos propres voies, de notre conscience et ce que nous lui offrons de notre cœur. Nous restons dans le déni nous le peuple mais pire encore, ceux qui le dirige pour refuser la repentance. On prêche l’argent ou nos biens à offrir pour plaire au Seigneur, mais pas de conscientiser les fidèles d’abandonner leur voies pécheresses. On prêche des bénédictions, bénédictions mais pas la repentance.
Le Seigneur attend de nous des actes volontaires et sincères, et si nous le faisons cela doit-être sérieux.
Dans le chapitre 2 de Malachie verset 2 le Seigneur a une ordonnance particulière pour les sacrificateurs. Rendre gloire à son nom. C’est en cela que nos conducteurs au service du Seigneur doivent amener le peuple à faire de même qu’eux. Rendre gloire au Seigneur, ce qui malheureusement dans notre époque le serviteur est trop souvent glorifié plutôt que le Seigneur.
Le problème des sacrificateurs devant Dieu, c’est que par leur attitude ils faisaient trébucher beaucoup de gens. Combien de nos serviteurs de nos jours sont encore dans le déni. Oui, les serviteurs de nos jours sont plus honorés que le Seigneur, l’homme se confie dans l’homme et en ses paroles mais pas de ce qui vient de la bouche du Seigneur. En analysant la réaction des sacrificateurs dans le livre de Malachie, on les sent blessé et offusqué devant la vérité refusant d’admettre leur erreurs. Ils répondent à Dieu « En quoi t’avons nous trompé », mais aussi quand Dieu leur déclara qu’il les a aimé, ils répondent « En quoi nous a tu aimé? ». Quel ingratitude!
De la part de l’Eternel le prophète Jérémie dit « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel! » (Jérémie 17 :5). Ces hommes sont plus aimé que Dieu lui-même parce qu’ils représentent un intérêt souvent personnelle, ils cachent peut-être nos fautes tant que nous apporterons notre argent.
Le chapitre 2 de Malachie, montre le rejet que le peuple fait constamment et son infidélité. Le Seigneur dit « Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à coeur De donner gloire à mon nom » (v. 2), ce qui arrivera, a eu lieu en l’an 70 de notre ère. Jérusalem fut anéantie ainsi que le temple. Les hébreux ont été dispersé dans les nations jusqu’à la restauration d’Israël en mai 1948. Ils ont refusé l’alliance qui était une alliance de vie et de paix. Le chapitre 2 du verset 5 à 7 décrit ce sacrificateur parfait qu’est Jésus. Il ne sera pas écouté par les religieux, entre autre les pharisiens, les gardiens de la loi. Il sera rejeté par eux, mais une autre catégorie l’écouteront, ceux qu’on décriait comme des brigand, un collecteur d’impôt, une prostituée (voir Luc 7:36-50). Il a détourné du mal beaucoup d’hommes.
Ce livre de Malachie veut attirer notre attention non sur les richesses que nous possédons, mais sur nous, ce que nous devons donner de nous-même au Seigneur et abandonner. Comme je le disais, il attend des actes volontaires de notre part. Lui rendre les honneurs qui lui sont dû.
Ce livre prophétique de Malachie nous attire encore à propos de la loi.
Les deux premier chapitre montre réellement ce qu’apportaient les hébreux au temple et en quoi ils trompaient le Seigneur. La loi était devenue malédiction en partie trop lourde à porter. Il fallait un sacrifice ultime pour nous dégager de la malédiction de la loi. Un agneau parfait en la personne de notre Seigneur Jésus Christ. Cet agneau est venu non pour abolir la loi mais pour l’accomplir nous dit l’Evangile de Matthieu 5 :17. D’accord avec ceux qui disent que la loi n’a pas été abolie car Jésus Christ est la loi. Il est la Thora, c’est-à-dire, il est la Parole, oui la Parole vivante selon l’Evangile de Jean 1:1-5.
Le Seigneur ne s’adresse pas simplement au peuple, mais bien aux sacrificateurs. Ils pensent rendre un culte à Dieu, mais ce qu’ils offrent est souillé, impurs. Le prêtre devait enseigner la connaissance mais par leur enseignement comme le verset 8 le dit « vous avez fait tomber beaucoup de gens dans le péché » (traduction du Semeur) (Malachie 2:8). Ils autorisaient des choses défendues par la loi comme le mariage avec des étrangères et des idolâtres. On permet le mariage mais autant le divorce. Il arrivait qu’Israël et Juda répudient une femme juive pour marier une païenne. Malachie, je le rappelle vivait au temps du roi Achab et de Jézabel, le poteau sacré d’Achera se trouvait dans le temple dont des femmes qui s’adonnaient à la prostitution sacrée tissaient des tissus pour Astarté, déesse entre autre de la fertilité, entendez par la fécondité .
Qu’est-ce que le Seigneur reproche aux sacrificateurs et aux lévites plus particulièrement ? Les offrandes matérielles ou leur conduite dans la façon d’égarer les gens ? La seconde option à la lumière de ce fait sur l’époque de Malachie l’explique bien.
Il faut une autre alternative pour alléger les fardeaux que les hommes nous mettent sur les épaules, on l’a vu dans Matthieu 23 : 1-8 ce que Jésus reproche aux scribes et aux pharisiens. La loi nous condamne assurément, mais Christ nous libère. Paul nous fera cette recommandation « Oui, mes frères, vous avez été appelés à la liberté. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre comme des hommes livrés à eux-mêmes. Au contraire, par amour, mettez-vous au service les uns des autres. Car la Loi se trouve accomplie tout entière par l’obéissance à cette seule parole : Aime ton prochain comme toi-même. » (Galates 5 :13-14).
Malachie chapitre 3, annonce celui qui va préparer le chemin. Il est écrit au verset 1 « Voici, j’enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l’Eternel des armées ». Il s’agit de Jean le baptiste, une prophétie qui s’accomplira environ 400 ans plus tard. Le messager de l’alliance que vous cherchez c’est ce dernier grand sacrificateur que l’on nomme Melchisedek, on parle de Jésus.
Dans Malachie3 :2, il est écrit « Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons. ».
Il faut retenir que la venue du Seigneur annonce au monde quelque chose de bien plus terrible à la fin. Un jugement commence, et il commence par Israël on l’on voit que le Seigneur va d’abord épurer sa maison. Il en sera de même pour l’Eglise à la fin des temps ou le Seigneur dit qu’il séparera l’ivraie du bon blé. Autant Israël a vécu dans la corruption, autant beaucoup d’églises vivent ce phénomène. Seul ceux qui se préserveront pur seront sauvé.
Le Prophète Amos dit au chapitre 5 :18 « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Eternel ! Qu’attendez-vous du jour de l’Eternel ? Il sera ténèbres et non lumière. ».
Les hébreux attendaient ce jour de la venue du Messie par des murmures. Alors, Jean le baptiste est envoyé comme messager et sa prédication sera la repentance, un message qui dérangeait énormément. Le Seigneur nous demande du courage car pour beaucoup ce n’est pas si facile ces étapes. Voilà pourquoi il nous dit de le mettre à l’épreuve. Malachie 3 :10 dit « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. ».
Dieu nous invitent à nous approcher de lui et que nous mettions toutes notre confiance et notre foi en lui. Nous devons revenir à lui dans meilleurs disposition sincèrement. Le Seigneur voit tout, il sait tout et il invite son peuple à se détourner de ses mauvaises voies. Le Seigneur dit « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? » (v. 8). On peut tromper l’homme mais pas Dieu. C’est vers lui, dans un culte personnel que notre conscience doit être attirée. Nous sommes dans ce temps ou Dieu prépare son peuple, un reste qui aura entendu son appel et qui lui sera resté fidèle. Un peuple qu’il met à part.
Venez à la maison du trésor et mettez-moi à l’épreuve.
Mais voyons plus loin ce verset préféré pour la prédication de la dime, « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, ».
La maison c’est le temple et le Seigneur décrit auprès des scribes ce qu’est devenu le temple fait de la main de l’homme. Dans l’Evangile de Jean au chapitre 2 :13-21, Jésus chasse les vendeurs qui se trouvaient dans le temple. On pouvait y vendre des bœufs et des pigeons pour le sacrifice en offrande. Il y avait du commerce dans la maison de Dieu. Jésus révèle ce qu’il adviendra de ce temple. Il en parlait à la Samaritaine dans l’Evangile de Jean 4 :21-22 « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. ». En parlant du temple, Jésus parlait de lui-même. Désormais, c’est à lui que l’on doit tout. Comme Abraham avait tout donné au sacrificateur et roi de Salem, Melchisedek.
Tout donné, c’est ce que nous devons faire. Des hommes nous mettent des fardeaux pesant ?
Jésus nous demande de tout lui laisser. Dans Malachie on voit le Seigneur dire « Je vous ai aimé » et vous dite « en quoi nous as-tu aimé ? ». Il n’a jamais cessé de dire à son peuple « Revenez à moi ». Le Seigneur nous aime et il nous demande de la gratitude. Il veut nous bénir. Il attend de nous que l’on s’attache à Lui.
Il en était de même pour Israël, au temps de Malachie. Le Seigneur voulait tenir le peuple en éveil; car il fallait qu’ils comprennent que la venue du Libérateur était proche. Le Seigneur désirait que le peuple s’attende à lui, Mais 400 ans après la prophétie de Malachie, Juda a oublié. Seulement quelques pauvres l’attendaient. Les scribes et les pharisiens s’attendaient à un homme puissant qui botterait les Romains hors de Palestine. L’entrée de Jésus dans Jérusalem sur un âne n’était pas ce à quoi ils s’attendaient.
Nous regardons à ce qui frappe l’œil, aux apparences. Le Seigneur venait avec un tout autre message que celui qu’ils attendaient. Une alliance de vie et de paix. Aujourd’hui on nous enseigne comment recevoir la puissance et des déblocages financier, mais peu d’humilité.
Jésus est venue d’une façon humble et les pharisiens essaient de le prendre en défaut et de le faire passer pour un imposteur. Nous allons lire Matthieu 22 :15-22 « Alors les pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles. Ils envoyèrent auprès de lui leurs disciples avec les hérodiens, qui dirent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité, sans t’inquiéter de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes. Dis-nous donc ce qu’il t’en semble : est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit : Pourquoi me tentez-vous, hypocrites ? Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier. Il leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Etonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent, et s’en allèrent. »
Donnez à César, donc payer vos impôts, le dû de l’homme et à Dieu ce qui lui est dû.
Sur la pièce, nous trouvons l’image de César. En ce qui nous concerne, nous devons lui rendre ce qui est à son image. Genèse 1 :26 il est écrit « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, ». Je ne veux pas parler d’argent dans cette étude mais de ce que le Seigneur attend de nous. Il attend de la gratitude avant tout. Une chose que Juda n’a encore pas eu quand la prophétie de Malachie est arrivée. Le Messie attendu fut rejeté par les siens. Les scribes étaient fort scrupuleux dans l’étude de la lettre, la Thora et ils n’ont pas reconnu le Messie. Comme je le disais, Jésus venait avec un tout autre message que celui qu’ils attendaient. Jésus leur dit « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » (Matthieu 22 :40). Est-ce détruire son ennemi ?
Ils attendaient un tel sauveur guerrier. Mais le Père envoie le Fils pour une chose. Qu’on le veuille ou non, tout homme est issu d’une seule et même descendance qui sont Adam et Eve. Le Seigneur veut réconcilier tous les hommes sans exception et ni distinction d’appartenance a un peuple à lui. Voilà pourquoi Jésus reprend avec ces mots quand on vient lui poser la question « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22 :36-39).
Concrètement Jésus leur demande d’aimer les Romains, une chose qu’ils ne peuvent concevoir. Ils voulaient que Jésus les chasses hors d’Israël. Mais ces Romains ont bien servi leur intérêt pour le condamner au sacrifice de la croix.
Le livre de Malachie démontre qu’il était temps qu’un sacrificateur et un agneau parfait viennent régler le problème d’Israël. Le Royaume était séparé en deux après plusieurs guerre civile, et le pays se divisera en deux partie, le royaume de Juda et Israël.
Nos dimes ou nos offrandes
Jésus est le temple et près de lui nous devons nous approcher ou que nous soyons. Que nous donnions 10% parce que le pasteur l’a dit est une chose, mais seulement, comment Dieu voit-il nos offrandes ou nos sacrifices ? Je vous le dis, il se fiche éperdument de notre argent.. Il y a une attitude quand nous nous approchons du Père, notre argent ne nous lavera pas la conscience ni ne nous justifiera.
Comment Dieu voit notre offrande ? Comme celui d’Abel ou celui de Caïn ? Nous pouvons y répondre en nous-même non pas dans un sentiment de culpabilité mais de dire « oui Seigneur, je suis prêt à changer ». Il prouve son amour pour nous et ne soyons pas comme ces hommes qui lui ont répondu « En quoi nous as-tu aimé ? ».
Parlons d’un sujet tres épineux bien souvent contesté: Les dimes
Il est bon de savoir ce petit détail que l’on oublie :
A qui Abraham à donner la dîme de tout le butin ?
Il n’a pas donné la dîme de ses biens, mais celui d’un butin conquis après avoir délivré Lot.
Nous avons deux rois, celui de Sodome qui s’appelle Bera, verset 1 et 2 de ce chapitre 14 de Genèse « Dans le temps d’Amraphel, roi de Schinear, d’Arjoc, roi d’Ellasar, de Kedorlaomer, roi d’Elam, et de Tideal, roi de Gojim, il arriva qu’ils firent la guerre à Béra, roi de Sodome ».
Et le roi de Salem qui est aussi sacrificateur du Dieu Très-Haut. Le verset 18 de Genèse 14 nous le confirme « Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. » Melchisédek veut dire « roi de justice » et l’expression de Salem, « roi de paix ». Salem, deviendra plus tard, Jérusalem.
Bera, roi de Sodome était en possession d’une partie du butin qu’Abraham a refusé de reprendre pour lui. Les deux rois, Bera et Melchisedek, ont bénéficié du butin, Abraham à tout laissé, non pas 10% mais tout, 100%. Le roi de Salem, c’est l’image de notre Souverain Sacrificateur Jésus Christ, l’image de Melchisédek (Hébreux 5 :6) Le geste d’Abraham, est surtout un geste de gratitude avant un impôt, parce que le Seigneur l’a délivré de ses adversaires. Il n’était pas obligé de le faire mais il l’a fait et nous verrons pourquoi.
Ce qu’a fait Abraham, c’est ce que Jésus nous demande de faire à notre prochain, il ne l’a pas fait pour obtenir une récompense. Pourtant, c’est le message qui est souvent accompagné quand on prêche sur les dîmes, on vend du rêve vous disant que Dieu va délier des sources financières, des emplois, que vous aller prospéré et même retouché trois fois plus ce que vous avez mis dans l’enveloppe pour le serviteur. Si vous donnez suite à un tel message dans l’espoir de recevoir en retour, vous faites mal, vous n’êtes pas entier envers Dieu, je dirai même que vous êtes amis de l’argent plus que Dieu.
Voyons l’attitude d’Abraham, l’a-t-il fait pour obtenir des honneurs ou une récompense ?
Je pense à la parabole du bon Samaritain qui prenait en charge les soins de cet homme qui fut tabassé par des brigands. Il gisait sur le sol et le sacrificateur autant que le lévite, l’ignore, ils passent outre. Mais le Samaritain, lui s’arrête. Pourquoi Jésus prend l’image du Samaritain ? Ils étaient méprisés par les religieux, mais cet homme n’en a pas tenu rigueur de ce mépris. Il a fait bien plus que ces religieux. Il a pris en charge l’homme blessé sans demander en retour ou obtenir une quelconque récompense. (Voir Luc 10 : 25-37).
Abraham a combattu les rois de Babylone dans le but de secourir son neveu, Lot. La Torah estime que c’est un devoir d’aller racheter un des siens qui a été emprisonné. Quand le roi de Sodome veut laisser des richesses, Abraham refuse cet honneur, car il a fait son devoir.
Un docteur de la loi demande à Jésus « Et qui est mon prochain ? » (Luc 10 :29). Nous devons exercer la miséricorde envers les autres sans attendre en retour. Ainsi, Abraham à tout donner. Jésus dit « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. » (Luc 6 :31). Et encore, tout ce qu’Abraham à fait, il a secouru son neveu mais aussi le roi de Sodome, Jésus rappelle peut-être l’acte d’Abraham « Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. » (Luc 6 :30). Genèse 14 :13 dit qu’un fuyard est venu avertir Abraham que son neveu avait été fait prisonnier, il n’a pas seulement secouru que son neveu, mais aussi le roi de Sodome, il a fait comme Jésus nous le demande, alors que les actes qui se passait a Sodome envers des étrangers était cruel.
Jésus nous rappelle encore « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. 33 Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même. 34 Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. 35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.». (Luc 6 :32-36).
Abraham à exercer la miséricorde comme notre Père Céleste l’exerce envers tous.
Les gens de Sodome et Gomorrhe était très mauvais et pécheurs envers le Seigneur (Genèse 13 :13) et pourtant Abraham n’a pas que secouru son neveu, mais il a exercé ce qui est juste et équitable. Le butin qu’Abraham avait repris à la coalition de Babylone venu faire la guerre ne lui appartenait pas. Il a tout laissé au roi de Sodome sans attendre en retour. Abraham n’a pas donné un dixième et gardé 90% du butin, il a tout donné. Et c’est peut-être l’attitude que Dieu attend de nous. Il faut se dire qu’on lui doit tout et rien ne nous appartient.
Pour ceux qui prennent en exemple Abraham pour dire que nous devons donner la dime, alors, nous devrions aller combattre les ennemis de nos frères ou sœurs, prendre leur bien comme butin et tout donner à l’église. Mais alors-la, on serait une église de brigand plutôt qu’une église qui exerce la miséricorde, le pardon et l’amour comme Jésus nous le demande. Car c’est en cela que se résume toute la loi. Sans ces choses, nos sacrifices sont nuls et nous condamnent.
Exercer la justice et la miséricorde n’a pas de prix et c’est tout ce que le Seigneur nous demande, voyez dans Matthieu 25 :31-40 « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. 32 Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; 33 et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. 34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. 35 Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli; 36 j’étais nu, et vous m’avez vêtu; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? 38 Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? 39 Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? 40 Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. ».
Il faut savoir qu’Abraham n’a rien gardé pour lui alors que selon le code de la guerre il avait le droit de garder une partie. Il a tout donné de son plein gré sans obligation. La dime devint une obligation légale après l’épisode de la sortie d’Egypte (Lévitique 27 :30-33). Un impôt se mettait en place pour le futur et le bon fonctionnement de la future nation d’Israël.
A qui devait-on donner la dîme ? Voyons cela en quatre point.
- Dîmes des Lévites, première dîme: La dîme à destination du lévite est aussi expliquée dans le passage de Nombres 18 :20-24. Dans ce passage, Dieu dit aux lévites qu’ils n’auraient pas d’héritage dans la terre promise, mais que Dieu lui-même serait leur part et leur possession. Ainsi, Il leur a donné les dîmes des enfants d’Israël comme « salaire » du service qu’ils faisaient dans la tente d’assignation. Il n’avait pas de possession, ni bien, rien du tout.
Les donateurs étaient des agriculteurs.
Cette dîme était obligatoire une fois par an (excepté la 7e année du cycle septennal et l’année du jubilé)
- La dîme des dimes, deuxième partie : est mentionnée dans Nombres 18 :25-31. Quand les lévites recevaient les dîmes des enfants d’Israël, ils devaient en prélever un dixième et l’apporter au sacrificateur, à la maison de Dieu au temple à Jérusalem, dans les chambres de la maison du trésor (= entrepôt de stockage) voir Néhémie 10 :38. C’est ce qu’on appelle communément la dîme de la dîme. Dans Néhémie 10 :38 on nous informe que cette dîme particulière devait être apportée à la maison de Dieu, plus spécifiquement dans les chambres de la maison du trésor. C’étaient les récoltes de la terre.
Les donateurs étaient les lévites aux sacrificateurs à la maison de Dieu.
Obligatoire pour les lévites une fois par an (excepté la 7e année du cycle septennal et l’année du jubilé
- La dîme des fêtes, troisième partie : Le peuple (mangeait sa propre dîme avec sa famille). La dîme annuelle pour les pèlerinages à Jérusalem expliquée dans Deutéronome 14 :22-26. Selon la loi mosaïque, les Israélites devaient aller à Jérusalem 3 fois par an, aucune dîme versée la 7e année du cycle septennal et l’année du jubilé. On a de nos jours oublier ces fêtes, peu le pratique et pourtant, c’est une ordonnance.
C’était des moments de réjouissance du peuple durant les 3 fêtes annuelle de pèlerinage. C’était les fêtes des pains sans levain (la pâque), la pentecôte et la fêtes des tabernacles (souccot ou les cabanes). On se rendait à Jérusalem pour ces festivités, on y apportait le blé, le moût et l’huile, et si le chemin était trop long, ils devaient être échangés contre de l’argent pour acheter des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs et manger en famille. (Voir Deutéronome 14 :22-26 et 12 :4-19). Une dîme de réjouissance donc, c’est bien son nom, la dîme des fêtes. Cette fête était obligatoire.
Les donateurs, le peuple d’Israël.
- La dîme de l’année, ou la dîme du pauvre, quatrième partie : Cette dîme était une sorte de sécurité sociale pour les personnes vivant dans la précarité. Les bénéficiaires étaient évidemment les lévites qui n’avaient pas d’héritage, ni possession. En bénéficient aussi l’étranger, l’orphelin et la veuve (Voir Deutéronome 14 :27-29 et 26 :12-13).
Cette dîme était obligatoire une fois tous les trois ans au cours de la 3e et 6e année du cycle septennal (aucune dîme versée la 7e année du cycle septennal et l’année du jubilé)
Les donateurs étaient les agriculteurs. Selon Deutéronome 26 :12-13, les agriculteurs devaient affirmer devant Dieu qu’ils avaient rien gardé de cette dîme.
Au travers de ces explications, on peut remarquer que les dîmes que Dieu avait commandées à Israël consistaient en produit de la terre et non pas en argent. (Néhémie 10 :39) De plus, le cumul des différentes sortes de dîmes représentait plus de 10% du produit annuel. Les dîmes versées par Israël sont donc très différentes de celles payées aujourd’hui dans les églises. Selon quelques recherches, si je ne me trompe pas, la réalité de la dîme, n’est pas de 10%. Il y avait 20% des récoltes en plus des 10% à verser aux lévites. Peu importe le calcul choisi, les dîmes payées par le peuple (dîme des Lévites, dîme des fêtes et « dîme du pauvre ») représentaient un minimum une taxe de 20% de leurs produits et 10% que les lévites devaient donner aux sacrificateurs, cela fait 30% en réalité.
Si l’église nous enseigne à payer une dîme uniquement de 10% des revenus nous trompons tous Dieu est sommes frappé de malédiction selon Malachie 3 :7-18.
Si l’on donne la dîme aux pasteurs, qui représentent les lévites, selon la loi, ou est la dîme des fêtes et la dîme du pauvre ?
Soit que nous accomplissons toutes la loi ou soit que nous ne faisons rien. Jacques écrit dans sa lettre « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. » (Jacques 2 :10) et Paul écrit dans sa lettre aux Galates « Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. 11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi. 12 Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. 13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, ».
Si je vous dis de payer la dîme, je vous invite à revoir le tableau au ci-dessus, les quatre dîmes mentionnée étaient obligatoire et représentaient bien plus de 10%. Vous ne pouvez pas selon la loi payer la dîme aux lévites et eux oublier le sacrificateur au temple de Jérusalem une fois par an, ainsi de même nous ne pouvons pas laisser de côté les fêtes obligatoire, nous en avons nommé 3 et ne pas oublier le lévite qui est selon l’analyse et aussi indigent (pauvre) que l’étranger, la veuve et l’orphelin.
Le roi de Salem, Melchisédek et le roi de Sodome, Bera ont reçu leurs part si nous comprenons le schéma ci-dessus. Abraham n’a rien repris, pas même un fil.
Malachie ne s’adresse qu’aux lévites et aux sacrificateurs, je vous ai expliqué le contexte de son époque. De nos jours, les pasteurs sont sous pressions et quand les rentrées d’argent sont maigre, c’est contraignant surtout quand il faut entretenir un bâtiment, payer le loyer et les charges. Certes certains parle du péchés et de repentance, mais cela n’a pratiquement aucun impact dans la vie des gens parce qu’ils reviennent toujours avec les même problème. J’ai entendu d’un prédicateur que la dime justifiait, alors allons-y tant que nous ne devons pas changer nos attitudes. Mais un vrai prédicateur vous dira clairement que vous êtes dans l’erreur, votre argent ne justifiera pas, vous devez vous repentir et avoir foi, croire en notre Seigneur Jésus. Alors les gens partiront parce qu’ils devront changer d’attitude. La vraie église devraient écarter ceux qui se disent frère mais qui sont « impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. » Paul dira d’eux « Otez le méchant du milieu de vous. » (1 Corinthiens 5:11-13).
Mais qui le fera? Et pourtant c’est une tel attitude que Dieu attendaient des lévites et des sacrificateurs qui acceptaient les animaux boiteux et en mauvais état. Des offrandes et des dimes corrompue par leurs actes.
Dans la nouvelle alliance,les dimes ou la générosité?
Qui a été justifié dans Luc 18 :9-14 ? Le pharisien qui donne sa dime ou le péager ?
Il est écris « Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres: 10Deux hommes montèrent au temple pour prier; l’un était pharisien, et l’autre publicain. 11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; 12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. 13 Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. 14 Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »
Nos dîmes ne nous justifie pas, c’est Jésus qui nous justifie et par quel moyens ? Nous sommes gratuitement déclaré justes devant Dieu par le sang de Jésus Christ verser sur la croix pour nous (Romains 3 :21-26).
Voyez-vous, nous savons qu’il y avait des dîmes au pluriel et elles étaient toutes obligatoire. Nous sommes curieusement passées de 4 dimes selon la loi mosaïque à une dime. Nous pensons fréquemment que la dîme de la loi mosaïque a pris fin ou a été accomplie dès les premières lectures des Evangiles. Or il n’en est rien, car tout fut accomplie lors Jésus fut sur la croix et expira. Jésus était né sous la loi, les 4 dîmes étaient d’actualités. Les pharisiens se vantaient de payer la dîme mais oubliaient une chose : la miséricorde et l’amour du prochain. Les pharisiens étaient attachés aux coutumes et traditions juives, et pratiquaient une religion formaliste et légaliste sans miséricorde.
Dans la loi de mosaïque, les dîmes en argent étaient d’application dans deux cas précis :
- Nous l’avons vu, concernant la dîme des fêtes. Le chemin étant trop long pour certains, ils devaient échanger la dîme (en nature, blé, mout et huile) contre de l’argent pour acheter des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs, tout ce qui fera plaisir pour manger et s’y réjouir devant l’Eternel pendant les fêtes. (Deutéronome 14 :22-26).
- Si on voulait racheter sa dîme et dans ce cas un cinquième de la valeur devait être donné ((Lévitique 27:13 ; 31).
Et très surprenant, certaines assemblées remettent aux fidèles une carte de dîme personnelle qui comporte 12 cases pour les 12 mois de l’année. Chaque mois, sa carte est tamponnée dans la case correspondant s’il a donné sa dîme. D’autres, leur nom doit être affiché sur l’enveloppe. Le montant de vos revenus est demandé, salaire, chômage, revenus d’intégration sociale, allocation familiale, retraite.
Je vous disais plus haut que la dime destiné aux personnes vivant dans la précarité, dont le lévite, l’étranger (immigré), la veuve et l’orphelin étaient assistée par cette forme de couverture sociale.
La dime en réalité est au pluriel, nous sommes d’accord. Il y avait la dime du pauvre (la dime de l’année). Qui verse sa dîme aux immigrés étrangers, aux orphelins et aux veuves ? L’église n’enseigne pas le paiement de la dime aux pauvres, elle s’en garde bien, mais elle lui dit que s’ils sont pauvres, c’est à cause qu’ils trompent Dieu et sont frappé par la malédiction selon Malachie 3 :7-18.
Il est écrit dans Proverbes 22 :22-23 « Ne dépouille pas le pauvre, parce qu’il est pauvre, Et n’opprime pas le malheureux à la porte; 23 Car l’Eternel défendra leur cause, Et il ôtera la vie à ceux qui les auront dépouillés. » et Deutéronome 27 :19 « Maudit soit celui qui porte atteinte au droit de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve !-Et tout le peuple dira : Amen ! »
Nous opprimons les pauvres en leurs faisant peser des poids de culpabilités. Les revenus de solidarités, ne devraient même pas être touchés. Savez-vous dans les pays qui ont la sécurité sociale, d’où tirent-ils l’argent des allocations pour ceux qui vivent dans la précarité ?
Évidement ce sont ceux qui travaillent. On leur retire des cotisations pour soutenir ceux qui vivent dans la précarité. Les dimes étaient un système d’impôt et une partie étaient redistribué vers les pauvres.
Quelques erreurs doctrinales:
1. Le pasteur est un « Lévite spirituel » et la dîme lui est réservée.
Quel verset affirme cela ? Le pasteur est tout sauf lévite, il est français, congolais, ivoirien, américain
2. Ananias et Saphira sont morts parce qu’ils devaient déposer aux pieds des apôtres la totalité de leur dîme mais ils ont conservé une partie de cette dîme.
Faux, il s’agissait du prix de vente d’une propriété dont le couple a retenu une partie du prix (Actes 5:1-11).
3. Il n’y a que ceux qui prêchent l’Évangile qui sont comparés aux sacrificateurs qui vivaient des dîmes et offrandes (1 Corinthiens 9:13-14).
Tous les moyens sont bons pour dépouiller le peuple ! Tous les chrétiens sont sacrificateurs appelés à servir Dieu (Apocalypse 1:6).
4. Les personnes qui ne paient pas la dîme iront en enfer: Faux, arrêtons de culpabiliser le peuple.
Que nous donnions des offrandes libre et volontaire pour aider aux charges de l’église bâtiment, je n’en discute pas. Celui qui veut donner 10%, ou moins, qu’il le fasse librement sans peur et ni menace. C’est normal d’aider, et quand une difficulté se présente sur un problème lié au loyer ou aux charges, nous devons en discuter en communauté au lieu de brandir des versets qui va jusqu’à traiter les fidèles de voleurs. Nous devons être certes généreux, mais pas sous la contrainte.
Enfin, Jésus déclarait clairement que le paiement de la dîme n’était pas la pratique la plus importante de la loi et invitait premièrement à pratiquer « la justice, la miséricorde et la fidélité » (Matthieu 23 :23). C’est ce qu’Abraham à exercer. Sans ces choses il est impossible de plaire à Dieu (Matthieu 6 :33 ; Matthieu 9 :13 et Hébreux 11 :6). C’est vrai que ce n’est pas cela qui fera entrer des dons ou des offrandes. Aujourd’hui, nous avons énormément de fidèles endetté, pas seulement qu’à cause des crédits mais aussi à cause de la flambée des prix des loyer, de l’énergie du gaz, électricité, bois, charbons etc… On ne vit pas dans la même époque qu’Israël en ce temps-là. Et traiter le peuple de voleur, serait leur imposer des poids de culpabilité supplémentaire. Ils donnent donc sous la contrainte, mais ne retire aucune satisfaction, ni bénédiction, ils dépriment même encore plus.
Selon des statistiques psychiatriques, le plus gros taux de dépressif se trouve dans les églises.
Nous pouvons offrir à Dieu des sacrifices en tout genre aujourd’hui.
Quels sacrifices ?
C’est 100% libre est volontaire, sans contrainte, le meilleur de ce que nous avons, en nature, en argent ou notre temps. Et loin de moi de culpabiliser le pauvre en lui faisant croire que sa pauvreté et la suite d’une malédiction parce qu’il ne donne pas assez. Comme Abraham, nous devons apprendre à connaitre la profondeur de la miséricorde et de la justice telle que Dieu veut qu’on l’exerce. Donner 10% parce que le pasteur l’a dit, je ne suis pas trop pour cette pratique, mais je crois à la générosité du cœur, avec un cœur bien disposé, tel que Moïse en avait fait l’appel après l’épisode du veau d’or pour construire le tabernacle (Exode 35 :4-19 et chap. 36 :1-7).
Pour le tabernacle, Dieu cherchait des cœurs disposé à donner, de même, je ne suis pas contre lorsqu’une communauté se retrouve dans un bâtiment et il y a des charges, que l’on interpelle les fidèles à la générosité. La concertation en communauté est mieux, plutôt que de taper un message menaçant ou culpabilisant. C’est ça le vivre ensemble. Dieu cherche des cœurs bien disposé et non contraint. Il n’y a pas de bénédiction si vous donner sous la contrainte et que vous en avez des regrets.
Samuel dit de la part du Seigneur « Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. » (1 Samuel 15 :22) Et pour finir, Jésus ajoute « Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents » (Matthieu 12 :17). Que vous donnez 10 ou 100%, si vous n’avez pas un coeur entier envers Dieu, cela ne vous achètera pas des privilèges ou une place au ciel.
La question de la dîme fait grincer beaucoup de dent, mais nous devons nous rassurer, que Dieu ne bénit pas si vous donner sous la contrainte. Je dirai de vous abstenir si c’est le cas et d’être en paix. Paul écrit en 1 Corinthiens 16 :1-2 « Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Eglises de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons. ». Sentons nous libre.
Mettons en début de semaines notre part de coté, le jour ou nous nous rendrons au service du culte. Quelqu’un de généreux, c’est quelqu’un qui sacrifie avant tout son intérêt personnel. Ne comprenez pas mal cette étude, nous devons soutenir les serviteurs de Dieu, mais cela doit-être sans contrainte et par amour. Paul était soutenu par l’Eglise de Macédoine généreusement, mais plus que tout il ne l’a pas fait pour l’argent. A Corinthe, il a travaillé des mains fabriquant des tentes ne voulant pas être une charge pour l’église (2 Corinthiens 11:9 et 1 Thessaloniciens 2:5-11).
Ayons de la gratitude parce qu’en ce temps de trouble, il nous a gardés en vie. Jésus nous aime et il ne cessera jamais, Alléluia !!!
Soyez bénis
Roger
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