Dans les Évangiles, Yeshoua (Jésus) nous invitent à le chercher.
Ouvrons ces versets dans Matthieu 7 :7 « Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. 8 Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. » Et Luc 11 :10 « Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. »
Il y a quelque chose qui marque dans ces phrases : La règle de trois.
- Demander
- Chercher
- Frapper
Cette règle nous montre le Père, en hébreu Avinou « Notre Père », YHVH (Dieu) exactement, Père, c’est AV אָב en hébreu et commence par la lettre alef א qui signifie en hébreu « prince conseiller, époux, maitre, puissant ».
La lettre Alef א vient de taureau, elle était représentée par la tête d’un taureau dans l’alphabet phéniciens, ou représente soit aussi « le chef », c’est la première lettre principale de l’alphabet hébreu. Bien sûr, les phéniciens n’ont pas inventé l’alphabet hébraïque, c’étaient des navigateurs qui n’ont fait que diffuser, ils utilisaient l’écriture hébraïque importée. Selon les sources connue l’écriture est apparue il y a environ 5300 ans et cela correspondrait à l’apparition de l’être humain il y plus 5784 ans, l’époque où l’on situe Adam et Eve 4000 ans avant Yeshoua (J-C). C’est sous des formes différentes dans à peu près 6 types de civilisation que sont apparus l’agriculture et le développement urbain. Les langues proto sémitique sont apparue en premier, qui ont toutes une langue en commun : l’hébreu.
La première apparition du mot hébreu dans la bible date environ de 1810 avant J-C notamment dans Genèse 14 :13 « Un fuyard vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu » לְאַבְרָ֣ם הָעִבְרִ֑י Avram ha-ivri. Mais là n’est pas notre sujet. Mais ce qui est sûr, l’hébreu est la base de toutes nos langues et la première lettre l’alphabet hébraïque entre autre « alef » en dit beaucoup sur les origines de l’univers et de la terre.
Si Abraham parlait l’hébreu, alors Noé aussi devait le parler. Selon certaines sources, l’hébreu primitif est apparu indépendamment et même plus tôt que les hiéroglyphes égyptiens. Il est généralement admis que le terme « hébreu » viendrait de l’expression «me-’eber la-nahar » «מֵעֵ֣בֶר הַנָּהָ֔ר » « de l’autre côté du fleuve » dans la traduction Segond qui désignerai de l’autre côté de l’Euphrate, Ce texte désigne l’origine d’Abraham. Les Patriarches parlent l’hébreu biblique, alors que leurs proches restés à Haran parlent l’araméen.
Comme chiffre, la lettre alef א en vaut אֶלֶף (elef) « mille » (voir Strong 507). Certes, la valeur numérique alef א c’est 1 et sa valeur pleine est 111. Comment ?
- Alef= 1 א
- Lamed = 30 ֹ ל
- Fé= 80 פ
Ce qui fait une addition de 1+30+80 = 111, ce qui donnera :
- Alef : Le prince, le conseiller, le maitre
- Lamed : Enseigner, apprendre, conduire
- Fé : Bouche, parole, face
Esaïe 9 :6 parle de Lui, c’est Yeshoua « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » et Jean 1 :1 et verset 14 « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » et le verset 14 « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, »
Yeshoua (Jésus) est le Prince, le Maitre, il nous enseigne, il nous conduit, il est la bouche, il est la Parole de Dieu.
Et mille ?
C’est la valeur de puissance, de l’élévation, de force, et voyez-vous, si l’alef א et représenté par un bœuf ou un taureau, il est l’image de la force mais aussi du taureau qui est sacrifié.
Ce que nous cherchons ?
Nous retrouvons dans cette seule lettre alef א en vérité 3 lettres de l’alphabet hébraïque.
Un « Yod » en haut, un « vav » en travers et un « yod » en bas. Les deux « yod » séparé par le « vav » établisse un lien entre le ciel est la terre. D’après une tradition, le « yod » d’en haut est une essence cachée et une sagesse inaccessible, le « Yod » d’en Bas est le bras qui agit, la lettre « Vav » fait le lien entre la séparation d’en haut et en bas. Souvenons que lorsque Yeshoua (Jésus) expira sur la croix, le voile du temple se déchira. Nous avions tout un rituel exigent autrefois pour accéder au Père au risque d’en mourir si nous le faisions à la légère. Le Psaume 97 :11 nous parle de cette sagesse inaccessible « La lumière est semée pour le juste ». Le mot caché est zaroua זָרֻ֣עַ en hébreu qui signifie « cachée comme une semence (Strong 2232 et 2233).
Ce que comporte alef א Yod 10 + Vav 6 + Yod 10 = 26, c’est exactement la valeur de celui que nous devons chercher, c’est-à-dire YHVH. Dès le commencement des origines de l’homme, il y a le sacrifice comme alternative. Pourquoi ?
C’est écris dans l’Evangile de Jean 3 :16 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Bien que Yeshoua (Jésus) se soit révélé à nous, il nous manque peut-être une chose : Ouvrir la porte et le laisser entrer dans nos vies. Même si nous avons entendu parler de Lui, il nous invite à l’appeler, à le chercher et le trouver. Nous avons soif de le connaitre encore et toujours plus.
Pratiquement la bible entière nous invite à chercher le Seigneur ou entre autres un verset dans 2 Chroniques 15 : 2 «et Azaria alla au-devant d’Asa et lui dit : Ecoutez-moi, Asa, et tout Juda et Benjamin ! L’Eternel est avec vous quand vous êtes avec lui; si vous le cherchez, vous le trouverez; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera. » Le mot chercher c’est « darash » דָּרַשׁ en hébreu. Il se traduit par « chercher ». Mais mieux, chercher est synonyme de prière de supplication selon le Psaumes 34 :5 « J’ai cherché l’Eternel, et il m’a répondu; Il m’a délivré de toutes mes frayeurs. » En résumé, « darash » c’est « chercher, consulter, s’informer, redemander, réclamer, s’occuper, avoir souci de, avoir recours… » (Strong 1875). Chercher, c’est chercher Dieu, lui adresser sa prière, avoir recours à lui, lui demander du secours, l’implorer.
Et un terme employer par « trouver » dans les versets des Evangiles de Matthieu et Luc, en hébreu c’est מָצָא « matsa » (Stong 4672).
Regarder ce verset comme indice dans Exode 15 :22 « Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent (Matsa’) point d’eau. »
La source peut-être amer, c’est ce qu’étaient notre vie autrefois, mais il peut changer notre amertume en joie.
Après être sorti d’Egypte et avoir franchi la mer rouge, Moïse est le peuple cherche après de l’eau, mais ils n’en trouvent pas. C’est quand ils arrivent qu’ils trouvent de l’eau mais ne peuvent pas la boire car elle est amère. Et l’Eternel dit à Moïse de jeter un bois dans l’eau qui devint bonne à boire. Ce que les eaux amère représente ici, c’est notre vie, tel quel est sans Dieu. Mais Yeshoua cloué au bois, sur la potence du sacrifice efface nos souffrances, notre amertume. Dans Exode 15 :26 le Seigneur dit « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens; car je suis l’Eternel, qui te guérit. »
Ce bois jeté dans l’eau représente la croix (voir 1 Corinthiens 1 :18), et de la croix, Pierre dit dans une de ses lettres « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, » (1 Pierre 1 :6). Les épreuves se présentent à nous mais il nous demande de demeurer dans ses commandements, Il nous guéris.
Je ne dis pas que nous ne sommes pas sujet à divers maladie, mais simplement, le Seigneur ne nous frappera pas comme il a frappé les égyptiens, tout comme il ne nous frappera pas comme il le fera pour les pécheurs au temps de la tribulation. Il y a des principes à observer pour éviter certains désagréments. Les hébreux ont dû rester à l’abri pour ne pas connaitre la mort la dernière nuit en Egypte. Si par exemple on vous annonce que des grêlons de la taille d’une balle de tennis tomberont du ciel, allez-vous sortir sous prétexte que vous êtes croyant en Yeshoua (Jésus) ? D’une part ce serait agir comme un insensé et par orgueil.
Donc, premier principe : Celui qui cherche, à premièrement soif.
Première étape : Chercher
Chercher apparait comme la première étape, c’est la prière et Yeshoua (Jésus) nous a montré comment nous devons prier. « Avinou she bashamayim Yitkadash shemkha » אָבִינוּ שֶׁבַּשָּׁמַיִם יִתְקַדַּשׁ שְׁמֶךָ « Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié » (Matthieu 6 :9).
Deuxième étape : Trouver
Pour le mot « trouver » on trouve ce mot en hébreu מָצָא « matsa » (Strong 4672). Si nous utilisons la technique de permutation des lettres bien connue dans le judaïsme (tserouf) nous obtenons en lettre inversé le mot צָמָא « tsama » qui signifie « soif » (Strong 6772). Ce qui donne : Que celui qui cherche à soif.
Troisième étape : Frapper à la porte
Demander la délivrance au Seigneur ne suffit pas, il nous faut le chercher et quand nous l’avons trouvé il ne suffit pas de le regarder mais de frapper la porte pour qu’il ouvre. Cela nous montre une forme de persévérance. Yeshoua (Jésus) a dit « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Matthieu 24 :13). Le contexte de ce que Yeshoua dit, c’est que le monde va mal tourner jusqu’au point que beaucoup abandonneront surement la foi à cause des fléaux, des catastrophes, des guerres et des gourous qui peupleront la terre pour détourner même les élus. Ce ne sera pas facile et le seul recours sera auprès de la source.
Qu’est-ce qui peut me donner l’élan de chercher si ce n’est que la soif de trouver encore d’avantage sur la personnalité et la Divinité de Dieu ?
C’est parce que j’ai soif que je cherche la source. Et comme je l’ai trouvé, j’ai encore plus soif, c’est-à-dire que je veux, je désire en savoir encore plus. La soif me pousse à continuer à chercher encore plus, je ne reste pas sur la même mare, je voyage vers un lieu de source peut-être encore plus beau, extraordinaire et je continue vers le paradis que je cherche.
Comme nous l’avons lu en tout début dans les Evangiles de Matthieu et de Luc, Yeshoua (Jésus) nous invite à le chercher tout comme il le suggérait dans ce qu’on appelle l’Ancien Testament.
Chercher, trouver, frapper, ouvrir et soif
Yeshoua (Jésus) dit à la samaritaine « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 14 mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4 :13-14).
Amen
Roger Delplace
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