Le mémorial de la Paque.
La Pâque – Pessa’h
Pâque פֶּסַח « Pessa’h » (sh 6453) signifie « passer outre, épargner ». La racine primaire de ce mot est פָּסַח « passa’h » (sh 6452) qui donne le sens de « par-dessus, boiteux, cloche, sauter, épargner »

L’agneau immolé :
Nous ferons le récit de la sortie d’Egypte et pour nous messianique, cela va un peu plus loin, nous parlerons du sacrifice de Yeshoua (Jésus) pour le pardon de nos péchés et notre salut.
Nous ferons les hallel :
Hallel, c’est-à-dire nos louanges adressées à Dieu. Cela peut être des chants, mais aussi nos témoignages autour de la table. Ce repas c’est le symbole de l’unité, ce qui nous unis et nous unis tous aussi à Yeshoua Ha Mashia’h – Jésus Christ.
Donc, nous n’allons pas parler de la pluie et du beau temps, mais cette rencontre doit être centré sur Dieu et le sacrifice qu’il nous a offert pour nous réconcilier avec en la personne de son Fils Yeshoua (Jésus).
Récit de la Pâque
La Pâque à l’origine vient de cette nuit de délivrance des fils d’Israël retenu captif et sous l’oppression de l’esclavage en Egypte.
Les hébreux ont dû se préparer quelques jours avant cette nuit fatidique il semble depuis le 1 nisan ou le 1 aviv selon d’autres calendrier. Mais remarquez, il est écrit dans Exode 12 :2-6 « Le dixième jour de ce mois, que chaque maison ou chaque famille se procure un agneau. 4 Si dans une maison on est trop peu nombreux pour manger un agneau, qu’on s’associe à la famille voisine la plus proche en tenant compte du nombre de personnes ; et l’on choisira l’agneau en fonction de ce que chacun peut manger. 5 Vous prendrez un agneau ou un chevreau sans défaut, un mâle âgé d’un an. 6 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois : ce jour-là, tout l’ensemble de la communauté d’Israël immolera ces agneaux à la nuit tombante. ».
Le dix dans l’hébreu est représenté par la lettre י « Yod », qui signifie la « main ». C’est la signature de Dieu, la main qui a créé le monde et l’univers avec tous les astres qui tourne dans la l’espace céleste, vous comprendrez plus loin le nombre 14, pour le 14 nissan. Le dix représente le départ de toute chose, c’est le symbole de la nature spirituelle de toute chose, il représente le chiffre parfait qui englobe tout ce qui le précède. En résumer, le chiffre dix désigne le parfait, nous y reviendront.
Le dix du mois les hébreux doivent prendre un agneau ou un chevreau sans défaut, un mâle âgé d’un an. Exode 12 :6 dit « Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois : ce jour-là, tout l’ensemble de la communauté d’Israël immolera ces agneaux à la nuit tombante. ».
Beaucoup disent que cette Pâque n’a rien à voir avec la Pâque que nous célébrons, mais quand est-ce que Yeshou (Jésus) est entré à Jérusalem pour être immolé en sacrifice ?
Il est écrit que Yeshoua (Jésus) était à Béthanie 6 jours avant la Pâque. Nous sommes le 9 nisan et il par le lendemain pour Jérusalem (Jean 12). L’Agneau parfait entre dans Jérusalem le 10 nissan, c’est un samedi. Le chiffre 10 représente le départ de toutes choses. L’un concerne Israël et l’autre, le temps des nations (voir Matthieu 24 ; Luc 21 ; Apocalypse 10 et 11). Lorsque le moment sera venu, Dieu rétablira la nation entière, elle reviendra à la foi en lui, nous montre clairement la Parole de Dieu, mettant fin aux « temps des nations » (Ésaïe 17:7 ; 62:11-12 ; Romains 11:26). Les nations, les non-juifs jouent un rôle dans le plan Divin pour ramener les juifs vers Dieu.
Il est écrit « Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. » (Exode 12 :6)
Un commentaire dit que « Le premier soir commençait à midi jusqu’au coucher du soleil, le second soir allait du coucher du soleil jusqu’au moment où disparaissaient les étoiles »
R. A. Torrey, Trésors de la connaissance de l’Écriture (Lyon: Éditions CLÉ, 2005), Ex 12.6. »
Quand s’est déroulé le soir du repas ?
Le livre de Jean le chapitre 13: 1-2 indique que le repas s’est fait le soir du 13 au 14 nisan. Ce moment, on l’appelle le repas du Seigneur que nous connaissons comme la Sainte Cène. Yeshoua (Jésus) mangera au l’aube du 14 nissan, (j’expliquerai à la fin de l’étude) sera donc bien livré et crucifié le 14 nisan avant la tombée de la nuit du 15 nissan.
Il est sacrifié le 14 nissan, il expire sur le bois entre deux brigand, Lui qui fut innocent. Quel constitue Son crime ? Pilate ne trouvait aucun crime en lui, il dérangeait les religieux qui ont exigé son exécution, par 6 fois il déclarera l’innocence de Yeshoua. Comme Joseph, il est vendu par les siens, Juda Iscariot en particulier et trahi par les autres comme les frères de Joseph qui n’ont rien fait.
Le sang et la mort pour délivrance
Regardez dans Exode 12 :12, il est écrit « Je parcourrai l’Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j’exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l’Egypte ; je suis l’Eternel. »
Tout premier-né fait référence à Yeshoua (Jésus), (Colossiens 1 :15-18 ; Psaumes 89 :27 ; Proverbes 8 :22-24). Il fallait la mort de premier né pour délivrer son peuple, il fallait non seulement la mort mais aussi le sang, ce qui est préfigure parfaitement la mort de Yeshoua (Jésus). Le sang de l’Agneau, nous épargne de la mort et assure le salut si nous marchons dans les voies du Seigneur.
Rôtie au feu
Il est écrit « Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. » (Exode 12 :8).
Rôtie au feu : ça parle de la souffrance de Yeshoua (Jésus), de son agonie sur le poteau, sur la croix du sacrifice (Esaïe 53 :10). Le Psaumes 22 :15 dit « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, Et tous mes os se séparent; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles. »
On mangera la chair : Non le seulement, pour être épargner de la mort quand l’ange de l’Eternel passerai au-dessus des maisons d’Egypte il fallait le sang récolté et appliqué sur les montants des portes. Manger la chair semble avoir son importance pour avoir la vie sauve. En effet, cela nous rappelle aussi sous la Nouvelle Alliance ce qui est écrit dans Jean 6 :51-54 « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. 52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? 53 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. 54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. »
Ils vivront le dernier soir de la Pâque ou Yeshoua (Jésus) fera ce qu’on appelle la Sainte Cène. Malheureusement, nos assemblées ont gardé presque le même rituel que celui de Rome avec l’hostie que le prêtre met dans la bouche du fidèle se présentant devant lui et la petite capsule de vin. Nous prenons un petit bout de pain sur un plateau et notre capsule de vin ou jus de raisin. Chacun vit une communion personnelle et beaucoup moins fraternelle.
La Sainte Cène que Yeshoua (Jésus) nous recommanda d’observer, tout comme la Pâque juive parle du signe d’Alliance qui a eu lieu par le sang. Les juifs observent ce même signe une fois par an comme il est ordonné. En effet, Jean 13 :2 il est écrit « Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au coeur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer, ». Le mot souper est δεῖπνον -ου [τό] « déipnon », signifie « souper » mais aussi « repas du soir ». Le mot Cène « souper » a été traduit du latin « Céna » du grec « deipnon ». Le texte grec parle d’un vrai repas, c’est le repas de la Pâque ici.
Alors, devons-nous le faire une fois semaines, autant de fois que nous le voulons ou une fois par an pour le 14 nisan ?
Yeshoua (Jésus) dit « Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; » (Luc 22 :15)
Cette question divise et amène à beaucoup de controverse et de division.
La Pâque est une commémoration solennelle fort délaissé par rapport à la fête de Noël. On devrait trouver plus d’engouement à Pâque que pour Noël, mais hélas soyons honnête, ce n’est pas le cas. Pourtant, Yeshoua (Jésus) a eu des angoisses dans le jardin de Gethsémané, il a sué des goutes de sang. Il disait « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » (Luc 22 :42) Il a ressenti comme un humain ce que la peur peut provoquer chez nous. Il aurait pu renoncer, mais au contraire, il est allé jusqu’au bout. En effet, « un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. 44 Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. » (Luc 22 :43-44).
Si l’on se réfère uniquement qu’au repas Pascal, le mémorial se faisait bien qu’une seule fois par an. Après ce qu’il faut retenir quand Yeshoua (rompt) le pain lui-même, il nous invite à la communion et attend de nous que l’on prenne ensemble bien plus qu’un petit bout de pain minuscule et notre petite capsule de vin. Dans Actes 2 :41-47 nous parle d’une forme d’agape, chacun apportait de la nourriture qu’ils prenaient avec simplicité de cœur. Nos voyons dans le contexte la solidarité entre tous ou les plus riches soutenaient les pauvres de sorte qu’il n’y avait aucun indigent. Mais le texte grec ne parle pas de Cène.
Le mémorial parle du sacrifice, le mémorial du séder pascale est plus importe que la naissance, parce que la finalité pour nous qui doit être un sujet de réjouissance, c’est sa mort, sans sa mort, pas de vie, pas de salut.
Quand nous prenons la Sainte Cène lors du rituel de la Pâque, c’est ainsi dans la Pâque juive, oui vraiment. Au début du repas, on brise la matsa du milieu, on enveloppe la plus grande moitié qu’on cache et l’on remet l’autre moitié entre les deux autres matsa. Elle sera partagée après le repas dans un rituel qui ressemble fort étrangement à la Sainte Cène.
Tsafoun : La matsa caché et retrouvé
C’est à la fin du repas que l’on se partage le morceau de matsa brisé que l’on a enveloppé et caché. Yeshoua (Jésus) l’a présenté par «Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; » (Luc 22 :19). Les juifs sans le savoir font quelque chose de tout à fait prophétique bien avant que Yeshoua (Jésus) ne vienne sur terre.
Berakh – Actions de grâces
Le mot rédemption sous-entend qu’il y a un prix à payer pour le rachat de quelqu’un, et ce prix, c’est une vie pour délivrer quelqu’un. Yeshoua (Jésus) échange sa vie contre la nôtre. Yeshoua (Jésus) dit « Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous; 28 car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » (Matthieu 26 :27-28).
La troisième coupe est bue en souvenir du sacrifice de Yeshoua (Jésus).
1 Corinthiens 11 :17-29 Paul nous parle de ceux qui prenaient le repas du Seigneur à la légère, indignement. L’un ou l’autre avait faim, chacun apporte son propre repas « ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur; » dit Paul (1 Corinthiens 11 :20). Le repas se terminait en idolâtrie, plusieurs en sortaient ivre… En fait Paul doit remettre de l’ordre. Les versets 23 à 26 de 1 Corinthiens 11, nous parle de la Sainte Cène, le repas du Seigneur, comment nous devons la prendre. En revanche, la fraction du pain dont les premiers disciples se réunissaient régulièrement et peut-être même tous les jours ne montre en rien que ce soit la Sainte Cène qu’ils partageaient, même si nos partages de shabbat où nous rompons le pain (khala) et prenons le kiddouch (le vin), ressemble à la Sainte Cène. C’est un repas de communion fraternelle ou un partage de shabbat.
Le rituel de la Sainte Cène implique les trois matsot (les pains sans levain), nous nous partageons celle du milieu et en ce qui concerne la coupe, c’est la troisième, c’est la coupe de « rédemption ». Actes 2 :42, 46 ; 20 :7, 11 ; 27 :35, ne nous parlent pas de Sainte Cène mais de repas simplement, et il faut prêter attention à l’Evangile de Luc 24 :30 « Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. ». Mais il faut noter la communion qu’ils vivaient ensemble et qui malheureusement certains selon les épitres aux Corinthiens ont détourné à leurs profits jusqu’à former des sectes dirais-je pernicieuse.
Ce que le Seigneur nous à demandé d’observer comme mémorial, n’est pas Noël, mais bien clairement cette Pâque ou la Sainte Cène qui nous rappelle le sacrifice de Yeshoua (Jésus) et la mort de premier-né comme en Egypte. Il faut s’intéresser au rituel de Pessa’h de près pour comprendre la révélation. Le paganisme, a simplement remplacé la Pâque par le Noël dont nous savons que le fond et purement d’origine païenne.
C’est la Pâque
Il est écrit dans Exode 12 :11 « Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Eternel. »
Pâque פֶּסַח « Pessa’h » (sh 6453) signifie « passer outre, épargner ». La racine primaire de ce mot est פָּסַח « passa’h » (sh 6452) qui donne le sens de « par-dessus, boiteux, cloche, sauter, épargner », nous l’avons vu.
Dieu va épargner son peuple de la mort, il va passer par-dessus.

La mort pour délivrer
Exode 12 :12-13 « je frapperai tous les premiers-nés » et « Le sang vous servira de signe »
Nous l’avons vu, la mort des premiers-nés et le sang c’est le chemin de la délivrance et du salut ensuite, il y a un sens très symbolique entre ce que Yeshoua (Jésus) à fait pour nous, immolé et mort sur le poteau du sacrifice pour nous délivrer du pouvoir de la mort et le salut éternel qui vient ensuite.
Deuxième partie :
Les pains sans levain
Exode 12 :15 dit « Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n’y aura plus de levain dans vos maisons ; car toute personne qui mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d’Israël. »
Dans la tradition, c’est quoi s’abstenir 7 jours du levain ?
C’est une manière de nous purifier. Parfois quand un malade devait se purifier d’impureté ou de maladie, il était mis à l’écart jusqu’à 7 jours devant se purifier en se lavant jusqu’à trois fois par jour.
L’apôtre Paul dit : « Notre pâque, Christ, a été immolé » (sacrifié), et il continue : « c’est pourquoi célébrons la fête » (1 Cor. 5 : 7). Mais quelle fête ? Nous allons célébrer la fête des pains sans levain qui nous parle de la pureté dans la marche, une marche sans péché !
Nous savons que les hébreux ne sont pas arrivés en 1 jour jusqu’au mont Sinaï ni même arrivé aux frontières de Canaan. Le désert à été une épreuve de 40 ans pour eux ou ils ont dû se séparer du vieux levain. Beaucoup étaient encore attachée aux rituels qu’ils ont connu en Egypte, et la raison de la fabrication du veau d’or en est une preuve, mais aussi beaucoup ne sont pas entré en terre promise à cause de leurs fautes et rebellions.
Le pain sans levain dans toute la bible est l’image du péché. Les israélites devaient prendre conscience comme nous devons encore le faire aujourd’hui. Ils avaient le devoir d’ôter le levain dans leurs maisons. C’était encore quelque chose d’important. Prenons cela aussi en exemple pour nous. Est-ce que dans nos maisons il y a quelque chose qui ne plaît pas au Seigneur ? Y a-t-il quelque chose dont nous pouvons dire que ça ne va pas très bien avec la Parole de Dieu ? Que ce n’est pas compatible : tel livre, tel film, quoi que ce soit à la lumière de la Parole de Dieu ?
Enlever le vieux levain
Il est écrit dans Exode 12 :16 « Le premier jour, vous aurez une sainte convocation; et le septième jour, vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail ces jours-là; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne. »
Personne ne travaillera cette semaine-là. Pendant sept jours nous rappelle que c’est notre vie entière, c’est du premier au septième jour de la semaine que nous devons être sans levain, donc tous les jours. Le levain peut représenter plusieurs aspects :
Le péché, la méchanceté, l’hypocrisie, l’immoralité, l’impudicité, l’idolâtrie (voir 1 Corinthiens 5 :1-13) et plus encore.
Le 14 nisan le signe est donné pour immoler la Pâque.
14 en hébreu justement montre la main de Dieu. Le chiffre 14 est formé de la lettre י « yod » 10 et ד « dalet » 4 = 14. Main en hébreu se dit יַד « yad » qui désigne la main de celui qui délivre. La lettre ד « dalet » en hebreu, signifie « porte ». La porte est ouverte maintenant pour le départ, c’est YHVH qui ouvrira la mer en deux et c’est lui qui la fermera, les eaux de la mer se refermera sur l’armée de Pharaon. Yeshoua (Jésus) a ouvert la porte du salut et il fermera la porte de la salle des noces aux vierges folles (Matthieu 25 :1-13). Elles ne prenaient pas les choses de Dieu assez à cœur et au sérieux.
Il écrit dans Exode 12 :21-22 « Moïse appela tous les anciens d’Israël, et leur dit : Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. 22 Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin. »
Ils doivent prendre une branche d’hysope, cela à toute son importance quand nous lisons certains passages de la bible (Lévitique 14 :4, 6, 49, 51). L’hysope, en hébreu אֵזׄוב « ézov » (sh 231) et « une plante utilisée dans des buts médicinaux ou religieux ». Le sacrifice à pour but le salut mais aussi la guérison. Par ses meurtrissures, nous sommes guéri dit la Parole de Dieu (Esaïe 53 :5 et 1 Pierre 2 :4).
Exode 12-29-36 Dieu frappe l’Egypte par la mort des premiers-nés, même jusqu’au bétails « il n’y avait point de maison où il n’y eût un mort » (v. 30).
La mort est le point culminant à la délivrance, mais ce n’est pas encore fini, les hébreux devront partir à la hâte car Dieu sait que Pharaon regrettera de voir cette main d’œuvre gratuite s’en aller. C’est tout à fait ce que fait notre adversaire le diable quand nous acceptons le Seigneur comme notre Sauveur, il ne va pas nous laisser tranquille au début.
Ils partent pour Souccoth
Exode 12 :37 « Les enfants d’Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d’environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants »
Souccoth סֻכֹּות signifie « baraque, cabanes, huttes » (sh 5523) mais aussi « souccoth » vient d’une racine סֻכָּה « souccath » (sh 5521) qui donne le sens de « tabernacle, cabane, tente, repaire, abri, maison », Souccath vient de סׄךְ « sokh » qui donne le sens de « tanière, tabernacle, tente » (sh 5520) et de la racine primaire סָכַךְ « sakakh » (sh 5526) qui donne le sens de « couvrir, se couvrir, cerner de toutes parts, fermer, protéger, tisser, armer, cacher, envelopper, déployé, protecteur, défense ».
Dieu va les mettre en sécurité. Mais aussi, dans le danger le Seigneur veut nous mettre en sécurité.
Dans le chapitre 14 d’Exode.
L’Eternel demande à Moïse de lever le camp et de camper « devant Pi-Hachiroth » פִּי הַחִרֹת qui signifie « lieu des prés », « lieu où pousse le jonc» (sh 6367), « entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal-Tsephon; c’est en face de ce lieu que vous camperez, près de la mer. » (Exode 14 :2). « Pi » en égyptiens vient de פֶּה « péh » en hébreu (sh 6310) qui signifie « bouche, …., manger, ouverture, Ce mot vient d’une racine primaire « pa’ah » פָּאָה (6284) qui donne le sens de « fendre en pièces, rompre en morceaux, briser. »
Le mot bouche « péh » peut-être défini comme la gueule d’un animal. Si c’est Dieu qui délivre Israël, de quel animal s’agirait-il ?
Pharaon apprend et croit que les hébreux se perdent dans le désert. Le chemin le plus court vers Canaan aurait été de remonter vers le nord, mais au contraire, les israélites partent vers le sud. Pharaon part à leur poursuite rassemblant une grande armée, voir pratiquement toute l’armée même d’Egypte. Et première réaction des hébreux quand ils voient s’approcher l’armée, ils commencent à murmurer. Devant la peur, ils se disent qu’il était préférable de mourir en Egypte, ils sont devant une première épreuve de confiance. Ne craignez rien dit Moïse, votre délivrance arrive, Dieu combattra pour vous. Peut-ont le croire dans ces moments pareils ? Même s’ils ont vu la puissance de Dieu à l’œuvre, il subsiste toujours une part de doute et de peur devant la menace qui guette.
Quand les israélites sont partis vers la direction de Pi hachirot, la nuée et la colonne de feu allait au-devant d’eux comme un guide pour leur montrer le chemin. Dieu veut qu’ils passent par le sud et non par le nord pour la simple raison que l’on comprendra que pour entrer en terre promise, il attend « une nation sainte », purifiée de toutes souillures. La colonne au-devant nous rappelle que Yesoua (Jésus) est le chemin, il est celui qui nous dit « suit moi » (Matthieu 8 :22 ; Matthieu 9 :9 ; Jean 1 :43).
Mais là, maintenant, la colonne de feu et la nuée sont derrière protégeant le peuple pendant qu’ils traverseront la mer. Dieu se place entre le camp égyptien et Israël, l’armée de Pharaon ne peut les atteindre. Alors l’Eternel demande à Moïse de lever son bâton, de tendre la main et fendre la mer. Israël entrera à pied sec dans la mer, il y a deux murailles de mer et le chemin et entre les deux. Nous marchons au milieu des ténèbres, dans la vallée de la mort et Yeshoua (Jésus) nous montre le chemin pour avoir la vie sauve.
Mais Pharaon s’obstine, son cœur est endurci, il veut poursuivre les hébreux dans la mer sans réaliser le danger que la mer pourra se refermer sur son armée. Les roues des chars se brisent, « Les Egyptiens dirent alors : Fuyons devant Israël, car l’Eternel combat pour lui contre les Egyptiens. » (Exode 14 :25). C’est Dieu qui combat contre l’Egypte. Dieu demande à moïse d’étendre la main et les eaux se refermeront sur les Égyptiens quand tous les israélites en seront sorti. Dieu fend en pièce l’armée de Pharaon.
Exode 15 Le lion de Juda – Le cantique de la mer
Dans le chapitre 15 nous voyons les israélites chanter un cantique, c’est le cantique de la délivrance, le cantique de Moïse que les saints après le son de la dernière trompette et la délivrance venue, chantent aussi sur la mer de verre (voir Apocalypse 15 :1-4). Ce chant est connu sous le nom de « Chant de la mer » (voir Apocalypse 15).
Dans Exode 15 :4 il est écrit « Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée; Ses combattants d’élite ont été engloutis dans la mer Rouge. »
Je veux souligner ce que représente la phrase « la mer Rouge ». En hébreu c’est écrit : בְיַם־סֽוּף « bayam souf ». Bayam= Dans la mer
La mer c’est יַם « yam » en hébreu. Mais aussi, « yam » vient d’une racine qui donne le sens de « rugir » (sh 3220).
Retenons le mot rugir.
Nous avons souligné que le mot « Pi » en hébreu c’est « péh » פֶּה (sh 6310), qui signifie « bouche, bec, consulté, mangé, ouverture ». Je rappelle que ce mot vient d’une racine primaire « pa’ah » פָּאָה (6284) « emporterai », « fendre en pièces, rompre en morceaux, briser. ».
Maintenant, regarder ce que symbolise cet arrêt au campement de Pi-Hachirot et devant la mer Rouge.
Nous avons souligné que le mot « Pi » en hébreu et « péh » פֶּה (sh 6310), signifie « bouche, bec, consulté, mangé, ouverture ». Je rappelle que ce mot vient d’une racine primaire « pa’ah » פָּאָה (6284) « emporterai », « fendre en pièces, rompre en morceaux, briser. ».
Ensuite nous avons vu que la mer est « yam » et ce mot donne le sens de « Rugir »
Qui ouvre, la bouche, mange, fend en pièce, rugi et anéanti ?
Bouche et Rugir
C’est la caractéristique d’un lion. Le lion est le symbole de la tribu de Juda (Genèse 49 :9) connue comme la tribu royale. Aussi dans Esaïe 31 :4 le Seigneur dit « Car ainsi m’a parlé l’Eternel : Comme le lion, comme le lionceau rugit sur sa proie, Et, malgré tous les bergers rassemblés contre lui, Ne se laisse ni effrayer par leur voix, Ni intimider par leur nombre; De même l’Eternel des armées descendra Pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline. ».
Ce verset résume très bien la profondeur de ce que symbolise l’endroit « Pi-Hachirot » et « la mer Rouge ». Le lion rugit, ouvre sa gueule pour manger, fendre en pièce dans sa gueule, il a anéanti sa proie. Ce lion fait référence au : Le lion de Juda.
L’armée de Pharaon est entrée dans la gueule du lion est s’est faite fendre en pièce et anéantie.
C’est Yeshoua (Jésus) qui a délivré les fils d’Israël de la main de l’oppresseur. Mais encore, il y a environs deux mille an, Yeshoua (Jésus) a étendu la délivrance, il a ouvert une porte de salut au monde entier.
Mort est résurrection de Yeshoua (Jésus)
Yéshoua (Jésus) est mort sur le Bois (la Croix) au même moment où l’agneau pascal était immolé « entre les deux soirs » le 14 Nissan (Exode 12 :6). Tué le 14 Nissan entre les deux soirs, juste avant le début du 15 Nissan au soleil couchant (Exode 12 :6). Yeshoua (Jésus) est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1 :29).
Calculons en toute logique : Si le premier jour de la semaine tombe le samedi juste après la fin du shabbat. Yeshoua (Jésus) a mangé semble-t-il entre le soir du 13 au 14 nissan. Des théologiens semblent trouver absurde ou non logique qu’il ait avancé le repas au 13 nissan, mais si l’on part du principe que le jour nouveau commence à partir de la tombée de la nuit comme c’est vu dans les horaires du shabbat, il est possible que nous soyons le 14 nissan à ce moment du mercredi soir.
Le troisième jour, on apporte une gerbe de blé au sacrificateur (Lévitique 23 :9-11), ce sont les prémices de la première moisson. Yeshoua (Jésus) et le premier né d’entre les morts, «il est les prémices de ceux qui sont morts. » (Actes 26 :23 ; Colossiens 1 :18 ; 1 Corinthiens 15 :20) Nous parlons ici de la résurrection.
Il est écrit « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. » (Jean 2 :1). Quand est-ce que Yeshoua est ressuscité ?
Michel Silva Andrade nous donne des détails :
« L’astronomie et l’histoire prouvent que Yéshoua (Jésus) est mort le mercredi 5 avril 30
En consultant certaines sources, nous trouvons ceci : « Et comme la crucifixion eut lieu dans les premiers jours de la semaine pascale, au moment de la pleine lune de nisan, en une veille de shabbat annuel, la mort du Christ peut être datée très précisément du mercredi 5 avril de l’année 30. La Nouvelle lune de printemps et le calendrier de l’année 30 [le prouvent]… C’est sur le critère de la pleine lune de nisan qu’a été fixée la Cène (le repas pascal que Jésus prit avec ses disciples), et la crucifixion le lendemain 5 avril 30. La lune était pleine le Jeudi 6 Avril à 19h45′, 53″ UTC Le repas (officiel) de la Pâque survenait le mercredi 5 avril au soir…
La Commémoration de la Cène n’a pu avoir lieu que le mardi soir. La Pâque dans l’Evangile de Jean : Jean nous montre que ce qu’on croyait être la “parascève” qui était la préparation du sabbat (hebdomadaire) était en fait la préparation de la Pâque » (Concordance de l’IMCCE).
L’observatoire de Paris donne les dates suivantes pour la pleine lune de printemps :
- Année 29 pleine lune de nisan, dimanche 17 avril;
- Année 30 pleine lune de nisan jeudi 6 avril.
(Sources : La lune de printemps et l’IMCCE)
Yéshoua est donc mort sur la croix à l’heure où l’agneau pascal était sacrifié au Temple, le 14 nissan »
Selon des indices du calendrier lunaire de l’époque, Yeshoua (Jésus) aurait été crucifié dans l’après midi du mercredi 5 avril de l’an 30. Il expire est enseveli avant que ne tombe le shabbat (Jean 19 :31). Ce shabbat était un jour férié à partir du mercredi soir à la tombée de la nuit, les jours férié ou de fête, s’ils tombent en semaine sont un shabbat. En l’espace de 8 jours, il y a sur cette semaine 3 shabbat : Le 10 nissan quand Yeshoua (Jésus) entre dans Jérusalem (c’était un samedi), 14 nissan quand il est crucifié, c’est le mercredi à la tombée de la nuit et le samedi. Il faut savoir que le nouveau jour tombe à partir du début du shabbat, comme le principe quand commence shabbat, la veille au soir au coucher du soleil. Si nous devions régler nos montres, c’est comme si c’était minuit. Le premier jour de la semaine après chaque shabbat commence le samedi. Si le shabbat se termine vers 18h43 le samedi, ce même jour a 18h44 nous sommes le premier jour de la semaine. Parce que le calendrier et régler sur le calendrier lunaire. C’est peut-être un peu compliqué mais il faut se référer à la Parole de Dieu même.
Il est resté trois jours et trois nuits dans la mort, c’est-à-dire du shabbat du mercredi soir jusqu’à la fin du shabbat le samedi soir. Il est relevé d’entre les morts comme quand l’horloge sonne du réveil.
C’est le souvenir que nous gardons. Dieu avait prémédité une porte de salut pour toute l’humanité depuis le fondement de la création.
Soyez béni
Roger Delplace
Outils d’étude :
James Strong, Lexique Strong hébreu-français de l’Ancien Testament (Lyon: Éditions CLÉ, 2005). »
Trésors de la connaissance de l’Écriture (Lyon: Éditions CLÉ, 2005),
Bible Segond
Bible Hébraïque de Lexham
Lexique Strong hébreu et grec
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