Le Dieu Tout Puissant
Lecture de Genèse 35 :11 וַיֹּאמֶר לוֹ אֱלֹהִים אֲנִי אֵל שַׁדַּי Vayomer lo Elohim ani El Shadaï « Et Dieu lui dit : Je suis le Dieu tout-puissant. Sois fécond et aie de nombreux descendants ; une nation, et même tout un ensemble de peuples seront issus de toi. Tu auras pour descendants des rois. »
Comme le titre le dit, le Dieu Tout-Puissant que nous connaissons tous sous la forme d’El Shaddaï אֵל שַׁדַּי.
Commençons par El
El, se réfère à un bélier, un gouverneur
El est un raccourci d’ayil אַיִל, sa consonance reste comme on l’entend « El ». Il signifie un grand arbre. Mais mieux encore, un « Pilier ».
Avant que vous ne prononcez la suite, vous réaliser qui gouverne ou même encore qui est au milieu de nos louanges quand nous exclamons « El shaddaï ». On devrait être saisi de crainte à peine lorsque nous entamons le mot « El » avant « shaddaï » Dieu siège au milieu de nos louanges et adorations (Psaumes 22 :4).
El, nous indique que c’est Dieu qui dirige, mais il dirige quoi ? Nous le verrons plus loin, mais avant regarder ce verset 29 dans le chapitre 31 de Genèse ou il est écrit « Je pourrais vous faire du mal, », pour une meilleur traduction nous le lisons vers une version plus proche de ce que dit l’hébreu יֶשׁ-לְאֵל יָדִי Yesh léél yadi « Il y au pouvoir de ma main », en rouge « El », יֶשׁ-לְאֵל יָדִי signifiant Dieu, est synonyme de pouvoir, de force et de domination. Qu’on le veuille ou pas, c’est lui qui a et aura toujours le dernier mot.
C’est important que ça commence par « El », car cela nous montre dans quelle direction nous devons regarder. C’est le pilier.
Maintenant, que nous savons à propos de ce mot « El », nous allons voir le mot שַׁדַּי « shaddaï ». Si ce mot signifie la force ou la puissance pour beaucoup d’entre nous, imaginer bien plus ; il n’y a aucune force, aucune puissance, ni aucun pouvoir égal à celui d’Elohim (Dieu). Shaddaï, signifie « Tout Puissant » dans ce qu’on lit dans nos traductions biblique, mais encore plus, il signifie « le plus puissant ».
L’origine du mot Shaddaï, vient de שָׁדַד shaddad qui signifie « Traiter avec violence, dépouiller, dévasté, assaillir, faire l’assaut…. » Mais encore, shaddaï nous conduis à une autre origine très importante, c’est ce mot וְשָׁרוֹת שִׁדָּה « shiddah vésharot », des chanteurs et des chanteuses dont les textes massorétique l’on changer par « shariym vésharot », il n’y a pas d’explication. Le Strong 7705 traduit « shiddah » שִׁדָּה par des femmes dans Ecclésiaste 2 :8 mais aussi comprenez en le sens «concubine, épouse, harem ». Peut-être une explication à l’épouse (chanteuse) qui chante vers l’époux nous le verrons dans plus bas.
Nous avons certes dans le nom « El Shaddaï » une notion de force et d’une extrême puissance sans égal mais aussi de louange. Imaginer la louange ou les sons des trompettes ou du shofar dans la bataille qui renverse les murs de Jéricho (voir Josué chapitre 6).
Traiter avec violence dépouiller, dévasté, assaillir, faire l’assaut. C’est justement de cela dont je veux vous parler quand vous invoquer l’Eternel « YHVH-Elohim ».
Il y a un passage remarquable dans le livre de 2 Chroniques chapitres 20. Les Moabites et les Amonites et les habitants de la région des monts de Séïr, les Maonites se mettent en marche pour faire la guerre au roi de Juda, Josaphat. Ils sont en nombre, en supériorité numérique et Josaphat prend peur et décide de consulter l’Eternel avant de se lancer dans la bataille. C’est ce que nous devrions faire quand le danger ou que des moments de conflits nous guettent.
Josaphat lui rappelle ses promesses dans les versets 5 à 12 « Josaphat se tint debout avec l’assemblée des gens de Juda et de Jérusalem dans le Temple de l’Eternel, en face du nouveau parvis. 6 Il pria ainsi : Eternel, Dieu de nos ancêtres, n’es-tu pas Dieu, habitant dans le ciel, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Tu disposes de force et de puissance ! Nul ne peut te résister. 7 N’est-ce pas toi, notre Dieu, qui as chassé les anciens habitants de ce pays pour faire place à ton peuple Israël, et qui as donné ce pays pour toujours aux descendants d’Abraham, ton ami qui t’aimait ? 8 Ils s’y sont établis, ils y ont construit un sanctuaire en ton honneur. Puis ils ont dit : 9 « Si un malheur s’abat sur nous : une guerre, un châtiment, une épidémie ou la famine, nous viendrons nous tenir devant ce Temple, devant toi, puisque ta présence est établie dans ce sanctuaire, et du fond de notre détresse, nous implorerons ton secours ; alors tu écouteras et tu sauveras ! » 10 Eh bien, maintenant, voici que les Ammonites, les Moabites et les habitants des monts de Séir viennent nous attaquer. Quand Israël venait d’Egypte, tu ne lui as pas permis de traverser le pays de ces gens-là et il a fait un détour ; il ne les a pas détruits. 11 Et voilà comment ils nous récompensent : ils viennent nous chasser de la propriété que tu nous as attribuée. 12 Notre Dieu, n’exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes impuissants pour résister à cette immense armée qui vient nous attaquer et nous ne savons que faire, mais nous tournons nos regards vers toi. »
Le Seigneur déclare devant tous ceux qui se tenaient debout, hommes, femmes et enfant et au roi Josaphat aux versets 15 à 17
« Ne craignez rien et ne vous laissez pas effrayer devant cette immense armée, car cette guerre n’est pas votre affaire, c’est celle de Dieu. 16 Demain matin, marchez contre eux. Ils vont gravir la montée de la Fleur. Vous les rencontrerez au bout du défilé à l’entrée du désert de Yerouel. 17 Vous n’aurez même pas à combattre ; contentez-vous de prendre position et de vous tenir là : vous verrez l’Eternel vous accorder la délivrance. Gens de Juda et de Jérusalem, ne craignez rien et ne vous laissez pas effrayer ! Demain, marchez à leur rencontre, et l’Eternel sera avec vous ! »
Ils n’auront pas à combattre, et comment cette armée sera-t-elle anéantie ?
Il est écrit au verset 21 « Il s’était concerté avec le peuple et avait placé en tête de l’armée des musiciens pour louer l’Eternel et la majesté de sa sainte personne. Ils se mirent en route devant les soldats en armes en chantant : Louez l’Eternel, car son amour dure à toujours. »
Et c’est là, durant le temps de louange et d’exclamation qu’il s’est passé une chose extraordinaire. Lisons le aux versets 22 à 24
« Au moment où ils entonnèrent leurs cantiques de louange, l’Eternel plaça une embuscade contre les Ammonites, les Moabites et les habitants des monts de Séir qui venaient attaquer Juda, de sorte qu’ils furent battus. 23 Les Ammonites et les Moabites se dressèrent contre les habitants des monts de Séir et les exterminèrent. Quand ils en eurent terminé avec eux, ils se jetèrent les uns sur les autres, jusqu’à s’anéantir.24 Lorsque les Judéens parvinrent au promontoire d’où l’on apercevait le désert, ils regardèrent du côté de leurs ennemis et ils ne virent que des cadavres jonchant le sol : il n’y avait aucun rescapé ».
Dieu mène l’assaut sur nos ennemis, Il mène l’assaut sur la puissance des ténèbres qui se dresse contre nous et nous menace quand vous l’invoquez.
Dieu Tout Puissant, « El shaddaï » que nous connaissons tous. Quand nous l’exclamons dans nos prières et nos louanges, il se passe des choses extraordinaires. Quand nous exclamons dans nos louanges « El shaddaï », cela peut sembler nous faire du bien, mais il suffit d’écouter dans notre cœur pour comprendre que Dieu nous dit de lui faire confiance dans la bataille. Nous invoquons le Seigneur et lui juges et tranche nos adversités.
Il est écrit dans Ésaïe 49:2
« Il a rendu ma bouche semblable à un glaive tranchant, Il m’a couvert de l’ombre de sa main; Il a fait de moi une flèche aiguë, Il m’a caché dans son carquois. ».
Soyez attentif au chapitre 15 d’Apocalypse. Il est très beau à lire, il y a de la louange, les fondations du Temple, le Sanctuaire trembles, il y a de la fumée qui remplit sa maison (Esaïe 6 :3). On entend les fidèles chanter le cantique de Moïse et le cantique de l’Agneau. C’est le cantique de la délivrance mais aussi de jugement pour l’humanité à ce moment lorsque nous voyons la fin de ce chapitre. Ce chant de la délivrance signifie le passage de notre vie terrestre ou nous étions esclave, ce que préfigurait la sortie du pays d’Egypte (l’esclavage) et la traversée du désert signifiant le temps où nous étions éprouvés dans ce monde de tentation. Le serviteur de l’Eternel, Yeshoua (Matthieu 12 :18) nous a conduits vers la délivrance et le paradis promis et surtout la vie éternelle. Oui, c’est le passage de notre vie terrestre jusqu’à notre vie céleste.
« Ils chantaient : Seigneur, Dieu, Tout-Puissant, tout ce que tu as fait est grand et admirable. » (Apocalypse 15 :3).
Je vous disais que le Strong 7705 traduit « shiddah » שִׁדָּה par des femmes dans Ecclésiaste 2 :8 mais aussi «concubine, épouse, harem ». C’est le chant de l’Epouse, l’Eglise fidèle qui a vaincu la bête (voir aussi Apocalypse 15 :2 et 2 Corinthiens 11 :2).
Que se passe-t-il à ce moment ?
Voyez les versets 5 à 8 « Après cela je vis s’ouvrir dans le ciel le Temple qui abritait le tabernacle du témoignage. 6 Les sept anges porteurs des sept fléaux sortirent du Temple. Ils étaient vêtus de tuniques d’un lin pur, éclatant, et leur taille était serrée par une ceinture d’or. 7 L’un des quatre êtres vivants remit aux sept anges sept coupes d’or remplies de la colère du Dieu qui vit éternellement. 8 Alors la gloire et la puissance de Dieu remplirent le Temple de fumée, en sorte que personne ne put y pénétrer tant que les sept fléaux, déclenchés par les sept anges, ne s’étaient pas accomplis. »
Dieu exerce ses jugements, il libère les anges chargé des coupes de sa colère. Comprenez-vous ce que vous exclamer quand vous entonnez El shaddaï ?
El Shaddaï, parle de force et de puissance, une puissance sans égal. Il y a de la puissance qui s’exerce contre les ténèbres et vous libère très probablement de certains dangers que l’adversaire dresse devant vous quand vous faites des louanges et quand vous proclamer et invoquez אֵל שַׁדַּי « El shaddaï ». L’histoire du roi Josaphat nous fait réfléchir : Nous devons avoir confiance en Dieu dans nos batailles, il ne part pas tête baissé dans la bataille, il consulte le Seigneur avant. Car il avait déjà fait des erreurs dans le passé en s’alliant avec le roi Achab, le Seigneur était en colère contre le roi Josaphat pour s’être allié avec un homme mauvais, mais il a vu du bon en lui lorsqu’il brula les poteaux sacré d’Achera. Revenons à l’Eternel si nous nous sommes éloignés de lui.
La louange que nous lui procurons, il nous dit au final « soit en paix, c’est moi qui combat pour toi ».
Louez El Shaddaï, louez l’Eternel
A méditer
Shalom
Roger Delplace
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