Qu’est-ce qui nous justifie ? Les œuvres de la loi? les œuvres de la foi ?

L’Expression « œuvres de la loi » Cette expression, utilisée par l’apôtre Paul dans le Nouveau Testament essentiellement, dénote l’observation ou la pratique de la loi de Moise. La foi est accompagné d’œuvres, mais quels œuvres? La loi de Moïse?

Nous allons voir cela ensemble

Justifié par la foi

La question, sommes-nous justifié par la foi ou par la foi avec les œuvres de la loi ?

Ce que Paul veut démontrer, la loi est le moyen que Dieu utilise pour démontrer la culpabilité de l’homme. Par la Loi, l’homme prend conscience de son état pécheur. Il est impossible d’appliqué la loi de Moïse à la perfection et surtout dans son entièreté, ce qui nous rend d’ailleurs coupable devant Dieu. Mais heureusement comme Paul le dira, ce n’est pas les œuvres de la loi qui nous sauve mais bien la grâce. Il dit en Ephésiens 2 :5

« nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés ».

Aussi dans Romains 3 :20 Paul écrit

« nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, ».

C’est-à-dire,  que le rôle de la Loi n’était pas de sauver l’homme ou même de l’améliorer. Cette vérité est importante car elle détermine notre relation avec Dieu dans les années à venir. Dans une autre épître, Paul éclaircit davantage sa pensée à ce sujet: « Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. 25 La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue. » (Galates 3 :24-25). Ce texte de l’épître aux Galates nous donne un éclaircissement sans équivoque sur la raison et le rôle précis de la Loi de Moïse. Elle a été donnée par Dieu afin de démontrer que l’homme ne peut d’aucune façon être juste devant Lui. Quand Paul parle de la loi, il ne parle pas en partie, mais de son entièreté.

Abraham a dû sa justice, non à ses œuvres, mais à sa foi, parce qu’il à cru en celui qui lui avait dit « Va-t-en (lekh lekha – לֶךְ-לְךָ ) de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. » (Genèse 12 :1)

Lekh lekha לֶךְ-לְךָ, ce qui signifie :  « va pour toi », « va pour ton bonheur » .

Dans Hébreu 11 :8-10 montre qu’Abraham, tous ce qu’il a fait, c’est par la foi. On ne parle nullement d’œuvre de ce qu’il a pu sacrifier, manger et pas mangé. Il est parti sans savoir où il allait et pour Sara, malgré qu’elle a ri ou encore dans le doute de son âge avancé donna sa servante Agar a Abraham pour lui donner le fils promis, mais malgré ses doutes elle croyait qu’il était possible à Dieu qu’il reste fidèle à sa promesse. Quand Dieu lui à demandé Isaac en sacrifice à Abraham, il ne l’a pas fait parce que Dieu le lui réclamait, il ne l’a pas mis sur l’autel par obéissance, mais par la foi que Dieu pourrait le ressuscité ou répondre autrement.

Justifié par la foi

Dans Romains 4 :5-6 Paul éclairci « Or, si quelqu’un accomplit quelque chose, le salaire est porté à son compte non comme une grâce, mais comme un dû. 5 Par contre, si quelqu’un ne fait rien mais croit en celui qui déclare juste l’impie, sa foi lui est comptée comme justice. »

Cette justice est pour l’incirconcis et pour le circoncis qui ont la foi: ainsi Abraham est le père de tous ceux qui, circoncis ou incirconcis, ont la foi comme lui (v. 9–12). Bien mieux! la promesse messianique d’être héritier du monde, faite à Abraham et à sa postérité, est due, non aux œuvres, mais à la foi d’Abraham, parce qu’il à cru en celui qui lui a dit « va ». Et si l’on devait en obtenir la réalisation par la loi, la promesse serait rendue nulle, irréalisable. Nous sommes tous coupable si nous devions nous justifier par les œuvres de la loi. Nous le verrons plus bas sur la cacherout.

Dans Romains 6 :20 Paul écrit « Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair.-De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. »

Ainsi Abraham et bien d’autres comme Rahab, a livré son corps à la justice pour parvenir à la sainteté. La proposition du verset 20 a pour pendant la première proposition du verset 22 « Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. ».

Il y a de l’ironie dans l’expression qui caractérise les conséquences de l’esclavage du péché : libres à l’égard de la justice.

« vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle »

Fruit en grec :  καρπός – karpos [nom masc.] ; prob. de harpadzô : « saisir, arracher », Saisir quoi ? Arracher quoi dans notre vie ? Le terme est employé pour décrire les œuvres visibles ou les actions produites par une personne (Matthieu 3. 8 ; 7. 16, 20 ; 21. 43 ; Luc 3. 8 ; Jean 4. 36 ; 12. 24 ; 15. 2 (3x), 5, 8, 16 (2x) ; Romains 1. 13 ; 6. 21, 22 ; 15. 28 ; Galates 5. 22 ; Éphésiens 5. 9 ; Philippiens 1. 11 ; 4. 17 ; Hébreux 12. 11 ; 13. 15 ; Jacques 3. 17, 18).

Vous avez votre fruit en sanctification, dans la direction de la sanctification ; chaque devoir accompli, chaque victoire remportée, chaque œuvre d’amour rend plus complète votre sanctification et vous rapproche ainsi de cette fin, de ce but glorieux, la vie éternelle, qui implique la perfection morale. En effet, l’entière sanctification, c’est la vie éternelle.

Les œuvres d’Abraham, ce qui l’a justifié

Comme référence, nous avons la foi d’Abraham qui lui aussi a agi avec justice et miséricorde envers le roi de Sodome quand il est allé délivrer son neveu. Alors que les gens de Sodome étaient très mauvais, Yeshoua (Jésus) à agit de pareille manière avec nous. Il a donné d’ailleurs au roi de Sodome une partie du butin qu’il avait saisi.

Paul écrit dans l’épitre aux Galates 2 :16 « Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les oeuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. »

Paul écrit aux Galates 3 :12 « Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles. » L’apôtre ne dit pas, mais suppose comme évident que nul homme n’a observé et accompli toutes les choses écrites au livre de la loi ; il faudrait, pour le nier, un degré d’aveuglement et d’orgueil qu’il ne saurait prévoir. Le seul a avoir pu se conformer à la loi entière et Yeshoua (Jésus). En ce sens il l’à accomplie parfaitement en s’y soumettant comme personne d’autre.

Plus un homme s’est efforcé de garder la loi, plus se réveille douloureusement en lui cette conviction du péché. Ainsi, ces hommes prêchant les ordonnances sur la loi, vous sanctionnent  de réprobation, de malédiction sanctionnée par la loi. La loi ordonne, demande la perfection ; celui qui l’atteindra vivra par elle. Dans Galates 3 :12, Paul cite ce qui est tiré de Lévitique 18 :5 « l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. »

La justification du pécheur est un don gratuit que ce dernier reçoit par la foi. Lorsque cette œuvre est pleinement reçue, le croyant n’a plus de rapport avec la loi.

Nous ne sommes plus sous la loi, c’est ce que semble indiqué Paul en Galates 5 :1, examinons cela. La liberté en Jésus-Christ est donc l’un des principaux fondements du christianisme. Cette liberté n’est pas pour autant une licence, mais bien plutôt le droit que chaque croyant possède d’aller vers Dieu sans crainte de condamnation puisqu’en Jésus-Christ, il est justifié.

Ce que Yeshoua (Jésus) nous a affranchi, ce sont ces lois du sacerdoce Lévitique qui parle de pureté pour être saint, ou pur. Ce que Paul mentionnera par contre dans d’autres passage, les lois morales reste et nous le verrons plus bas, les dix commandements reste une ordonnance « comme tu ne tueras pas » etc… Mais concernant les lois du sacerdoce lévitique, Yeshoua il l’a accomplie.

Concernant le jour Saint, le quatrième commandement, celui qui peut le respecter, il peut en tirer une bénédiction. Rien n’empêche de rendre un culte ce jour-la ou un autre. Le plus important, notre repos est spirituel et Yeshoua nous invite à y entrer en disant « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matthieu 11 :28-29).

La peine de mort, notamment la lapidation, était prononcée contre ceux qui contrevenaient à cette loi divine sur l’observance du shabbat (Exode 31:14 ; 35:2 ; Nombres 15:32) Les Juifs cependant se relâchèrent souvent à cet égard, et les prophètes font entendre des plaintes amères sur l’oubli et le mépris dans lequel était tombé le jour du repos (Esaïe 56:2 ; 58:13 ; Ezéchiel 20:16 ; 22:8 ; Lamentation 2:6 ; Néhémie 13:15) ; ce n’est que depuis l’exil que le shabbat fut observé en Israël avec un scrupuleux respect ; on chercha même à compenser par de rigoureuses minuties les négligences du temps passé, et l’on fit un sabbat judaïque du jour qui devait être un sabbat divin.

« Le sabbat avait un sens et un usage typique ; il était un signe, une alliance entre Dieu et son peuple, une grâce, un privilège particulier octroyé aux enfants d’Israël (Exode 31:16-17) ; un mémorial du repos de Dieu, et de la délivrance qui suivit la captivité d’Égypte (Deutéronome 5:15) ; un type du repos que Dieu donnerait aux Israélites dans la terre de Canaan, qui est appelée pour cela un lieu de repos (Deutéronome 12:9). Il figurait le repos que l’Évangile procure à tous ceux qui le reçoivent dans leurs cœurs (Matthieu 11:29 ; Romains 5:1) ; enfin et surtout il figurait ce repos entier et parfait, ce repos éternel des saints qui est réservé au peuple de Dieu (Hébreux 4:9). » (Jean-Augustin Bost, Dictionnaire de la Bible ou concordance raisonnée des Saintes Écritures (Lyon: Éditions Clé, 2005), 287.)

Comme pour les hébreux, Canaan devait être ce lieu de repos, et aujourd’hui, le Christ et notre repos.

« Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. 11 Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. » (Hébreux 4 :10-11). Les hébreux avaient déjà du mal eux même à respecter le shabbat dans les règles de la loi. Nous de même, nous sommes transgresseur de la loi, même si nous faisions un culte en observant le quatrième commandement. Nous devons nous efforcer d’entrer dans ce repos spirituel, cela chaque jour et c’est moins pénible que l’observation de la loi stricte. Paul écrit « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : » (Colossiens 2 :16). Celui qui vous juges est issu du diable, et Paul dit « Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs, 11 auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne doit pas enseigner. » (Tite 1 :10-11) « Ce témoignage est vrai. C’est pourquoi reprends-les sévèrement, afin qu’ils aient une foi saine, 14 et qu’ils ne s’attachent pas à des fables judaïques et à des commandements d’hommes qui se détournent de la vérité. » (Tite 1 :13-14) et « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs oeuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne oeuvre. » (Tite 1 :16).

Le Psaume 143 :2 dit « N’entre pas en jugement avec ton serviteur ! Car aucun vivant n’est juste devant toi. » Personne n’observe la loi à la perfection et nous sommes coupable à cause de cela.

Paul et Jacques semble avoir un discours contraire, mais en vérité non. Voyons cela :

Paul ou Jacques ?

Mettons en parallèle le langage de Paul, dans l’épître aux Romains (3 : 28), déjà cité : «Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi.», et celui de Jacques 2 : 24 : «Vous voyez que l’homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement

L’apôtre Paul dit aussi dans l’épître aux Ephésiens : «Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 9 Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie..» (Ephésiens 2: 8-9).

Le salut ne vient donc pas de nous, déclaration que l’apôtre explique encore en ajoutant : non par les œuvres ; de sorte que le salut reste en tous sens un don de Dieu, et que nos œuvres, soit avant soit après que nous avons eu part à la grâce, ne sauraient jamais entrer pour rien dans la cause de ce salut. Elles en sont, non la cause, mais l’effet.

Y a-t-il contradiction entre ces deux auteurs inspirés ? Absolument pas ! Jacques ne dit nullement qu’on n’est pas sauvé par la foi, mais qu’on n’est pas justifié par la foi seulement. La foi sans les œuvres est morte nous dit Jacques 2 :20 et quels sont ces œuvres ? Toute la loi se résume en un seul commandement, l’amour (voir Galates 5 :14 et Matthieu 22 :39-40).

Remarquons d’abord que l’argumentation de Jacques est appuyée par lui au verset 23 « Ainsi s’accomplit ce que dit l’Ecriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu.». Par la même citation dont Paul se sert dans son épître aux Romains (4 : 3). Cette citation, tirée du livre de la Genèse (15 : 6), est : «Car que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.».

Lorsqu’il parle des oeuvres, en opposition avec la foi, Paul les qualifie d’ « oeuvres de loi » (Rom. 3 : 20, 28).

Au verset 25 Jacques parle de Rahab, cette prostituée qui avait accueilli les espions dans sa maison à Jéricho «Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les oeuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un autre chemin ? » (Jacques 2:25). Ce qu’elle a fait est juste et c’est cette justice qui l’a sauvée.

Jacques ne parle pas des oeuvres de la loi ; et dans les deux exemples qu’il cite, celui d’Abraham et celui de Rahab, il serait impossible d’employer cette expression. En effet, ce qu’a fait Abraham, selon Jacques 2 : 21 « Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ?», avait plutôt le caractère d’une transgression de la loi qui dit : « Tu ne tueras pas ».

Abraham allait mettre à mort son fils, sur l’autel ! Quel est donc le caractère de cette oeuvre ? S’il faut la qualifier, ne pouvant l’appeler « oeuvre de loi », on doit dire « oeuvre de foi », ce qui est diamétralement opposé. C’est une oeuvre de confiance en Celui même qui a dit : « Tu ne tueras pas », et qui toutefois lui avait demandé d’immoler son fils. Confiance absolue en Dieu qui lui avait fait des promesses au sujet de ce fils et qui, estimait-il, pouvait le lui rendre par la résurrection, d’où aussi en figure, il le reçut, comme nous le lisons dans l’épître aux Hébreux «Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.»  (Hébreux 11 : 19).

Si ce n’était pas une oeuvre de foi, ce serait tout simplement un crime, en opposition indéniable à la loi « Tu ne tueras pas ». De même pour Rahab, l’oeuvre signalée par Jacques serait aussi un crime, le crime de haute trahison contre sa patrie.

Or, en dehors de tout raisonnement humain, nous lisons dans les Saintes Ecritures, au chapitre 11 déjà cité de l’épître aux Hébreux :

– v. 17 : «C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses,» ;

– v. 31 : «C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance.».

C’est par la foi qu’ils ont agi l’un et l’autre, et de ce fait leurs actes sont bien des oeuvres de foi et non des oeuvres de loi.

Les exemples donnés par Jacques à l’appui de sa démonstration continuent donc, incontestablement, des oeuvres de foi et non des oeuvres de loi. Elles n’ont pas le moindre rapport avec les dix commandements de cette loi que l’homme a la vaine prétention d’accomplir pour acquérir son salut.

Répétons ici que le salut ne s’achète et ne se mérite pas ; c’est le don de Dieu. Dans le Psaume 49 versets 7-8, les fils de Coré l’ont proclamé sans équivoque : «Ils ont confiance en leurs biens, Et se glorifient de leur grande richesse. 8 Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat.»

Déclaration qui serait désespérante s’il n’était ajouté au verset 16 : «Mais Dieu sauvera mon âme du séjour des morts, Car il me prendra sous sa protection.»  Ce que l’homme ne peut faire, Dieu l’a accompli !

Quel est donc le but des œuvres citées par Jacques ?

Tout simplement de démontrer la foi existante (si réellement elle existe) : ces oeuvres-là sont la preuve de la foi.

Effectivement, reprenons notre sujet à la question du chapitre 2 de l’épître de Jacques 2 :14 : «Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ?» Il n’y a aucun profit à dire : J’ai la foi ! Il ne s’agit pas de le dire seulement, mais de le prouver : de démontrer la foi existante par ses oeuvres. Mais quels œuvres ?

Imaginons que, tout en ignorant l’abc de la musique, j’affirme être un virtuose du piano. Ceux devant lesquels je me vanterais ainsi ne manqueraient pas de me mettre à l’épreuve : nous sommes tout disposés à vous croire, mais mettez-vous donc au piano ; nous voudrions vous entendre, pour nous en convaincre !

C’est le seul moyen d’en faire la preuve. Et c’est le point sur lequel Jacques insiste ; c’est exactement le caractère des oeuvres qu’il indique. Il n’y a donc aucun profit à dire que l’on a la foi. Si la foi existe, il faut qu’elle se manifeste, qu’on la voie. Et comment se manifesterait-elle, si ce n’est par des oeuvres qui, nécessairement, seront des oeuvres de foi, la preuve de la foi ?

Aux versets 15 et 16 de ce chapitre 2, où Jacques soutient son argumentation, il donne comme exemple un frère ou une soeur nus, sans nourriture ; et il pose cette question : Quel profit y a-t-il à leur dire : «Partez en paix, mettez-vous au chaud et rassasiez-vous» sans pourvoir à leurs besoins physiques, à quoi cela sert-il? ».  C’est, dit-il au verset 17, une foi « morte en elle-même », une foi en paroles seulement.

Mais poursuivons le raisonnement serré de l’apôtre. Au verset 18, nous lisons : «Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi; et moi, j’ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres». Voici le sens complet de ce verset : Tu as la prétention d’avoir la foi ; montre-moi donc ta prétendue foi sans les œuvres ! Si tu es embarrassé pour répondre à cette demande, moi je te montrerai au contraire la foi. La vraie foi (et non ma foi), par les fruits qu’elle produit nécessairement, et qui en sont les seuls signes certains, c’est-à-dire par mes œuvres. Mais quels œuvres ?

Et maintenant, au verset 19, il est ajouté : «Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent.» Les démons aussi ont cette foi-là : ils savent bien que Dieu existe et ils tremblent. Ce n’est pas là la foi qui sauve, la foi justifiante dont parlent, aussi bien Paul que Jacques, bien d’accord sur cela, et nullement en contradiction l’un avec l’autre.  Cette connaissance ne produit chez eux que de l’effroi et de la haine, elle ne peut les sauver. Il en est ainsi de la certitude que Dieu existe, quand elle reste sans effet sur la vie morale et ne devient pas la confiance d’un cœur qui se donne tout entier à l’Auteur de toute grâce. (Jacques 1 :3-5)

La justification : cinq aspects

La justification présentée par Paul et par Jacques, on peut l’y voir sous cinq aspects différents, mais formant un même tout homogène, d’un merveilleux accord, se complétant l’un l’autre au lieu de se contredire.

  1. Justification par Dieu

« C’est Dieu qui justifie » (Rom. 8 : 33).

C’est la justification vue dans sa source, qui est Dieu lui-même.

  1. Justification par la grâce

« Justifiés gratuitement par sa grâce » (Rom. 3 : 24).

C’est la justification vue dans ses motifs, dans son fondement : la grâce dans le coeur de Dieu.

  1. Justification par le sang

« Ayant été maintenant justifiés par son sang » (Rom. 5 : 9).

C’est la justification vue dans ses moyens : le moyen employé par Dieu, c’est le sang, le sang de Jésus Christ.

  1. Justification par la foi

«Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi» (Rom. 3 : 28).

C’est la justification vue dans son application à la conscience et au coeur par la foi.

  1. Justification par les oeuvres

«vous voyez que l’homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement» (Jacques 2 : 24). C’est la justification vue dans sa démonstration, dans la preuve qui en est faite.

Devant Dieu ou devant les hommes ?

Notons ici le fait indiscutable qu’il y a une distinction à faire entre la foi qui justifie le croyant devant Dieu qui, lui, n’a pas besoin de voir les fruits pour connaître la nature de l’arbre, et la justification du croyant devant les hommes. Ceux-ci, en effet, ont besoin, à la différence de Dieu, de voir les fruits pour connaître la nature de l’arbre.

Nous ne saurions terminer cet exposé sans faire ressortir que Paul qui s’élève, avec tant de force contre la doctrine du salut par les oeuvres, se trouve en parfait accord avec Jacques en insistant aussi lui-même sur la nécessité, pour le croyant, de marcher dans le chemin « des bonnes oeuvres » ; non pas des bonnes oeuvres pour être sauvé, mais des bonnes oeuvres parce que l’on est sauvé. Autrement dit, ces oeuvres sont la conséquence du salut et nullement le moyen de l’obtenir.

Voilà qui résulte clairement de l’enseignement de Paul, dans les citations ci-après qu’on ne saurait lire et méditer trop attentivement.

En effet, après avoir dit : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. 9 Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.», il ajoute : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions» (Ephésiens 2. 8-10).

Et dans son épître à Tite, après avoir dit : « Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, 5 il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit, 6 qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, 7 afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle. 8 Cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer de bonnes oeuvres. Voilà ce qui est bon et utile aux hommes.»

(Tite 3 : 4-8).

Dans cette même épître à Tite, l’apôtre lui dit : «te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes oeuvres, et donnant un enseignement pur, digne,» (2 : 7). Plus loin : «Jésus-Christ, 14 qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.» (Tite 2 : 14).

Paul attache donc, comme Jacques, un grand prix à la question des oeuvres, des bonnes oeuvres, et il abonde dans le même sens que Jacques. C’est l’accord complet entre eux ; mais chaque aspect de ce grand sujet doit être mis à la place qui lui est propre.

Conclusion

La parole de Dieu nous a montré :

– que le salut est le don de Dieu, à l’occasion de toute oeuvre accomplie par l’homme

– que ce salut est acquis par la seule et parfaite oeuvre du Seigneur Jésus Christ à la croix

– que ce salut est reçu par la foi, pour la paix parfaite du croyant, pour son bonheur présent et éternel.

Mais le croyant est tenu de faire la preuve de sa foi. Les hommes connaissent l’arbre à son fruit. Cette preuve ne peut être faite que par des oeuvres de foi, dénommées également « bonnes oeuvres », qui sont la conséquence et le fruit béni de la foi.

Donnons gloire à Dieu et à Jésus Christ, son Fils, qui, par son oeuvre merveilleuse, délivre de la colère à venir le pécheur qui croit, et l’introduit dans la faveur de Dieu pour le présent et pour l’éternité.

Comme Abraham avec les gens de Sodome, Dieu a agi avec miséricorde avec nous. Il a pratiqué la justice.

Que signifie « pratiquer la justice » concrètement ? C’est obéir à la loi de Dieu dans ses relations avec le prochain ! Cela implique le respect des personnes et des biens d’autrui. Cela implique en particulier de respecter les droits du prochain, d’être honnête, intègre, de ne pas lui nuire. A méditer Luc 10 :25-37et chap. 6 :32-36.

Abraham fit miséricorde et justice et cela lui fut imputé.

Dans le Psaume 112 :4-9 il est écrit « La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits, pour celui qui fait preuve de grâce, de compassion et de justice. 5 Il est bon que l’homme fasse grâce et qu’il prête, qu’il règle ses affaires conformément au droit, 6 car il ne sera jamais ébranlé; on se souviendra toujours du juste. 7 Il ne redoute pas les mauvaises nouvelles, son coeur est ferme, plein de confiance dans l’Eternel. 8 Son coeur est affermi, il n’éprouve aucune crainte, au point qu’il regarde ses adversaires en face. 9 *Il distribue ses bienfaits, il donne aux pauvres, sa justice subsiste à toujours, il relève la tête avec gloire. » Ainsi en est-il du premier et plus grand commandement de toute la loi dira le Seigneur dans Matthieu 22 :38-39 « C’est le premier commandement et le plus grand. 39 Et voici le deuxième, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.».

Yeshoua (Jésus) avait fait remarquer que l’on peut se croire spirituelle mais que nous ignorons notre prochain en expliquant la parabole du bon samaritain aux scribes et pharisiens.

Dans Matthieu 23:23 Yeshoua disait « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » L’hypocrisie de leur formalisme, qui observe les minuties de la loi et néglige les devoirs les plus importants (versets 23, 24).

  1. Blay – « Simples réponses bibliques »

La foi accompagnée des œuvres, sont celle que nous avons énumérée. Elle ne montre qu’une seule indication : Mon prochain.

Éclaircissement sur la loi alimentaire

Dans Actes 10 :9-48  au début, montre que Pierre a réellement faim, ce n’est pas une métaphore, ni un rêve. Il sait qu’il doit se rendre chez un païen qui a soif d’entendre le témoignage de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. La loi interdisait aux juifs de se lier avec des étrangers. On peut s’imaginer l’accueil de cet officier, le centurion Corneille et ce qu’il y aura sur la table. Mais Dieu déclare que c’est lui qui considère ce qui est pur et impur (Actes 10 :15).

Loin de moi l’idée de prendre ma bible et de prêcher la cacherout. Si l’on devait obéir à cette loi sur les aliments, je crois que cela doit être entre nous et le Seigneur. Si vous l’enseigner comme doctrine, cela devient un problème, c’est un poids très lourd que vous porterez sur vous et un fardeau que vous ferez porter à ceux qui vous écoute. Je ne crois pas que le manger et le boire déterminera si je suis juste ou pas. Mais par contre je m’abstiendrai des viandes sacrifiées aux idoles.

Yeshoua (Jésus) fait une longue réponse à ces interlocuteurs et contradicteurs, leur expliquant qu’ils sont très pointilleux sur ces pratiques de pureté, mais qu’ils en oublient cependant l’essentiel, ce qui fait le cœur de la Loi. Nous sommes donc dans une discussion typiquement juive sur l’interprétation de la Loi de Moïse. Lisons Marc 7 :13-16 « Vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous avez établie et vous faites beaucoup d’autres choses semblables.» 14 Ensuite, Jésus appela toute la foule et lui dit: «Ecoutez-moi tous et comprenez. 15 Il n’y a rien d’extérieur à l’homme qui puisse le rendre impur en pénétrant en lui, mais c’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur. 16 [Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.]»

Yeshoua (Jésus) va le déclarer dans l’Evangile de Marc 7 :18-23 ce qui rend impur l’homme.

« Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole. 18 Il leur dit: «Vous aussi, vous êtes donc sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui, de l’extérieur, entre dans l’homme ne peut le rendre impur? 19 En effet, cela n’entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis est évacué dans les toilettes.» Il déclarait ainsi que tous les aliments sont purs. 20 Il dit encore: «C’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur. 21 En effet, c’est de l’intérieur, c’est du coeur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l’immoralité sexuelle, les meurtres, 22 les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. 23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l’homme impur.»

Yeshoua (Jésus) montre que ce qui souille l’homme : c’est « les adultères, l’immoralité sexuelle, les meurtres, 22 les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. » sont des lois morale que nous sommes tenu d’observer, c’est-à-dire ne pas y toucher. Paul en énumèrera bien d’autres concernant la conduite que nous devons avoir.

En Hébreu 9 :8-10 l’auteur écrit « Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n’était pas révélé tant que le premier tabernacle était dressé. 9 C’est une illustration pour le temps présent; elle signifie que les dons et les sacrifices présentés ne peuvent pas rendre parfait, sur le plan de la conscience, celui qui prend part à ce culte. 10 Avec les aliments, les boissons, les diverses ablutions et les règles relatives au corps, c’étaient des prescriptions imposées seulement jusqu’à une époque de réforme. »

Les aliments et les boissons ne sont pas seulement les repas sacrés (Hébreux 13.9 et suivants) et en particulier le repas pascal, mais tous les aliments et boissons sur lesquels portaient les prescriptions de la loi (Lévitique 11 Nombres 6.3 ; comparez Colossiens 2.16).

Certains chrétiens ou mouvements quand ils viendraient à vous juger, nous rappelons l’épitre de Paul dans Colossiens 2 :16 « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou à propos d’une fête, d’un nouveau mois ou du sabbat: » Qui mange ces viandes dites « impurs », combien pratique le shabbat réellement ? Sans vous en rendre compte votre pain est peut-être impur, les vêtements que vous portez vous rends impurs, nous le verrons plus bas.

Du changement sur les habitudes alimentaire, il y en a eu avant Moïse. Nous remontons à Genèse 1 :29-30 ou nous ne mangeons pas d’animaux. C’est à la sortie de l’arche que Noé en reçois l’autorisation dans le chapitre 9 :3-4, il n’y a pas encore d’instructions de viande pure et impurs a ce moment. Il est écrit « Tout ce qui se déplace et qui vit vous servira de nourriture: je vous donne tout cela de la même manière que je vous ai donné l’herbe verte. ».

Alors pourquoi en serait-il autrement maintenant sous la grâce ? Dieu ne peut-il pas annuler cette ordonnance ?

Dans Hébreux 13 :9 l’auteur écrit « Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines étrangères. Il est bon en effet que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont été d’aucun profit à ceux qui s’en sont fait une règle. ». Pour revenir à Actes 10, Pierre a vraiment faim et il sait très pertinemment bien ce qu’il y aura sur la table d’un étranger, un païen dont la loi interdisait de nous attabler. Corneille n’avait pas encore donné sa vie au Seigneur pour savoir ce qu’il devait mettre sur la table ou pas, c’était un dilemme chez Pierre et Yeshoua (Jésus) l’a rassuré.

Paul écris dans 1 Timothée 4:1-5 « Cependant, l’Esprit déclare clairement que, dans les derniers temps, plusieurs se détourneront de la foi parce qu’ils s’attacheront à des esprits trompeurs et à des enseignements inspirés par des démons. 2 Ils seront séduits par l’hypocrisie de prédicateurs de mensonges dont la conscience est comme marquée au fer rouge.

Le verset 3 exprime exactement ce qu’enseigne les prêcheurs d’abstinence

3 Ces gens-là interdiront le mariage, et…….. – exigeront que l’on s’abstienne de certains aliments, …..- alors que Dieu a créé toutes choses pour que les croyants, ceux qui connaissent la vérité, en jouissent avec reconnaissance.

4 En effet, tout ce que Dieu a créé est bon, rien n’est à rejeter, pourvu que l’on remercie Dieu en le prenant. 5 Car tout ce qu’il a créé est saint lorsqu’on l’utilise conformément à sa Parole et avec prière. »

Encore Romains 14:14 « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi, et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure. » et le verset 17 et 18 « Car le règne de Dieu ne consiste pas à réglementer le manger et le boire, mais, par l’Esprit Saint, à nous rendre justes et à nous donner la paix et la joie. 18 Celui qui sert le Christ de cette manière est agréable à Dieu et estimé des hommes. »

L’exposé me montre que je ne suis pas coupable, et Paul nous encourage à cette certitude.

Dans Romains 14 :22-23 Paul écrit « Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même par ce qu’il approuve! 23 Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamné, parce qu’il n’agit pas par une conviction de foi. Tout ce qui ne provient pas d’une conviction de foi est péché. »

Pratiquer ces lois de la cacherout ne se limites pas qu’a de la viande, mais aussi à la manière dont nous cuisson le pain, les pâtisseries. Si vous cuisez chez vous le pain et les pâtisseries, vous ne pouvez utiliser les ustensiles et plat qui ont servi à la cuisson de viande. Même en boulangerie, vous n’aurez pas toutes les garanties de certification casher car certaines farines utilisent la substance interdite par la loi. Il se peut que les plateaux soient graissés de beurre dont les substances sont interdites.

Les animaux pour la consommation,  doivent être abattu selon le rituel et découpé avec non pas un couteau quelconque et de plus il doit être découpé devant un rabbin pour recevoir la certification casher. Mais ce n’est pas fini. Nous voyons que la loi sur la cacherout ne se limite qu’aux viandes et pâtisseries 

Ce sont des détails qui toutes sont importance pour ceux qui l’enseigne.

Lisons Lévitique 19 :19 il est écrit « Vous observerez mes lois. Tu n’accoupleras point des bestiaux de deux espèces différentes; tu n’ensemenceras point ton champ de deux espèces de semences; et tu ne porteras pas un vêtement tissé de deux espèces de fils. »

Nous devons faire très attentions dans les fruits et légume que nous mangeons. En effet pour ne citer que cela, certains fruits sont modifiés, comme les clémentines qui sont un mélange d’orange et de mandarine, les nectarines sont un mélange de pêche et de prunes. Des pastèques et des raisins sans pépin sont modifiés. Ce qui est strictement interdit dans cette loi de la cacherout d’en manger, sinon vous êtes en infraction. Il faut bien se renseigner.

La cacherout touche même votre garde-robe avec vos vêtements. Assurez-vous que vos vêtements n’ont pas été cousus ou tissé avec deux espèces de fil différent, vous seriez en infraction.

Exode 23 :19 « Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère. » Dans cette prescription, l’interprétation rabbinique va lire l’impératif de la séparation entre les viandes et les produits laitiers. C’est la raison pour laquelle, à une table juive, on ne sert pas de fromage dans un repas où l’on mange de la viande. Si vous aimez les pâtes et les pizzas, ne saupoudrez en aucun cas du fromage s’il y a de la matière animale  dans votre sauces, et vérifiez surtout bien avec quel ingrédient les pâtes de votre supermarché ont été faites.

Dans la cacherout, il y a énormément de contrainte et sans le savoir nous transgressons la loi.

Yeshoua était bien souvent en infraction avec cette loi, cette question des règles alimentaires et des règles de pureté ont été historiquement l’un des points de friction entre les pharisiens, et Yeshoua (Jésus) et ses disciples. Il était sujet de scandale parce qu’il mangeait avec des païens, chose interdite à l’époque par la loi. Dans le récit de Marc 2 :13-16 pour le pharisien, un juif ne devraient pas partager son repas chez, et avec des gens considérés comme impurs. Les règles alimentaires qu’ils pratiquent imposent la séparation de table d’avec les pécheurs. Cependant, le fait que ces questions soient si présentes (et souvent de façon polémique) dans les évangiles vient de ce que ces débats ont continué à agiter le christianisme naissant à l’époque que Paul à du parfois recadrer.

La cacherout ne s’étend pas qu’a de la viande, mais va jusqu’au vêtement que vous portez, nous l’avons vu dans Lévitique 19:19.

Pourquoi Dieu exigerait-il des hommes qu’ils obéissent à des règles presque impossibles à suivre?

La loi est le moyen que Dieu utilise pour démontrer la culpabilité de l’homme. Par la Loi, l’homme prend conscience de son état pécheur. Ce que le Seigneur veut nous faire comprendre, c’est que la loi ne sauve pas. Dans le monde d’aujourd’hui vous seriez en infraction réellement à tous les coups et il faut arrêter cette hypocrisie. Nous sommes coupables et c’est ce que le Seigneur attend que nous reconnaissions. Sans la grâce, nous mourrons tous !

Comme le dit l’épitre aux Hébreux 7 :18-19 « Il y a ainsi abolition d’une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité,- 19 car la loi n’a rien amené à la perfection,-et introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. »

On parle bien de cette loi sur la pureté dans tout le livre de Lévitique. Comme vous l’avez vu, un seul manquement et vous êtes coupables comme le dit Jacques 2 :10 « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. » et Galates 3 :10 « Car tous ceux qui s’attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit : Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique. »

L’application de la loi c’est soit tout ou rien, mais surement pas à moitié en disant « Je fais de mon mieux ». Vous êtes alors sous la malédiction. Même le juif assidu pourrait se trouver en défaut, je vous l’ai montré à cause des vêtements qu’il porte.

Pour conclure, faires de bonnes œuvres, ça commence par l’amour de notre prochain avant tout (1 Corinthiens 13).

Shalom

Roger Delplace

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