Jésus est venu sur la terre non pas pour nous imposer un joug, mais de nous en décharger.

Matthieu 11 :28-29 « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. »

Venez

– Venir à Christ est une expérience décrite sous plusieurs formes : croire «Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. » (Actes 16 :31). Jacques 2 :24-25 nous rappelle dans son épitre Rahab « Vous voyez que l’homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. 25 Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les oeuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un autre chemin ? ». Il ne s’agit pas des œuvres de loi, mais de foi. Les deux espions qui s’étaient rendu chez elle, lui avait promis la vie sauve pour elle et sa famille a une condition : ils devaient rester dans la maison et ne pas en sortir en plus elle devait mettre un cordon à la fenêtre de couleur cramoisi. La couleur cramoisi שָׁנִי « shaniy » (SH 8144) est rouge écarlate. Et savez-vous quel insecte produit cette couleur quand elle meurt dans ce verset? C’est un ver.

Regardez ce Psaumes 22 :7, il est écrit « Et moi, je suis un ver et non un homme, L’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. »

Merveilleux, non ? Ce ver parle de Jésus, oui. Qui peut regarder un ver, ou des vers sur un morceau de bois ? Je ne le prendrai pas à mains nue, c’est méprisable. Un ver, il y a cette expression en hébreu תּוֹלָע ou תּוֹלֵעָה ou תּוֹלַעַת ou תֹּלַעַת « tolah » ou « tolat » (SH 8438).

Ce mot peut traduire ceci : cramoisi, ver, vermisseau, pourpre

Quand la femelle est prêtre à pondre, elle attache son corps, sur le bois ou elle se trouve, elle attache son corps de façon si ferme et si permanent qu’elle ne pourra plus le quitter, elle mourra dessus, oui à cet endroit. Ainsi, les œufs déposés sous son corps sont protégé jusqu’à ce que les larves soient capables d’entrer elle-même dans le cycle de la vie. Quand la mère meurt, elle libère un fluide cramoisi qui imprègne son corps et le bois qui l’environne. Et on extrait ce fluide pour la teinture cramoisi. On extrayait le fluide pour colorer les tissus en écarlate ou cramoisi.

C’est l’image de Notre Seigneur Jésus mort sur la croix pour nous, son sang, le fluide de son corps imprègne le bois pour nous, nous l’extrayons pour notre vie et imprégnons notre tissus, notre vêtements,  de couleur écarlate « rouge », c’est notre produit lessive qui lave plus blanc que tout autre marque, le sang de Jésus. Apocalypse 7 :14 utilise le terme de robe lavé et blanchie par le sang de l’agneau.

Ce cordon cramoisi et une alliance de sang qui les couvre s’ils restent dans la maison, s’ils ne les dénoncent pas. Ils ont été sauvés pour quel acte ? Une œuvre de foi. S’ils sont resté même quand les murs de Jéricho ont tremblé, c’est parce qu’ils ont cru. Leur demeure ne s’est pas effondré, mais les murailles tout autour oui.

Venez à moi vous qui êtes chargé :

Celui qui vient à lui, reconnait qu’il est chargé du poids du péché, il reconnaît qu’il est perdu et que sans Jésus, il ne peut se sauver lui, même, il se repent. Croyez-vous que sans cet acte de foi de Rahab en mettant le cordon à sa fenêtre elle aurait été sauvée ? Le Seigneur a vu une distinction, l’alliance, le sang.

Et je vous donnerai du repos :

Nous remarquons ici que le repos est un don donné par Jésus à celui qui vient à lui. Il ne s’acquiert, il ne se mérite pas par une chose donnée en échange. Il dit venez à moi…. Et je vous donnerai.

Celui qui s’approche découvre alors que le prix de sa faute a été paye et à quel prix ? Le prix d’une vie, le prix d’un homme sacrifié, il s’est fait rançon, le diable ne domine plus sur nous, il n’a plus aucun droit. Nous étions esclaves et Jésus a payé le prix pour nous rendre la liberté.

Celui qui s’approche entre dans son repos, désormais.

Le Seigneur Jésus nous donnera le repos, nous allons comparer Matthieu 11 :28-29  avec Hébreux 4 :1-11 verset par verset.

Verset 1 : « Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. »

Nul ne doit penser que la promesse de repos n’est plus valable. Elle ne s’est jamais accomplie de façon complète et définitive dans le passé ; donc l’offre demeure toujours : Venez à moi >> Je vous donnerai du repos

Cependant, tous ceux qui professent être croyants devraient s’assurer de ne pas venir trop tard. Si leur profession s’avère vaine, ils courent toujours le danger de s’éloigner de Christ et de rejoindre un système religieux incapable de sauver.

Verset 2 : « Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent. »

Cette bonne nouvelle nous a été annoncée – la bonne nouvelle de la vie éternelle par la foi en Christ. Les Israélites aussi ont entendu cette bonne nouvelle – la bonne nouvelle du repos dans le pays de Canaan (Deutéronome 2 :10). Cependant, ils ne retirèrent aucun bienfait de cet Évangile du repos.

Leur attitude peut s’expliquer de deux façons différentes. D’après certains manuscrits, la cause de leur échec fut le fait que le message ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent. Souvenez-vous des rebellions multiple même dans le désert. Si la première génération qui sont sorti du pays d’Egypte ont péri dans le désert à cause de cela, et d’avoir essayé de s’en prendre au messager de Dieu, Moïse, la seconde génération n’était pas mieux. Ceci est à voir dans Nombres le chapitre 20 quand Moïse frappe deux fois le rocher.  En d’autres termes, ils ne crurent pas et n’agirent pas en conséquence.

D’autres manuscrits comportent la leçon suivante : « car ils ne se joignirent pas par la foi à ceux qui avaient prêté attention au message entendu. » En d’autres termes, la majorité des Israélites ne furent pas unis par la foi à Caleb et Josué, les deux espions qui crurent en la promesse de Dieu. Mais le peuple s’est dressé contre eux, Moïse et Aaron, ils les voulaient les éliminer, se faire un dieu qu’ils suivront dans le désert.

Dans les deux cas, l’idée principale est que l’incrédulité les exclut du repos que Dieu avait préparé pour eux en Terre promise.

Verset 3 : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit : Je jurai dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde. »

La continuité de la pensée devient difficile à déceler dans ce verset. Il semble y avoir trois propositions indépendantes et sans rapport entre-elle. Toutefois, nous pouvons retrouver un trait commun dans chacune : le thème du repos de Dieu.

D’abord, nous apprenons que nous qui avons cru sommes ceux qui entrons dans le repos de Dieu. La clé qui ouvre la porte de ce repos est la foi. Comme il a déjà été souligné, aujourd’hui les chrétiens jouissent du repos de la conscience parce qu’ils savent qu’ils ne seront jamais jugés pour leurs péchés (Jean 5 :24). Cependant il est également vrai que ceux qui croient sont les seuls qui entreront dans le repos final de Dieu dans la gloire. C’est sans doute surtout à ce repos futur qu’il est fait allusion ici.

La proposition suivante renforce cette idée en la formulant de façon négative : Je jure dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! (citation tirée du Psaumes 95 :11). Tout comme la foi donne accès au repos, l’incrédulité en exclut. Nous qui croyons en Christ sommes sûrs du repos de Dieu ; les Israélites incrédules ne l’étaient pas du tout car ils ne croyaient pas la parole de Dieu.

La troisième proposition présente la difficulté la plus grande : quoique ses œuvres aient été achevées depuis la création du monde.

L’explication la plus simple se trouve peut-être en reliant cette proposition à la précédente. Là Dieu avait utilisé le futur en parlant de son repos : Ils n’entreront pas dans mon repos. Le temps futur implique que le repos de Dieu s’avère encore disponible, même si certains s’en privent par la désobéissance. Or ce repos est toujours disponible malgré le fait que ses œuvres aient été achevées depuis la création du monde.

Verset 4 : « Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour. »

Ce verset est destiné à prouver par l’Écriture que Dieu se reposa après l’achèvement de la création. Le manque de précision de l’auteur concernant l’identification de ce passage n’indique aucune ignorance de sa part. Il s’agit simplement d’une tournure utilisée pour citer un passage à une époque où la Bible n’était pas encore divisée en chapitres et en versets.

Le passage est adapté de Genèse 2:2 : « Et Il se reposa au septième jour de toute son œuvre. »

Ici, l’emploi du verbe au passé peut laisser penser que le repos de Dieu appartient seulement à l’histoire et non aussi à la prophétie, et que par conséquent, il n’a pas de signification pour nous aujourd’hui. Or, il n’en est rien.

Verset 5 : « Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos ! »

Pour renforcer l’idée que l’allusion au repos de Dieu lors de l’achèvement de la création ne signifie nullement qu’il s’agit d’un sujet révolu, l’auteur cite une fois encore, avec un petit changement, le passage du Psaume 95.11, où le verbe est au futur : Ils n’entreront pas dans mon repos. Il veut dire : « Ne limitez pas le repos de Dieu à ce qui se passa dans Genèse 2 ; n’oubliez pas que plus tard Dieu parla de son repos comme d’une réalité encore disponible. »

Verset 6 : « Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, »

Arrivés à ce stade de l’argumentation de l’auteur, nous avons vu que, depuis la création, Dieu a offert le repos à l’humanité : l’accès à ce repos demeure ouvert. Certes, dans le désert les Israélites n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, mais cela ne signifiait pas que la promesse n’était plus valable !

Verset 7 : « Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs. »

Ensuite l’auteur montre que même dans le cas de David, environs 500 ans après que les Israélites furent chassés de Canaan, Dieu utilisait encore le mot « aujourd’hui » pour indiquer que l’offre était toujours valable. L’auteur avait déjà cité le Psaume 95 :7, 8 dans Hébreux 3 :7, 8 et 15 qui dit « C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, 8 N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert, » et le verset 15 « pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte. »

Il le cite maintenant à nouveau pour prouver que la promesse du repos faite par Dieu ne cessa pas avec les Israélites dans le désert. À l’époque de David, Il plaidait toujours auprès des hommes pour qu’ils placent en lui leur confiance et qu’ils n’endurcissent pas leurs cœurs.

Verset 8 : « Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour. »

Certains Israélites entrèrent certes en Canaan avec Josué, mais même ceux-ci ne jouirent pas du repos final que Dieu avait préparé pour ceux qui l’aiment. En Canaan, ils connurent le conflit, le péché, la maladie, le chagrin, la souffrance et la mort. S’ils y avaient épuisé la promesse de repos, alors Dieu ne l’aurait pas offerte à nouveau à l’époque de David, Jésus.

Verset 9 : « Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. »

Les versets précédents nous ont conduits à cette conclusion : Il y a donc un repos de shabbat réservé au peuple de Dieu. Ici l’auteur emploie un mot grec différent, dérivé de « shabbat », pour repos, c’est  σαββατισμός –sabbatismos (SG 4520). Il se réfère au repos éternel dont jouiront tous ceux qui ont été rachetés par le précieux sang de Christ. Il s’agit d’un « shabbat » qui ne s’achèvera jamais.

Verset 10 : « Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. »

Quiconque entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, tout comme Dieu le septième jour. Dans l’Evangile de Marc 2 :27 Jésus dit « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, ».

Le contexte de ce passage, les disciples avait fait quelque chose qui était interdit le jour du shabbat. En dehors des règles que les scribes avaient ajoutées pour la durcir, on devait amasser avant shabbat de la nourriture pour les deux jours, le 6ie et 7ie jour. La loi mosaïque était ainsi faite et dite. Le Seigneur nous demande une attention toutes particulière et le but surtout, c’est de nous éloigner du profane, de faire une séparation avec le profane. Les disciples avait été dans les champs cueillir des épis car ils avaient faim et les pharisiens se sont référé à ce que la loi même mosaïque ordonnait. David lui-même avait rompu le shabbat en mangeant le pain de proposition qui était destiné au sacrificateur le jour de shabbat.

Jésus rappelle aux pharisiens que le shabbat fut donné par Dieu pour le bien de l’homme, et non pour l’asservir. Les chrétiens ne sont pas tenus de respecter le shabbat, mais rien ne l’interdit non plus. C’était un jour particulier accordé à Israël. Prenons par exemple ceux qui prêchent la dîme. Elle doit être apportée à Jérusalem et en bénéficie le sacrificateur. Nous devions assister le lévite qui se présentait à nos portes, assister la veuve et l’orphelin, assisté les pauvres, ce qui dépassait bien plus que 10%. Les lévites, la veuve, l’orphelin et les pauvres étaient soutenu par les agriculteurs. Ces hommes qui vous disent que vous voler Dieu, ils le volent eux même. La dîme, c’est un impôt lié à Israël comme nous payons nos impôts dans nos pays respectif. La question est : le chrétien doit-il payé un double impôt ?

Aujourd’hui, si nous sommes en communauté, nous devons participer évidement aux frais, bénir aussi les ministres du culte. Paul nous invite à donner avec joie et sans contrainte « Que chacun donne comme il l’a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2 Corinthiens 9 :7).

L’Église primitive

Quelques débats existe entre théologien des communauté adventiste, messianique, évangélique, réformée etc.. sur la question du shabbat. Par exemple, Actes 21:18-25 démontrerai pour certain que Paul observait le shabbat et se conformait à la loi mosaïque. La question de savoir si les chrétiens doivent observer le shabbat est sujette à interprétation et varie selon les différentes branches du christianisme. Certains chrétiens considèrent le shabbat comme un jour saint et choisissent de l’observer en se reposant, en priant ou en participant à des activités spirituelles. D’autres pensent que le shabbat n’est pas une obligation pour les chrétiens, car Jésus a apporté une nouvelle alliance et une liberté par rapport aux anciennes lois juives. La question de savoir si l’apôtre Paul observait la loi juive est un sujet de débat parmi les théologiens et les biblistes. Certains soutiennent que Paul, en tant que juif pharisien converti au christianisme, continuait à observer certaines parties de la loi juive, tandis que d’autres pensent qu’il enseignait que les chrétiens n’étaient pas tenus de suivre toutes les prescriptions de la loi mosaïque. Paul lui-même a écrit dans ses lettres que la foi en Jésus-Christ était plus importante que l’observance stricte de la loi. Il est donc difficile de donner une réponse définitive à cette question, car elle dépend de l’interprétation des écrits de Paul et du contexte historique et théologique dans lequel il évoluait.

Dans Actes 21, les versets 18 à 25, nous voyons Paul arriver à Jérusalem et être accueilli par les anciens de l’Église. Ils lui demandent de se purifier rituellement et de participer à un rituel juif pour montrer qu’il respecte la loi de Moïse. Cela fait suite à des rumeurs selon lesquelles Paul aurait enseigné aux Juifs de la diaspora de ne plus circoncire leurs enfants ni de suivre les traditions juives. Paul accepte de se purifier pour apaiser les tensions et montrer son respect pour la tradition juive, tout en continuant à prêcher l’Évangile du Christ. Ces versets soulignent la complexité des relations entre les premiers chrétiens et les pratiquants juifs, ainsi que la manière dont Paul navigue entre les deux communautés pour promouvoir l’unité et la paix.

En Galates 2:14, l’apôtre Paul raconte un incident où il a confronté l’apôtre Pierre à Antioche. Paul reproche à Pierre son hypocrisie en se comportant différemment en présence des Juifs et des non-Juifs. Pierre avait l’habitude de manger avec les non-Juifs, mais quand des Juifs vinrent de Jérusalem, il se retira et cessa de le faire par peur de leur jugement. Paul critique cette attitude en soulignant que les croyants ne devraient pas se plier aux traditions ou aux pressions des autres, mais rester fidèles à l’enseignement de Jésus sur l’amour et l’unité. Ce passage met en lumière l’importance de l’authenticité et de la cohérence dans la foi chrétienne.

Le premier jour de la semaine.

Les chrétiens se réunissaient depuis bien avant Constantin le premier jour de la semaine. Il est écrit «Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu’à minuit. » (Actes 20 :7). Quand les premiers chrétiens se rencontraient, on avait l’habitude de partager la nourriture ensemble, c’est l’amour entre nous ἀγάπαι – agapaï >> pluriel de agapê : affection, amour « Agapes, rencontre chrétienne à l’occasion d’un repas »  Jude 12 ou ἀγάπη – agapê (SG 26) « Amour, sentiment d’affection, d’attachement que l’on ressent pour quelqu’un »

Il faut savoir que le premier jour était compté, le samedi juste après la fin du shabbat. Ils se réunissaient pour commémorer la résurrection du Christ. Il est logique qu’il soit passé trois jours et trois nuits dans la mort , c’était le signe de Jonas (Matthieu 12 :40). On se rappelle ce que Jésus dit à Nicodème « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jean 3 :5). Il fallait que Jésus s’en aille pour que les disciples reçoivent l’Esprit. Avant que Jésus ne monte au ciel il avait dit « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; 5 car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » (Actes 1 :4-5). C’est ça la nouvelle naissance. La nouvelle naissance, c’est le cycle de la vie que nous avons vu au début avec le ver. Le cycle de la vie dans la Genèse, a commencé le premier jour de la création.

Il est probablement ressuscité quand le shabbat eut été accompli. C’est comme si le samedi dure jusqu’à 23h59 et à minuit nous sommes dimanche. La, ici, shabbat dure du coucher du soleil le vendredi soir jusqu’au coucher du soleil le samedi. Il est écris dans Matthieu 28 :1 « Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. »

Et donc il est rapporté que les premiers chrétiens, bien avant l’empereur Constantin se réunissaient le premier jour de la semaine pour célébrer la résurrection du Seigneur. Entre autres, Saint Justin 1re apologie 67,8 le confirme. Voir cette source qui parle de Justin Le martyr. (Source: Justin, apologie pour les chrétiens ).

Justin était né de parents païens, à Néapolis, ville de Samarie, bâtie sur l’emplacement de l’ancienne Sichem. Il raconte lui-même comment, dans sa jeunesse, désirant ardemment connaître la vérité, il avait fréquenté toutes les écoles de philosophie du monde gréco-romain, étudiant avec soin les systèmes des sages de ce monde, sans rien trouver qui satisfît son âme et répondît à ses besoins spirituels.

Un jour, au cours d’une promenade au bord de la mer, il rencontra un vieillard d’aspect vénérable qui entra en conversation avec lui. Justin s’ouvrit à cet inconnu, qui avait gagné sa confiance. Il lui dit son ardent désir de trouver Dieu, et tout ce qu’il avait fait pour y arriver mais en vain.

Plus d’information sur sa vie via ce lien: Justin Martyr sur le site EMCI

Sommes-nous soumis à des heures, des jours et des règles strictes des cultes ?

Le shabbat était un don de Dieu aux hommes (Exode 16 :29) afin qu’ils se souviennent de lui ; il avait également un but humanitaire puisqu’il assurait aux esclaves un repos régulier (Deutéronome 5 :14). Dans la période intertestamentaire, les Juifs fixèrent dans le détail la manière dont le shabbat devait être observé, ils avaient durcie les règles après la captivité. Les prophètes appelaient à l’observation stricte des sabbats (Esaïe 56.2; 58.13). Ils condamnaient les abus (Osée 2 :13) ; ils insistaient sur le fait que le jour consacré à Dieu devait être observé à la manière choisie par Dieu. Après l’Exil, Néhémie renforça l’interdiction du commerce pendant le sabbat (Néhémie 10 :32 ; 13 :15 ; Amos 8 :5). La peine de mort prononcée à l’encontre d’un homme qui l’avait transgressé en montra bien l’importance (Nombres 15 :32).

Et aujourd’hui sous la grâce ?

Nous pouvons adorer librement, quand nous le voulons, notre culte n’est pas ponctué de règles et de loi exigeante avec des « Tu dois… Tu ne dois pas », « Est-il permis de faire telle chose le jour du Seigneur ? », mais : « Comment utiliser au mieux cette journée pour la gloire de Dieu, le bien de mon prochain et mon avantage spirituel ? ». Rien ne nous empêche d’observer shabbat, mais il faut toujours se rappeler que nous sommes sauvé par la foi et non par une liste de règle, nous ne sommes pas sauvé par les oeuvres de la Torah, ni par le shabbat. Une fois justifié, et par amour pour Dieu YHVH, nous pratiquons dans la Torah tout ce qui nous est applicable et que nous pouvons faire.

Avant notre conversion, nous avons peut-être essayé de gagner notre salut. Quand nous avons compris que Christ avait achevé son œuvre au Calvaire, nous avons abandonné nos efforts inutiles et placé notre confiance dans le Rédempteur ressuscité. En retour, nous ne devons rien au Seigneur comme œuvres (voir Romains 4 :1-5) si ce n’est qu’avoir la foi (croire au Seigneur Jésus) et les œuvres de la foi nous accompagnent tout naturellement par des actes de charité et d’amour sans effort.

Après avoir reçu la connaissance du salut, nous nous dépensons avec amour pour Celui qui nous a aimés et s’est donné pour nous. Nos bonnes œuvres sont le fruit de la présence du Saint-Esprit qui demeure en nous. Nous éprouvons souvent de la fatigue à son service, mais nous ne sommes jamais lassés de le servir !

Dans le repos éternel de Dieu, nous nous reposerons de nos labeurs terrestres. Cela ne signifie pas que nous serons inactifs au ciel. Nous l’adorerons et le servirons encore, mais ne connaîtrons ni la fatigue, ni la détresse, ni la persécution ou l’affliction.

Verset 11 : « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. »

Les versets précédents démontrent que le repos de Dieu est toujours disponible. Ce verset affirme que nous devons nous appliquer à entrer dans ce repos.

Nous devons nous empresser de nous assurer que notre seul espoir est Christ le Seigneur. Nous devons résister assidûment à toute tentation d’une simple profession de foi suivie d’un renoncement dans le feu de la souffrance et de la persécution.

Les Israélites firent preuve de négligence et traitèrent les promesses de Dieu à la légère. La première génération soupira après l’Égypte, où ils avaient pourtant connu l’esclavage, et ils manquèrent de zèle pour s’approprier par la foi les promesses de Dieu. Par la suite, cette génération sortie d’Egypte, n’atteignirent jamais Canaan à cause de leurs rébellions. Ils ont essayé de s’en prendre à Moïse et Aaron.

Leur exemple devrait nous servir d’avertissement.

Aujourd’hui, Jésus dit « mon joug est doux, et mon fardeau léger. »

Nous savons ce que la Parole de Dieu nous demande l’amour du prochain (Matthieu 12 :39) De nous aimer, (Jean 13 :35) et de fuir l’impudicité, l’idolâtrie, adultères, efféminé, les ivrognes, les voleurs, les cupides, les outrageux, les infâmes et les ravisseurs hériterons du Royaume de Cieux (1 Corinthiens 6 :9-11). Je pense que oui, le joug de notre Seigneur Jésus et doux et le fardeau et léger.

Amen

Roger Delplace

Source a cette étude :

La Bible du disciple

La bible Segond 1910, NBS

La bible hébraïque de Lexham

Lexique Strong hébreu et grec

Dictionnaire Dast Boost

Dictionnaire biblique pour tous.

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Dieu nous bénit, et toutes les extrémités de la terre le craignent.