La tour de Babel –  Nimrod l’image de l’antéchrist

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Ouvrons ensemble la Parole de Dieu dans Genèse 11 :1-9

« 1 Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. 2 Après avoir quitté l’est, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinear et s’y installèrent. 3 Ils se dirent l’un à l’autre: «Allons! Faisons des briques et cuisons-les au feu!» La brique leur servit de pierre, et le bitume de ciment. 4 Ils dirent encore: «Allons! Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre. 5 L’Eternel descendit pour voir la ville et la tour que construisaient les hommes, 6 et il dit: «Les voici qui forment un seul peuple et ont tous une même langue, et voilà ce qu’ils ont entrepris! Maintenant, rien ne les retiendra de faire tout ce qu’ils ont projeté. 7 Allons! Descendons et là brouillons leur langage afin qu’ils ne se comprennent plus mutuellement.» 8 L’Eternel les dispersa loin de là sur toute la surface de la terre. Alors ils arrêtèrent de construire la ville. 9 C’est pourquoi on l’appela Babel: parce que c’est là que l’Eternel brouilla le langage de toute la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre. »

Nimrod était le petit fils de חָם Cham,  l’un des fils qui fut dans l’arche avec son père Noé. Les fils de Cham était כוּשׁ Koush, מִצְרַיִם  Mistraïm, פוּט Pout et כְנָעַן Canaan. Il était le fil de Koush. Il est écrit sur Nimrod qu’il était le premier homme puissant sur la terre. Genèse 10 :8 et 1 Chroniques 1 :10 le confirme «Koush engendra נִמְרֹד Nemrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre ». Il était aussi un puissant chasseur devant l’Eternel. Il régna sur Babel, une puissante cité qu’il fit construire.

Alors,  נִמְרֹד Nimrod signifie en hébreu rebelle.

Il était puissant, il avait une influence très importante, il est le premier homme politique. Il était très doué est rempli de plein d’idée. Les hommes très douées peuvent courir un risque important, celui de tirer orgueil de leur capacité. A la base on peut dire que Nemrod est le grand fondateur de l’empire Babyloniens encore actif dans le monde de nos jours symboliquement. Spirituellement, Babylone ne fait pas référence à une ville mais à l’esprit qui règne sur ce monde.

Il faut remonter au chapitre 9 de Genèse et les versets 20 à 27 pour comprendre l’esprit qui règne sur ce monde. En effet, נֹחַ Noé but trop de vin et en fut ivre et alors au verset 25 Noé maudit le fils de Cham, Canaan parce qu’il avait vu sa nudité et s’en était moqué.

Nous voyons ici que ce n’est pas Cham qui est maudit mais Canaan.

Quand Cham rapporta la nudité de son père, cela s’appelle du voyeurisme et en tant que fils, il s’est rebellé contre l’autorité de son père. Pourquoi ne maudit-il pas son fils et reporte la faute sur le petit fils ?

Il y a deux explications possibles.

Le premier, rappelle que dans le premier verset du chapitre 9 de Genèse il est écrit que « Dieu bénit Noé et ses fils ». Et donc Noé ne peut revenir sur la bénédiction de Dieu, il ne peut maudire ce que Dieu avait béni.

Le second, plus profond, repose sur la solidarité entre les générations. Dans les dix commandements, la dernière parole de la première table en Exode 20 :12 il est écrit « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne. ».

Cette parole invite les humains à construire un pays dans lequel les générations se soutiennent mutuellement et dans lequel les anciens sont honorés. Le commentaire ajoute que la faute de Cham est aggravé par le fait qu’il a déjà un fils. C’est Canaan qui prend la malédiction, une pathologie héréditaire se transmet dans les familles nous le savons.

Mais la bible parle de libération contre ces malédictions, aujourd’hui en la personne de Yeshoua (Jésus). Il y a des liens que nous devons couper par la prière, par l’intercession avec Dieu.  Il faut savoir que l’homme n’est pas destiné a porté les fardeaux de ses ancêtres. Ce que nos parents on fait, nous ne pouvons en porter le fardeau et il faut couper les liens en priant le Seigneur.

Quel est malédiction de Canaan ?

Il a hérité de la perversité de son père, et les paroles de Noé s’accomplissent. Les israélites pénètrent dans le pays promis pour chasser les Cananéens. Comme Dieu l’avait dit à Abraham, pour ses descendants qui seront en Egypte. Il avait dit qu’après une période de 400 ans d’oppression et d’esclavage, ils reviendront en Canaan car la perversité des Amoréens sera à son comble (Genèse 15 :16). Dans la morale de cette histoire, ce que Dieu veut que l’on chasse, c’est la perversité, tout ce qui lui est en horreur.

Les descendants de Noé se disperse et forme les premiers peuple après le déluge.

On ne sait que très peu de chose de Nimrod. La Biblbe ne nous donne que peu d’infos, c’était un puissant chasseur.

Le Seigneur avait donné un ordre à Noé et à ses fils, celui de peupler la terre (Genèse 9 :1).

 

Après la fin des pluies, l’arche s’échoue sur le mont Ararat dans l’actuel Turquie, à l’époque c’était l’Arménie occidentale. Les hommes se sont multiplier, ils sont dans la région Arménienne et décident de lever le camp partant jusqu’à 100 km au sud de Bagdad près d’une ville du nom de Hilla pour s’y établir, c’est dans l’actuel Irak pour vous situer en géographie.

Les hommes vont s’unir l’un a l’autre pour construire des briques, fabriqué les liants de consolidation pour se construire une ville forte avec du bitume et une haute tour qui pourra atteindre le ciel. Une arrogance, un défi à l’ordre du Seigneur qui avait dit… de se disperser sur toute la terre et de la peupler.

Des tours de plus en plus hautes se construisent. La plus haute à ce jour s’élève à 828  mètres, à Dubaï aux Emirat Arabes-Unis, le Burj Khalifa.

Parlant de défi, c’était l’intention de Nimrod. Les bâtisseurs disent  « Faisons-nous un nom… » (Genèse 11 :4). Le terme hébreu du « nom » et « shem » qui peut faire référence à un sanctuaire, ou le « nom » comme désignation de Dieu, « afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre »… Nimrod serait le premier représentant de Dieu sur la terre. Nous voyons ce même genre de hiérarchie chez les papes, qu’on appelle Saint Père, il est le représentant de Dieu, il représente Jésus-Christ sur terre.

Faisons-nous un nom, c’est-à-dire un monument somptueux qui attire les regards et vers l’homme puissant que les hommes pouvaient admirer. Faisons-nous un nom « afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre »

Donc de ce fait, les hommes seraient restés concentré à cet endroit ce qui était une désobéissance à l’ordre que Dieu avait donné à Noé et ses fils de remplir toute la terre, de se dispersé, de la peupler. Ce monument devait servir de souvenir, celui du déluge. Cet édifice aurait été un constant moyen de ralliement. On élève un sanctuaire si haut, pour son époque, 90 mètres de haut à la force des bras, il n’y avait pas de machine pour lever aussi haut les blocs de pierre. C’était un exploit.

L’endroit est plutôt bien choisi, la plaine ou ils se sont installé est arrosée par deux fleuves. Babel se trouve entre les fleuves Tigre et l’Euphrate. Les archéologues sont assez élogieux de ce qu’était Babylone avec ses jardins suspendu, c’était d’une beauté. Les grecs en font beaucoup d’éloge sur la puissante cité. Alexandre le grand l’avait conquis pour l’empire grec.

La tour de Babel est une œuvre humaine impressionnante pour son époque. Sa hauteur domine la ville, elle est la première grande ville économique à l’époque de Nimrod. Elle est très avancée dans son système de voirie, des égouts et le raccordement à l’eau courante. La tour de Babel, c’est une merveille du monde, mais ce monument et dédié aux hommes et non à Dieu. Elle est dédié en réalité à la gloire de Nemrod, elle est là pour attirer l’attention des hommes. C’est un sanctuaire imposant dont le but de son utilisation aurait éloigné les hommes de Dieu.

Un historien juif raconte (d’après une tradition rabbinique) que Dieu avait donné l’ordre aux descendants des fils de Noé de se disperser sur la terre pour la peupler, mais que Nemrod, par ambition, les dissuada d’obéir et leur fit entreprendre la construction de la célèbre tour de Babel afin d’être à l’abri d’un nouveau déluge.

Mais est-ce la vraie raison ou bien voulaient-il se construire une identité et une valeur personnelle pour que l’attention soit attirée vers lui ?

Après le déluge, les hommes tombèrent à nouveau dans la rébellion contre Dieu. Les hommes construisent une tour afin de ne pas se dispersé, ils tombent dans l’apostasie, ils sont en rébellion, entrainé par Nimrod donc je vous rappelle ce que signifie son nom  en hébreu : Rebelle.

 

Lisons Genèse 11 :5-9 pour aller plus loin. Il est écrit « 5 L’Eternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. 6 Et l’Eternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. 7 Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. 8 Et l’Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. 9 C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Eternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Eternel les dispersa sur la face de toute la terre. »

 

Le Seigneur décide de s’intéresser à ce qu’il se passe sur la terre et le projet de cette tour. Pour quel raison construisent-ils ce monument gigantesque ? Qu’avaient-ils projeté ?

Babylone, ou Babel est le berceau de l’apostasie, de l’occultisme, de la magie, de l’astrologie, des divinités et  des mythes.  Dieu savait le projet de Nimrod contre Lui et il fallait l’éteindre. Il confondra la langue des hommes qui, ne se comprenant plus se disperseront et formeront des peuples chacun selon sa langue.

Voyez-vous, Babylone était une puissance politique et économique mais tout autant religieuse par ces divinités qu’on adorait. Un système religieux en contrefaçon avec le représentant de Dieu sur terre, s’attribuant les mêmes pouvoirs.

Des textes grecs nous rapportent plus de détails que la Bible à propos de Nimrod.

Il avait une épouse très belle en la personne de Sémiramis qui selon les encyclopédies archéologique, histoire grec était sa propre mère, l’épouse de Cham son père qu’il aurait tué. D’anciens textes chaldéens affirment que c’est ensemble que Nimrod et Sémiramis introduisirent à Babylone le culte des mystères en s’éloignant de Dieu, voilà d’où est née l’apostasie. Le culte de mystères avec bien entendu un occultisme très actif et une idolâtrie très impressionnante que l’on retrouva chez les Cananéens descendant de Cham.

Nimrod a été élevé au rang de divinité constellée en la personne d’Orion. Des récits très anciens provenant de Perse assurent expressément que Nimrod, après sa mort, fut divinisé sous le nom d’Orion et placé au rang des étoiles. Voilà comment également a vu le jour de ce qu’il est convenu d’appeler l’astrologie.

Selon ce qui est écrit, Nimrod fut tuée par Shem le frère de son père et sa chair fut découpée et  dispersée. Il y a de nombreuses interprétation et spéculation sur la cause de sa mort qui finalement reste un mystère.  Des théories un peu flou sur les circonstances de sa mort, l’un prétend qu’il est mort au combat, ou qu’il aurait été tué par Dieu. Josèphe, un historien juif du premier siècle raconte que Nemrod a été tué par Esaü, le fils d’Isaac et le frère de Jacob. Josèphe prétend qu’Esaü est devenu jaloux du pouvoir et de l’influence de Nemrod et a comploté pour le tuer.

Des textes prétendent qu’à la mort de Nimrod, Sémiramis eut un enfant qu’elle prétendit être une réincarnation de son mari. Elle raconta que cet enfant fut conçu du dieu soleil. La réalité était simplement que Sémiramis était infidèle à son mari et fils Nimrod. C’était la mère des prostitués qui avec son fils-mari avait fondé la Babylone. La Bible désigne la Babylone comme étant la «mère des prostitués». Il est écrit dans Apocalypse 17 :5 « Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. » Cette femme est assise sur des noms de blasphème. Par son apparence, elle frappe aux yeux. Il y a sa beauté, elle est revêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles, tout ce qui représente une reine. Tout ce qu’il y a pour séduire et faire tomber.

Sémiramis avait désiré le faire adorer dans ses bras et voilà comment avait vu le jour, le culte de la mère et l’enfant-Nimrod réincarné. Le fils réincarné s’appelait Tammuz, l’enfant-dieu. Le 25 décembre serait selon des encyclopédies d’histoire, la naissance de Tammuz, l’enfant-dieu, l’enfant du dieu soleil. Cela vous fait penser à quelque chose ?

Une pratique que reprend Rome de la mère et de l’enfant qui doit être adoré. C’est le culte marial. Sachez qu’ils sont autant vénéré l’un que l’autre. Ce n’est pas Marie qui est appelé à adorée, mais l’enfant roi comme Séminaris a voulu faire adorer son fils Tammuz.

 

Et qui plus est, pour vous montrer à quel point l’apostasie avait été grande en ce temps-là, Sémiramis, toujours selon la tradition grecque ancienne, avait fait admettre d’une façon générale que son mari, dans l’au-delà, avait reçu un autre nom que le sien, ceci pour le diviniser.

Quel nom ? Le nom de Zoroachta ce qui signifie en chaldéen « la semence et la postérité de la femme ».

 En résumé, on peut dire qu’il est l’image de l’antéchrist, l’usurpateur. Et sans le savoir, chaque 25 décembre, si on gratte un peu, nous croyons fêter la naissance de Jésus mais la réalité est tout autre.

La postérité de la femme ne correspondait nullement à ce Nimrod, selon cette expression de Genèse 3 :15 : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. »

Dans toute la Bible, il s’agit de la première prophétie touchant à la venue de Yeshoua (Jésus Christ) pour régler la question du péché ; lorsque Dieu avait averti Ève : Ta postérité זַרְעָהּ  « zerah » (littéralement en hébreu c’est « ta semence », qui est traduit par « ta postérité » pour mieux saisir le sens du texte à l’origine. Il est écrit יְשׁוּפְךָ « yeshoufekha , traduction « il écrasera ». En parlant de cette façon-là, c’est le Christ qui était annoncé bien entendu et qui écrasera la tête du serpent. Il aurait le talon blessé… Cette prophétie annonce la venue de Yeshoua  (Jésus) et de son sacrifice.

Cette semence de la femme ne correspondait pas à Nimrod. Sémiramis, qui certainement en avait su beaucoup sur les origines et ce qui s’était passé en Éden, avait tenté d’attribuer à son mari ce qui ne revenait qu’au Sauveur Yeshoua HaMashia’h (Jésus), qui n’était pas, bien entendu, encore venu. On peut dire que Nimrod et Séminaris sont le premier antéchrist de cette époque qui a emmené les hommes dans un faux culte.

La croyance dans la réincarnation, l’astrologie, la voyance, le spiritisme, toutes ces choses avaient vu le jour à Babylone, c’est Nimrod avec son épouse et mère Sémiramis qui ont introduit les premiers, le culte des mystères à Babylone en s’éloignant de la face de l’Éternel. Ce qui est surprenant, c’est que nous retrouvons ces choses aujourd’hui dans notre génération et ce, sur toute la surface de la terre. Les églises ne sont pas épargnées par la fausse adoration, le faux culte aux dieux. Sans nous en rendre compte peut-être encore pratiquons-nous du paganisme. L’Eglise protestante est sortie du catholicisme mais n’a pas encore rompu tous les liens.

Satan pensent avoir réussi son coups d’avoir corrompu tous les hommes, mais Dieu est surprenant. Sa promesse, il l’a tiendra avec la venue du Sauveur Yeshoua (Jésus). Il va susciter et appeler un homme en la personne à l’époque d’Abram, plus tard appelé Abraham. C’est de sa descendance que s’accomplira la prophétie de Genèse 3 :15 « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. ».

Dieu a sévèrement puni les hommes pour leurs péchés par le déluge. Mais ils continuent à ignorer ce qu’il s’est passé et à mal agir. Le monde est de nouveau corrompu, mais néanmoins une poignée de personnes dont Abraham essaient de le suivre. Le plan de Dieu est de faire échouer le diable. Dieu  lui était apparu un jour et lui promet de faire de sa descendance une grande nation. De son côté il doit lui obéir. Malgré des dures épreuves, il resta fidèle à Dieu.

Le Seigneur l’appelle a quitté Haran jusqu’au lieu où le Seigneur lui dira de s’établir. Il quitte tout, sa famille qui étaient des idolâtres, ses biens et par la foi il part pour arriver en Canaan ou le Seigneur conclut une alliance avec lui. Non seulement le peuple d’Israël issu de lui sera béni, mais les nations de la terre seront bénies à travers lui. C’est par la venue de Yeshoua (Jésus Christ) que cette promesse pourra se réaliser. En lui seront bénies toutes les nations de la terre. Tout cela dépend de son obéissance.

Je rappelle la morale de cet enseignement, c’est qu’il n’y a personne d’athée. Nous servons tous à notre manière un dieu, une divinité. Et il nous faut discerner lequel n’est pas une contrefaçon.

Il n’y a pas vraiment d’Athée. Soit que nous suivons l’Eternel ou soit que nous suivons le dieu de ce monde. Celui qui voile notre intelligence. Paul écrit dans 2 Corinthiens 4 :3-4 «Si notre Evangile est encore voilé, il l’est pour ceux qui périssent, 4 pour les incrédules dont le dieu de ce monde a aveuglé l’intelligence afin qu’ils ne voient pas briller l’éclat que projette l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.».

Par la fausse religion, c’est l’image de la vérité que le diable veut nous cacher. Les divinités de Babel ou Babylone ont des projets destructeurs. Il a entrainé des anges dans la rébellion et dans sa chute, il veut entrainer tous les hommes, toute la création de Dieu.

Chaque 25 décembre nous ne fêtons pas la naissance de Yeshoua (Jésus), mais de l’antéchrist en la personne de Tammuz, le Nimrod réincarné selon ce que Séminaris a voulu nous faire croire, aussi comme beaucoup tente de nous faire croire qu’il n’y a rien de mal de célébrer le 25 décembre. Le problème, c’est que nous sommes tellement attachés aux traditions que les paroles d’Elohim par la bouche du prophète Jérémie qui nous demandent de fuir sont difficiles à entendre ou de se détacher.

Le Seigneur dit « Ecoutez la parole que l’Eternel vous adresse, Maison d’Israël ! 2 Ainsi parle l’Eternel : N’imitez pas la voie des nations, Et ne craignez pas les signes du ciel, Parce que les nations les craignent. 3 Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; La main de l’ouvrier le travaille avec la hache; 4 On l’embellit avec de l’argent et de l’or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu’il ne branle pas. 5 Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point; On les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, Et ils sont incapables de faire du bien. » (Jérémie 10 :1-5).

Cette coutume de l’arbre était tout bonnement un culte à un dieu. Le Seigneur dit à la fin du verset 5 « Et ils sont incapables de faire du bien. ». N’entendez-vous pas souvent parler de magie de Noël ? Le père Noël n’apporte aucun bonheur, il n’offre aucun cadeau. On fait croire ce mensonge à nos enfants depuis des siècles et quand ils découvrent la vérité, ils ne vont pas le dire à leurs enfants, ils continueront de propager le mensonge. Si le père Noël est une fable, Dieu le serait aussi alors ? Se diront-ils plus tard.

Pour savoir la naissance approximativement de la naissance de Yeshoua (Jésus), il faut étudier le temps de services des sacrificateurs et leur durée dans ce service.

On découvrira que la naissance du Mashia’h (Messie) se situe entre fin septembre et début octobre. L’Evangile de Jean pourrait nous donner un détail que nous ne remarquons pas en français, mais si nous comparons le texte grec d’origine dans Jean 1 :14 il est écrit « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. ». La parole a été faite chair, elle à habiter parmi nous, c’est ce mot « habité » qui est intéressant. En grec c’est traduit σκηνόω –skênoô, ce qui signifie «habiter, dresser sa tente ». La tente, que nous connaissons tous sous le nom de tabernacle dans le désert, le מִשְׁכָּן mishkan en hébreu qui signifie « tabernacle, sanctuaire, demeure, habitation, habiter,…. ». Dieu habitait, le tabernacle rappelait la présence de Dieu dans le désert. Il y avait des règles très strictes pour le montage et le démontage de la tente, car la nuée de Dieu descendait sur la tente une fois fixée et les enfants d’Israël s’en allaient quand la nuée s’élevait au-dessus de la tente, on la démontait suivant les règles strictes de purification.

Et donc, selon le calcul du sacerdoce pour chaque prêtre.

Il faut lire Luc 1:5 pour voir la naissance probable de Yeshoua (Jésus). Il est écrit « Du temps d’Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d’Abia; sa femme était d’entre les filles d’Aaron, et s’appelait Elisabeth ».

La lecture de ce texte nous apprend que le père de Jean-Baptiste faisait partie d’une classe de la prêtrise lévitique appelée la classe d’Avia אֲבִיָּה. En lisant 1 Chroniques 24, nous apprenons que les sacrificateurs étaient divisés en 24 classes. Avia était la huitième classe (V.10). Ceci nous apprend donc aussi quand la classe d’Avia devait servir au cours de l’année biblique.

Sous la direction du Saint-Esprit, David a donc divisé les sacrificateurs en classe et leur a donné les instructions concernant le temps de leur service (1 Chroniques 28 :11-13). La durée du service de chaque classe était de sept jours (1 Chroniques 9:25). La semaine de service débutait un shabbat et se terminait le shabbat suivant (2 Chroniques 23 :4, 8). En plus de cela, toutes les 24 classes de sacrificateurs servaient trois semaines de plus durant l’année (Deutéronome 16 :16).

Faisons un petit calcul : 24 classes X 1 semaine=24 semaines + 3 semaines en plus=27 semaines. Pour avoir une année lunaire complète, il faut ajouter encore 24 semaines.

Chaque classe servait donc une semaine en début d’année et une semaine en fin d’année, plus trois semaines de service de toutes les 24 classes= c’est-à-dire cinq semaines de service par an. Entre la première et la huitième semaine de l’année, deux des trois fois où toutes les classes servaient, la fête des pains sans levain (Mars – Avril) et la fête des semaines (Mai – Juin) avaient lieu durant les huit premières semaines de l’année. La huitième classe servait donc durant la dixième semaine de l’année. Cela tombe le deuxième shabbat du mois de sivan (Mai – Juin) et la semaine suivante (vers le 12-18 sivan).

Elisabeth a conçu Jean-Baptiste après que Zacharie eut terminé son service au temple. Elle aurait donc pu tomber enceinte après le troisième shabbat de Sivan (vers le 19-25 Sivan, vers fin Juin).

Pour une grossesse normale de 40 semaines (9 mois), nous pouvons conclure que Jean-Baptiste est né vers la Pâque (15 nissan, le premier mois, Mars – Avril). Et 6 mois après la conception de Jean-Baptiste, Yeshoua est conçu dans le sein de Marie (Luc 1 :23-33). Il est conçu dans le ventre de Marie vers novembre- début décembre selon le calendrier hébraïque très probablement vers le 25 kislev), ou tombe justement la fête de hanouka. Un calcul d’une grossesse de 9 mois situe la naissance Yeshoua (Jésus) vers la fin septembre, très probablement durant la fête fort symbolique de la fête des tabernacles. Nous ne connaissons pas le jour, ni l’heure de sa naissance. Mais cette indication nous montre ou nous pouvons situer sa naissance et nous avons 7 jours de festivité.

Nous comprenons mieux les paroles de Jean 1 :14 qui inspiré par le Saint Esprit écrit « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous ». Habité du mot grec σκηνόω –skênoô, comme le tabernacle, la tente a été fixée parmi nous comme dans le désert. Yeshoua est donc né au septième mois, le mois de Tishri, vers fin septembre – début octobre cela dépend du calendrier hébraïque ce qui correspondrait à la période de la fête des tabernacles.

Alors à choisir, le 25 décembre ou la fête de souccot (fête des tabernacles) ?

 

Roger Delplace
Responsable

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