Un point très épineux qui conduit dans des débats je dirai inutiles de nos jours. Chacun ira de son interprétation de la Bible en considérant que l’une ou l’autre femme ont eu des rôles important. Leurs noms sont donc citer dans la bible sur le rôle qu’elles avaient. La discussion sur ce thème peut amener bien souvent a des débats virulent avec les pour et les contres.

Femme pasteur, que dit la bible?

Les versets 9 à 13 de 1 Timothée chapitre 2  parlent d’un point épineux concernant le rôle de la femme dans l’Eglise. Paul dit à Timothée ce qu’il convient de faire pour remettre de l’ordre dans l’assemblée d’Ephèse qui vivait des moments trouble. « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. »

Il n’était pas permis autrefois aux femmes d’entrer dans la synagogue et encore moins d’enseigner la Torah. Pour un rabbin, il valait mieux que le rouleau soit brûlée si la femme devait l’enseigner.

Paul insiste sur le témoignage que l’’Eglise doit avoir. Elle ne doit pas ressembler à une maison de débauche et de prostitué. Par leur comportement, les femmes étaient perçues comme des prostituées. En faisant justement le parallèle de Corinthiens, les femmes commençaient à s’affranchir et de vivre de  plus en plus libéré. Paul témoigne de certain mauvais comportement. Il y avait peut-être des rivalités avec un accent non biblique sur le rôle et le ministère de la femme comme nous le voyons encore à plus grande échelle dans notre époque. Il fallait agir à Corinthe sur ces rivalités et rétablir un bon témoignage et de l’ordre pour ceux du dehors. Nous pouvons déduire que la même chose était nécessaire à Ephèse.

Il faut aussi savoir qu’il est légitime de « cadrer », c’est la définition du mot « enseignement » au v.12, le liant directement à l’autorité. « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. » Ce verset n’interdit pas tout enseignement de la part d’une femme, mais seulement l’enseignement « faisant autorité ». C’est-à-dire, Paul dit très clairement que si une femme peut parler, prier, prophétiser, elle ne peut pas assumer le ministère de pasteur, de berger, de direction de l’Église. Pour le dire autrement, s’il y a des anciens qui dirigent, sujet que Paul va justement développer à partir du chapitre 3, comme suite, il ne peut y avoir « d’ancienne » !

La restriction, c’est qu’une femme ne peut donc pas être « à la tête » d’une Église locale, elle ne peut pas diriger. C’est là un enseignement qui lui est interdit. Si l’enseignement d’une femme est justement dans la « tranquillité » et soumis à l’autorité de la direction de l’Église, il n’y a pas de problème.

Oui, Paul mettait le doigt sur ce point épineux du témoignage pour ceux du dehors, parce que la femme devenait plus libérée. Paul rappelait la raison qui est en rapport à l’ordre hiérarchique : « Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; » (V. 13)

Le mot Enseigner

Enseigner, en grec nous le lisons didasko → prononciation :did-as’-ko (διδασκω). Le texte en grec nous renvoie aussi vers ce mot : adolos → Prononciation : ad’-ol-os (α-δολος). Ce texte défini

1) pur, ingénu

1a) pour les choses: sans mélange, inaltéré, pur

1b) pour les personnes: sans intention malhonnête, ingénu, sans fraude, sans astuce.

Ce qui revient à la compréhension du verset 14 : « ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. »

Pour être plus clair, Paul interdit qu’une femme dirige l’Église, en tant que pasteur ou ancien. Cela indique aussi une interdiction à l’enseignement habituel de prédication en autorité.

Par contre, cela n’interdirait pas les témoignages, les encouragements, les exhortations, y compris dans une « prédication » occasionnelle, ni l’enseignement dans une étude biblique, ni l’évangélisation ou les conseils de cure d’âme. Paul cible particulièrement l’autorité de direction.

L’autorité, prendre autorité (v. 10)

Autorité dans le grec c’est authenteo → Prononciaton : ow-then-teh’-o  (αυθεντεω) Donc une personne qui prend autorité, qui gouverne, qui exerce une domination, qui règne.

Paul relie cela à l’ordre de la création comme nous l’avons vu. Il ne l’explique pas selon une culture ou une époque bien précise.

Il rappelle la loi hiérarchique dans la soumission au verset 13. L’homme est soumis à Dieu et la femme à l’homme.

Pour affirmer le contraire, il nous faudrait tordre les Écritures. Le rôle des femmes dans l’Église et un sujet très épineux. Ce qu’insiste Paul dans sa lettre à Timothée, c’est que tous soient soumis hommes et femmes à Dieu. Il insiste sur l’ordre et le témoignage.

Je disais qu’en rapport avec la loi, la femme n’avait pas le droit d’enseigner la Torah. Mais ici, les femmes commencent à avoir un rôle plus important. Elles ne sont plus négligées. Jésus est venu casser tous les codes des raisonnements religieux. Certaines femmes devenaient donc un peu trop libérée et Paul dut remettre de l’ordre. Alors aussi, la lettre de Paul a Timothée est adressée à l’église d’Éphèse dont les femmes dirigeaient autrefois le culte païen d’Artemis divinité grec. Fallait-il casser ce code? Mais en rapport a toute l’Église il semble que Paul parle d’un ordre hiérarchique établit par Dieu. Mais s’il demande aux femmes de se taire, c’est probablement pour la raison évoquée ci-dessus, tout comme à Corinthe, plusieurs étaient débauchée.

Mais étaient-elles réduites au silence un peu du genre : les hommes au travail et les femmes dans ses casseroles ? Jusque encore au début du 20è siècles, des femmes n’avaient pas le droit de manger en même temps que leurs maris dans certains foyers. Des femmes n’avaient pas droit à la parole publique. C’était mal vu. Il a fallu la guerre de 1914-18 pour voir les choses changer. Le droit de vote, l’émancipation de la femme qui devenaient plus libérée.

Non, les femmes du premier siècle n’étaient pas réduites au silence pur et dur. Paul mettait l’accent sur l’ordre et le témoignage pour ceux du dehors.

Nous voyons que Priscille et Phoebé, ont exercé dans le ministère. Par exemple, Priscille et son mari ont enseigné Apollos (Actes 18 :26) et Phoebé était diaconesse (Romains 16 :1). Rien n’indique qu’elles étaient pasteurs. Mais elles ont bien enseigné.

Je donne donc mon point de vue sur cette question et j’essaie de rester le plus souple possible. Je crois que Dieu peut qualifier des femmes s’il n’y a pas d’homme capable.

Pst. Roger

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