Béreschit בְּרֵאשִׁית « Dans un commencement »

Parasha n°1 Bereshit Genèse 1 :1 à 6 :7

Haftara : Proverbes 8 :22-24 ; Ezechiel 28 :17 ;  Esaïe 14 :29

Lecture messianique : Romains 1 :20 ; Jean 1 :1-3 Luc 10 : 18 ; Apocalypse 12 :7-9  Matthieu 24 :29 ; Jean 3 :14-15 ; 1 Jean 3 : 15 et 4 :20 ; Luc 10 :19 et 20

Bereshit  רֵאשִׁית  « commencement,  prémices… » (sh 7225) vient du même mot que  רֹאשׁ « rosh » (sh 7218) qui donne le sens de « tête, sommet, chef, bras, chevet, premier ».

Nous verrons qui est l’auteur de la création et le Mashia’h (Messie) dans ce mot hébraïque  רֵאשִׁית  « béréshit ».

Prenons Genèse 1 :1 dans la version que nous lisons couramment « Au commencement (bereshit), Dieu (Elohim) créa (bara) les cieux (Shamayim )  et la terre (Erets)». Dieu créa », qui est celui qui est à l’origine ?

Comment est apparue la terre et la vie?

Certains diront par un big bang, mais la Bible montre que c’est par l’usage de la Parole que nous allons énumérer l’un après l’autre :

Genèse 1 :3 « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. », jour un.

Genèse 1 :6 « Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. », jour deux.

Genèse 1 :9 « Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. »

Genèse 1 :11 « Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. », jour trois.

Genèse 1 :14 et 15 « Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. », jour quatre.

Cette première partie à toute son importance pour accueillir la vie dans les mers, dans le ciel et sur la terre. Voyez-vous, il y a un ordre chronologique et logique bien réglée que le hasard serait une chance sur plusieurs milliards pour qu’il se produise ainsi. Nous reconnaissons que c’est bien du miracle ce que nous voyons. Nous poursuivons là où le Seigneur veut en venir, de la création jusqu’à l’homme.

Genèse 1 :20-21 « Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. ». Nous sommes au jour cinq, Dieu créa les espèces marins et oiseaux du ciel.

Genèse 1 :24 « Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. ». Dieu crée les animaux terrestres avant le final : L’homme qu’il a voulu.

Genèse 1 :26 « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. ». Dieu termine son œuvre d’art le jour six avant de se reposer le septième jour. Il crée les animaux terrestres et l’homme. Il se repose le 7ié jour.

 Avez-vous remarquez de quoi Dieu a eu besoin pour façonner la terre, créer tous les éléments céleste et terrestre ? Avant que chaque chose soit créée, c’est précédé de cette phrase  וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים vayomer Elohim « Et Dieu dit ». Vayomer, viens du mot original אָמַר « amar » – dire, parler, prononcer, commander….

Etait-il deux ? Dieu était seul, il n’a pas eu besoin d’aide, ni même d’un ange. Le Midrach raba indique que les anges aurait été créé le deuxième jour de sorte que le « jour un » doit se comprendre : « jour de l’Unique ». Le jour où Dieu par sa Parole crée la terre qui est suspendu dans l’abime et les ténèbres et ordonne l’existence de la lumière. C’est le jour de l’Unique confirmé par la bouche du prophète Esaïe dans le chapitre 44:24 « Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance: Moi, l’Eternel, j’ai fait toutes choses, Seul j’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre. ».

Le verbe créa, est au singulier alors qu’Elohim est le pluriel du mot El (Dieu). La conjonction du pluriel et du singulier nous dit un Dieu qui échappe à notre capture, à notre esprit. Dieu est Un mais quand nous voulons le définir, il est pluriel. Il faut peut-être se pencher sur les différents attributs et nom de Dieu. Mais l’un de ses plus merveilleux attributs est  יְהוָה אֶחָד  YHVH Ehad, c’est-à-dire que lorsque l’on se penche sur la valeur sémantique guématria de ce mot vous allez voir pourquoi Dieu à créer la terre et l’homme:

YHVH= Yod 10 + Hé 5+ Vav 6+ Hé 5 = 26

Ehad= Aleph 1+ Het 8+ Dalet 4= 13. On additionne 13×3= 39=  Nous comprenons mieux peut-être la raison de ce pluriel à ce moment : Créateur, Sauveur, Saint Esprit. Mais ce qui peut nous interpeller, c’est le nombre 13 alors qui nous ramène à un mot en hébreu אַהֲבָה, ahavah –  Amour en français. Dieu est amour  dit Jean dans sa première épitre 1 Jean 4 :8 (voir aussi Jean 4 :16 ; 3 :16 ; Esaïe 44 :4 ; Proverbes 8 :7). Pourquoi a-t-il créé la terre, tout ce qui vit et nous même ? Par amour, il nous aime (Ephésiens 2 :4).

Comment l’univers et la terre ont existé ?

Bereshit, le mot plus exact n’est pas « au commencement » mais « Dans un commencement ». Ce qui laisse supposer qu’avant le commencement de la création de la terre, il y a déjà quelque chose d’existant. Dans un « Commencement », «reshit» montre qu’il y a un commencement ou plutôt quelque chose d’existant avant celui-ci, le mot réshit donne ces quelques significations : «premier, d’abord, commencement, meilleur, chef, principal ». Justement, prenons attention à deux mots ici : Premier et chef. Le premier n’est-il pas Dieu ? Et le chef n’est-il pas le Mashia’h ?

Esaïe 44 :6 « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur, L’Eternel des armées: Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n’y a point de Dieu. ». Dans l’hébreu « Le premier » c’est רִאשׁוֹן rishon et le dernier אַחֲרוֹן « aharon ». Il n’a ni commencement, ni fin, Il est le chef, il est la « tête », le mot reshit רֵאשִׁית nous renvoient à la racine du mot rosh רֹאשׁ « tête ».

Yeshoua est-il l’auteur ou le co-auteur ?

Le premier mot de la Bible ne commence pas curieusement par la lettre aleph א, mais par la lettre Beth בְּ. Un commentaire dit que l’aleph, la première lettre est allé voir Dieu pour se plaindre, car il estimait que c’était à lui que revenait l’honneur d’ouvrir le Livre. Dieu a répondu que l’aleph serait la première lettre du livre des Psaumes « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, » (Psaumes 1 :1). Le premier mot heureux, c’est אַשְׁרֵי « ashré », l’homme comme il est écrit c’est הָאִישׁ « haish ». Ce psaume représente la louange et la repentance. Il dit aussi que l’aleph serait aussi la première lettre des Dix paroles (les dix commandements) « Je suis l’Eternel» אָנֹכִי יְהוָה anoki YHVH (voir Exode 20 :1-17). L’aleph représente la loi.

Selon ce commentaire, la loi et la repentance sont plus important que la création du monde.

Il y a un verset remarquable dans Proverbes 8 :22-24 il est écrit « L’Eternel m’a créée la première de ses oeuvres, Avant ses oeuvres les plus anciennes. 23 J’ai été établie depuis l’éternité, Dès le commencement, avant l’origine de la terre.

24 Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, Point de sources chargées d’eaux; ». Ce verset dans le français peut prêter à confusion, Dieu aurait créé Yeshoua comme subalterne pour l’aider à la création ?

22 M’a créé : Le verbe hébreu ici n’est pas בָּרָא « bara » mais קָנָה « qanah ». Ce verbe est rendu par fonder (Genèse 14.19), tantôt par établir (Deutéronome 32.6), tantôt par acquérir (Proverbes 4.7 ; Genèse 47.22 ; Esaïe 11.14) ; par donner l’être (Genèse 4.1), on a enfin par « acheter » (Genèse 25.10) mais jamais par créer. On va plutôt selon le verbe, vers ce mot יְהוָה–קָנָנִי YHVH qanah « L’Eternel m’a acquise. » dans la version interlinéaire et d’autre version comme la Segond traduit « L’Eternel ma posséder ». Mais jamais par créer.

Il doit être entendu en ce sens que cette possession a été précédée par une acquisition : On parle d’acquisition de la connaissance, de la sagesse. Dieu m’a préparée, m’a mise et m’a eue à sa disposition comme prémices de ses voies, ou plus exactement : de sa voie, c’est-à-dire de son activité. Nous comprenons donc la différence pourquoi l’origine du texte dit « Dans un commencement » et pas « Au commencement ». Nous ne savons quoi, exactement ce qui existait déjà à ce moment, mais c’est « Dans le commencement », et puisque la première lettre de bereshit בְּרֵאשִׁית et un beth בּ, c’est depuis la bergerie, la Maison du père. Yeshoua (Jésus) a dit « Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » (Jean 14 :1-3). Dans la maison du Père, des demeures nous y attendent.

23 Je t’ai établi : מֵעוֹלָם, נִסַּכְתִּי  méolam nassakhti, origine du mot נָסַךְ  nassakh, qui est  rendu par « être oint » Dieu à oint le Fils pour accomplir l’œuvre de la création. « Je t’ai établi depuis l’éternité » Ceci transporte la pensée dans les temps qui ont précédé la création de toutes choses, il dit « Je t’ai oint depuis l’éternité »

24 Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes : בְּאֵין-תְּהֹמוֹת חוֹלָלְתִּי  Beyn tehomot holaleti. Un commentaire rabbinique explique que le moment venu, lorsque Dieu n’avait pas encore fait «le commencement de la poussière du monde», c’est-à-dire n’avait pas fait sortir du néant les premiers éléments de la création, la Sagesse est entrée en action. Elle était là, avant la première manifestation de la puissance créatrice. Nous avons à trouver le sentier de la Sagesse dans la création ruinée, mais le conseil de Dieu était avant la création, avant la ruine, avant le sentier pour la traverser. Dès le commencement, à l’aurore de la création j’étais là.

Le Fils de Dieu, la Parole selon Jean 1 :1 a été désigné, avant la création du monde, pour accomplir cette œuvre si grandiose. Il fut oint pour cette œuvre merveilleuse. Il faut revenir au premier chapitre de l’Evangile de Jean 1 :1 et 14 pour comprendre que la sagesse, c’est la Parole de Dieu.

L’univers, la terre et l’homme sont venu à l’existence, par la parole créatrice de Dieu, oui.

Il est écris dans Jean 1 :1 « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » et le verset 14 « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » et encore, Paul ne ment pas et désigne l’auteur de la création dans Colossiens 1 :15 « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. »

Le mot premier né en grec dans ce verset de Colossiens est πρωτότοκος prôtotokos, c’est-à-dire que c’est la Parole créatrice de Dieu, elle tient le premier rang dans les desseins de Dieu. C’est par elle que toutes choses sont venues à l’existence0 Il est écrit « Et Dieu dit » וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים  vayomer Elohim, c’est l’usage de la parole dans ce contexte. Ce mot prôtotokos est également employé pour faire ressortir la prééminence, l’autorité, la dignité et l’excellence du Seigneur Yeshoua. Hébreux 1. 6 dit «Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! ». Un ange peut-il être adoré ? Dieu seul peut-être adoré.

Bereshit, nous montre que c’est Yeshoua (Jésus) l’auteur de la création. Paul écrit justement à ce propos dans Colossiens 1 :16 « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. ».

Le mot « par » en grec, dia διά  signifie entre autre « bouche ». De la bouche de Dieu sortent des paroles. Des paroles créatrices mais aussi des paroles dont l’homme doit se nourrir (Matthieu 4. 4), notre pain. Et le mot « lui » autos αὐτός en grec signifie « égal », semblable en quantité ou en qualité • En disant que Dieu était son propre Père, Yeshoua se faisait égal à Dieu (Jean 5 :18).

Le Fils de Dieu déclare Lui-même s’être engagé dans la création du monde.

Enfin, quand nous décomposons le mot bereshit,  nous décodons quelque chose d’extraordinaire.  Le premier dans bereshit בְּרֵאשִׁית   c’est « bar »בר  qui signifie le « fils, héritier » (Proverbes 31 :2 et Psaumes 2 :12), cela vous dit quelque chose ? Bar vient du verbe bara’ dont l’un des sens originaires est « fils» mais aussi « choisi, élu, préféré». C’est le Créateur dans toute sa splendeur. Ensuite, nous avons dans bereshit בְּרֵאשִׁית  le mot resh. Le mot re’shit, le lexique hébreu nous montre qu’il vient de la même origine que רֹאשׁ  « rosh », qui signifie « tête ». Ensuite, nous avons dans bereshit בְּרֵאשִׁית  le mot Iysh אִ֗ישׁ qui signifie « homme », Yeshoua sera appelé le Fils de l’homme (Daniel 7 :13-14 ; Marc 2 :10 ; Luc 9 :22…), ensuite encore dans  בְּרֵאשִׁית bereshit nous avons  aishit אשת  qui signifie « épouse » et encore dans bereshit בְּרֵאשִׁית nous trouvons le mot shit שִׁית  qui signifie «poser, fixer, le fondement ». Mais encore il y a deux autres sens caché dans ce mot béreshit בְּרֵאשִׁית : L’alliance בְּרֵאשִׁית berit – בְּרֵית et le feu בְּרֵאשִׁית  aish – אשִׁ.

Et nous voyons qui est l’auteur de la création, Yeshoua (Jésus), est l’auteur de la création. Comme le dit le Seigneur, il n’a eu besoin d’aide de personne pour créer l’univers, la terre, l’homme et tout ce qui vit (Esaïe 44 :24 ; 48 :13 ; 45 :12….). Comme le dit Paul, dans Colossiens que nous avons vu plus haut, tout a été fait par lui (Yeshoua) et pour lui. Ce mot « Dans un commencement », nous montre plusieurs chose : L’auteur de la création, et pourquoi ou pour qui il l’a fait. Il l’a fait pour l’Epouse, son Epouse, pour nous par amour.

Pour terminer, parlons d’une différence entre l’homme et l’animal.

Quand Dieu créa l’homme

Un commentaire dit de Genèse 2:7 «וַיִּיצֶר יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם»

Vayitser YHVH- Elohim et haadam « Dieu façonna l’homme ». Vayitser est souligné en rouge.

Et dans le verset 19 il est écrit Vayitser YHVH-Elohim min-haadamah kol hayat –  וַיִּצֶר֩ יְהוָ֨ה אֱלֹהִ֜ים מִן־הָֽאֲדָמָ֗ה כָּל־חַיַּ֤ «L’Eternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux»

Nous retrouvons dans le mot vayitser וַיִּיצֶר  en ce qui concerne l’homme deux yod au verset 7. Et en ce qui concerne les animaux, vayitser וַיִּצֶר  n’est écrit qu’avec un seul yod au verset 19. Pourquoi ?

Parce que l’homme a été créé pour cette vie et celle à venir. Explication :

C’est le jour où l’homme devra comparaitre devant le tribunal du Divin. Les animaux n’y passe pas parce qu’ils ne sont pas justiciable et peut-être que nous pouvons comprendre le sens de ces sacrifices d’animaux innocent dans le tabernacle et au temple de Jérusalem à l’époque d’avant la Nouvelle Alliance. Les animaux sont innocents et ne doivent pas comparaître devant Dieu au contraire de l’homme. Ces sacrifices n’ont heureusement plus lieu d’être parce que Yeshoua (Jésus) a accompli le sacrifice parfait en tant qu’homme. Yeshoua était innocent et Pilate va le déclarer par 6 fois (voir Luc 23 :4, versets 14-15, 22 ; Jean 18 :38 ; 19 :4 et 6). Un innocent pour des coupables. Mais par 6 fois, il accepte de prendre notre culpabilité, le chiffre 6 étant le chiffre de l’homme créer le 6è jour.

Nous vivons notre vie terrestre pratiquement librement, le Seigneur nous laisse choisir ou nous voulons aller. Dans Deutéronome 30 :15 il dit « Regarde! Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, ou la mort et le mal. » Il nous demande de faire un choix, mais nous recommande fortement celui-ci au verset 19 « Choisis la vie afin de vivre, toi et ta descendance,» et il ajoute au verset 20 « c’est de lui que dépendent ta vie et sa durée »

Nous comparaitront devant Dieu pour chaque action et en fonction de ce que nous avons choisi comme voie. Je vous laisse y méditer.

Dieu insuffla un souffle de vie

Nafach et neshama

Dans la bible, dans Genèse 2 :7 il est écrit « L’Eternel Dieu façonna l’homme avec la poussière de la terre. Il insuffla un souffle de vie dans ses narines et *l’homme devint un être vivant. »

Il insuffla ou d’autre version disent « il souffla » est traduit  נָפַח nafach en hébreu. C’est un souffle qui a une particularité première et que je veux vous partager. Après que Dieu ait formé l’homme qui à ce moment était un corps inerte et froid et sans vie, le Seigneur va amener une étincelle, il va l’allumer. En effet, si en français nous lisons « souffle », l’hébreu, va donner un sens logique sur un corps froid : Le chauffer.

Qu’il soit chaud est encore rien, voyez la suite de ce que je vais imager.

Ainsi,  נָפַח nafach donne le sens de « souffler, allumer, attrister, bouillir, bouillant, dédaigner, rendre (l’âme) » (strong 5301).

Dieu allume l’homme par son feu dont la vie va commencer à bouillir en lui. Imaginer comme l’eau dans une marmite à pression, quand l’eau bouille la pression s’échappe par le sifflet du couvercle. Dieu souffle en l’homme, il fait pénétrer son souffle et l’homme expire la pression d’air qui entre en lui. Nous sommes chauds tant que nous respirons ou vivons. Ainsi est le corps d’un nourrissons dans le ventre de sa mère, il ne respire pas de lui-même, il est dans un liquide et quand il vient à naitre, il expire l’air qui est entré en lui, comme cette marmite a pression.

Dieu souffla, il a allumé la mèche, il a fait bouillir l’homme jusqu’à ce qu’il expire et qu’il respire, neshama נְשָׁמָה en hébreu (strong 5397). Neshama vient de נָשַׁם nasham (strong 5395). « être haletant 1. d’une femme qui accouche, d’un labeur pénible. ». Dans la douleur d’une femme qui accouche : à la naissance, quand le nouveau-né expire, il crie, il pleure.

Nous pouvons voir ce verset sous un autre aspect, souvent nous faisons allusion à ce que ce mot parle de l’âme.

Mais je veux attirer l’attention sur une autre réalité, Dieu est tout autour de nous, tant pour le croyant que l’incroyant, tant pour le juste que l’injuste. Il a soufflé en Adam et imaginer que chaque fois que nous respirons, c’est ce souffle. Dieu est tellement miséricordieux qu’il ne nous en a pas privés. C’est lui que nous respirons.

J’ai lu dans une middrach rabba, quand Dieu avait fixé l’âge limite à l’homme après le déluge qui serait de 120 ans, c’était une date limite qu’il lui donna pour se repentir et se tourner vers Lui. Certains partent avant, d’autres plus tard, mais il nous accorde encore ce souffle par amour.

Le serpent

Nous traitons ensemble Genèse 3 :1-5 « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? 2 La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3 Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4 Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point; 5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Etais-ce un serpent à proprement parler comme écrit ou bien autre chose ?

Il est écrit :

וְהַנָּחָשׁ֙ הָיָ֣ה עָר֔וּם    Véha’nahash hayah aroum « le serpent était rusé »

Ce que l’on voit ici premièrement, c’est qu’Eve et même Adam ne sont pas surpris que le serpent parle. Nous voyons ce même cas de figure avec le devin Balaam dans Nombres 22 :31-35 ou ici c’est son âne qu’il monte qui lui parle. L’un séduit et met le doute pour amener à la désobéissance et l’autre dissuade Balaam de poursuivre son chemin pour lequel le roi de Moab, Balak l’envoie. Satan aurait pris l’image du serpent, tandis que Dieu fait parler l’âne qui ne peut avancer car il voit sur sa route un ange muni d’une épée qui lui barre la route.

Plus tard, Balaam, voyant qu’il ne pourra pas faire en sorte à ce que Dieu maudisse son peuple, Israël, utilisera la ruse, même la séduction en envoyant les filles de Moab pour corrompre les enfants d’Israël dans la débauche et la prostitution.

En soit, Adam et Eve étant seul, il n’est pas impossible que Dieu est utilisé ce moyen de communication, ce qui pourrait expliquer qu’ils ne sont pas surpris.

Le texte du pentateuque samaritain retrouvé à Qumran traduit ce mot « nahash » par כָּחַשׁ « cahash » (SH3584), ce qui signifie  agir d’une manière trompeuse, flatté. Nous pouvons également noter que Kahash כַּחַשׁ  (SH3585), Strong le traduit « mensonge, tromperie, duperie, maigreur, défaut ».

Son origine vient de « keresh » כֶּחָשׁ  qui signifie « trompeur, faux, décevant, menteur. »

D’ailleurs n’a-t-il pas flatté en disant qu’ils seront comme des dieux connaissant le bien et le mal, et qu’ils seront pratiquement égal à Dieu s’ils mangent le fruit défendu ? Satan leur fait voir une autre dimension spirituelle, mais cette dimension est trompeuse. Attention à ce que parfois nous cherchons à être plus grands que ce que nous sommes.

Le serpent est décrit selon Esaïe 27 :1  à un Léviathan, un monstre marin qui se plie comme un serpent. Job 26 :13 écrit à son sujet «   Son souffle donne au ciel la sérénité, Sa main transperce le serpent fuyard. ». Quelques-uns pensent qu’il s’agit de la constellation du dragon. Le serpent volant dans décrit dans la mythologie.

En effet, quand nous méditons les événements apocalyptiques du temps de la fin, nous savons que lorsque les versets parlent d’étoiles qui tombent dans la mer et sur la terre, il s’agit en vérité d’anges déchu qui tombe comme les étoiles filantes sur la terre. Yeshoua (Jésus) fait allusion de ces étoiles, corps céleste à une armée qui tombe, à des puissances célestes selon Matthieu 24 :29 « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances célestes seront ébranlées. » et comme il est écrit encore dans Luc 10 : 18 « Jésus leur dit: «Je regardais Satan tomber du ciel comme un éclair. »

Il est écrit aussi dans Apocalypse 12 :7-9 « Il y eut alors une bataille dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Le dragon et ses anges combattirent aussi, 8 mais ils ne furent pas les plus forts, et il n’y eut plus de place pour eux dans le ciel. 9 Il fut jeté dehors, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui égare toute la terre; il fut jeté sur la terre et ses anges furent jetés avec lui. »

Satan à tromper Eve de cette façon, il est venu, il s’est emparé d’un corps terrestre, ou bien a-t-il copié l’image du serpent.

Le serpent, après avoir mordu, s’en va fuyant. C’est à lui (Satan) que Dieu s’adresse dans Genèse 3 :14-15 « L’Eternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. 15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. »

Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours. C’était un chérubin magnifique, il était couvert de pierre précieuse, parfait en beauté. Le Seigneur dit de lui « Tu as été intègre dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. » Ezechiel 28 :15. Son cœur s’est élevé, on parle d’orgueil certainement.

Tu marcheras sur ton ventre résume bien ce verset,  « Ton coeur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois. » Ezechiel 28 :17.

Dieu lui annonce qu’il sera destitué de la gloire qu’il avait, il sera humilié, dominé et écrasé.

Yeshoua (Jésus) dit « Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. », Luc 10 :18.

Bien souvent, une erreur que nous faisons, nous parlons plus de Satan comme s’il était fort, ou tout puissant plus que Yeshoua (Jésus), nous ventons sa gloire de telles façon qu’il n’est pas loin pour entendre qu’on parle de lui, on le glorifie quand on parle des manifestations que les démons ou esprit peuvent faire. Au lieu de les chasser, on se complait à dire ce qu’ils sont capable de faire. J’ai même vu des croyants vanter des faits qui se produisent chez eux et les appellent par leurs noms comme s’ils faisaient partie de la famille. J’ai connu des proches agir ainsi. Satan, les démons ou les esprits, peu importe comment on les nomme, ne sont pas nos amis.

Dites-vous bien une chose, dans les versets suivant dans l’Evangile de Luc 10 :19 et 20, Yeshoua dit (Jésus) dit « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. 20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. ».

Le Seigneur nous rappelle Genèse 3 :15 « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon ». Même s’il mord pour nous blesser, il ne se relève pas si nous lui écrasons la tête. Son venin n’a aucun pouvoir sur nous comme Yeshoua (Jésus) le dit dans Marc 16 :18-19 «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 18 ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. » 

Mais attention, il ne faut rien relâcher à notre vigilance. Parce que le poison qui peut agir sur nous, sont les œuvres de Caïn : Jalousie, calomnie, dispute, le meurtre, rivalité, divisions. En effet, la sentence pour se mettre en colère est pareil que pour le meurtre, et lisons à ce propos Matthieu 5 :22 « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. 22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. »

Si nous constatons cela dans notre vie ou dans notre communauté, il est temps de se remettre en question. Satan est à l’œuvre, son venin fait effet si nous nous mordons les uns et les autres.

Pour terminer, Paul écrit aux Galates 5 :15-16 « Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. 16 Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. »

Marcher selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. 

Le serpent d’airain

La différence entre le serpent qui a séduit dans Genèse 3 :1-5 et le serpent d’airain dans Nombres 21 :9.

Il est écrit « Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie. » (Nombres 21 :9).

Dans le contexte des versets précédent, le peuple pensait qu’après être sorti du pays d’Egypte, Moïse les conduirait directement vers Canaan, la terre promise. Mais il leur fit prendre un détour par le pays d’Edom et lorsque le peuple commença à s’impatienter, ils murmurèrent contre Dieu et Moïse. Alors Dieu envoya des serpents brulants qui mordirent le peuple, beaucoup moururent  et face à cela, ils implorèrent le pardon. Dieu dit à Moïse de fabriquer un serpent d’airain sur perche et que quiconque qui avait été mordu le regarderai aura la vie sauve (Nombres 21 :4-9).

Nous avons deux types de serpent, l’un qui a séduit et conduit l’homme dans le péché et la mort. Et le second, l’image de Yeshoua (Jésus) cloué sur la croix. Lorsque le serpent le mord, il est pris comme dans une toile d’araignée, il est dominé, ses jours sont compté.

Quiconque est mordu par les serpents, Satan et ses agents mais qui élèvera les yeux vers la croix de Yeshoua (Jésus), sera sauvé. L’élévation du serpent d’airain sur le bois préfigurait le jugement de Dieu tombé sur Yeshoua (Jésus). Il a pris le poids de notre culpabilité et nous montre que maintenant nous sommes libérés de la mort pour quiconque regardera vers Lui. Parfois, pour créer un antidote à une maladie, une peste etc…. on cherche la cellule souche pour créer le remède. Yeshoua (Jésus)  c’est notre vaccin contre la mort.

Yeshoua (Jésus) dit dans l’Evangile de Jean 3 :14-15 « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, 15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. »

Mais encore Yeshoua  (Jésus) dit dans l’Evangile de Jean 12 :31-33 « Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. 32 Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. 33 En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. »

Cette préfiguration du serpent d’airain sur une perche renferme un mystère. Dieu devait lui-même s’incarner en tant qu’homme mortel pour le salut de l’humanité. Il crée notre antidote contre le poison de la mort. C’est comme pour le vaccin contre la covid, chacun est libre de se faire vacciner ou pas.

Les serpents brûlant

Nombres 21 :6 dit « Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. ». Le mot « brûlant » se dit שָׂרָף « saraph »

Alors, oui Dieu envoie des serpents brûlant pour punir le peuple, il est écrit וַיְשַׁלַּ֨ח יְהוָ֜ה  va-yeshalah YHVH « Et Dieu envoya » בָּעָ֗ם אֵ֚ת  ba-am et « parmi le peuple » ha-néhashiym  הַנְּחָשִׁ֣ים « les serpents » ha seraphiym הַשְּׂרָפִ֔ים « les brûlant ». Le verset se rapporte au Strong 8314 שָׂרָף « saraph » qui donne plusieurs explications : serpent brûlant, séraphins, dragon

Serpent ardent, serpent.

a.       serpent venimeux (le venin ayant un effet de brûlure).

2.      séraphins.

a.       des êtres majestueux avec 6 ailes, des mains ou des voix humaines, au service de Dieu.

Etais-ce l’intervention de séraphin, c’est-à-dire d’ange ailé ? C’est possible, comme il peut s’agir aussi d’une espèce de serpent volant que je vais expliquer ci-dessous.

Son origine vient שָׂרַף « saraph » (Strong 8313) qui donne ces explications du sens « cuisson (des briques), être brûlé, brûler, allumer, incendie, mettre le feu, incendier »

La différence entre les deux mots hébreux qui se ressemble, l’un à un « grand qamats » en dessous de lettre Resh et l’autre un patah

Il est arrivé que les israélites aient rencontré des serpents que l’on nomme « saraph » dans le désert de l’Arabie (Nombres 21 :6, 8 et Deutéronome 8 :15) Ce même « saraph » est désigné comme un animal volant, Esaïe 14 :29 le désigne comme un dragon, en traduction claire, « un serpent brûlant qui vole »

Jean-Augustin Bost explique :

Bien que plusieurs auteurs, les anciens surtout, Hérodote, Élien, et même quelques modernes, aient soutenu l’existence de serpents volants en Arabie et en Égypte, cet animal n’a pas été vu de ceux en l’assertion desquels on pourrait avoir le plus de confiance ; et comme les plus dignes de foi de ces témoins ajoutent expressément que ces serpents ailés ont des pieds, il est fort à croire qu’ils auront confondu des serpents avec des lézards. Il paraît, en effet, que dans certaines parties du sud de l’Asie, on trouve une espèce de lézards volants, dont les pattes parallèles sont unies par une fine membrane semblable à celle des ailes de la chauve-souris.

«Jean-Augustin Bost, Dictionnaire de la Bible ou concordance raisonnée des Saintes Écritures (Lyon: Éditions Clé, 2005), 350. » 

On croirait à un exposé mythologique et pourtant c’est ce que montre l’hébreu.

Cette espèce de serpent étaient appelée des séraph, probablement parce qu’ils étaient ailées.  Comme pour l’Egypte, Dieu peut utiliser aussi les éléments naturels, climat, pestes, animaux etc… pour toucher les hommes.

Dans ce cas ici, ce n’est pas Satan qui s’en prend au peuple, mais c’est une punition de Dieu qui envoie comme il est écrit des serpents volant don le leur venin avait un effet de brûlure. Soit qu’ils mordaient, ou soit crachaient-ils du feu pour brûles ses proies ??? Ce qui rendrai possible ce qu’en dit le Strong 8313 ou sarah donne ce sens de : Brûler.

a.       (Qal) brûler.

b.      (Nifal) être brûlé.

c.       (Piel) brûlure, combustion.

d.      (Pual) être brûlé, être allumé[1]

La seule issue n’est que la repentance et l’antidote c’est Yeshoua (Jésus) qui sauve.

Les œuvres de Caïn jusqu’à Noé

Genèse chapitre 4 à 6

Caïn et Abel, les deux premiers hommes conçu. Il est écrit au chapitre 4 versets 1 et 2 « Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit : J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel. 2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. ». Adam connu Eve, c’est-à-dire que le mot connaitre désigne une union très étroite, un rapprochement physique. « J’ai formé un homme », cette expression ne dit pas qu’elle l’a créé, mais qu’elle a eu besoin du secours ou de l’aide de Dieu dans une meilleure compréhension.

Genèse 4 : 3-7

Est-ce que l’offrande de Caïn était moins importante que celui d’Abel qui lui apportait un agneau, les prémices en offrande sur l’Autel ? Quand nous analysons les 5 premiers chapitres de Lévitique, les deux offrandes ont autant d’importance. Ce que Dieu regarde, c’est la disposition du cœur. Caïn était confronté à la jalousie, il était le premier né et la venue d’Abel change le cours de sa vie. Eve aimait Caïn.

Si Dieu refuse l’offrande de Caïn, ce n’est pas parce que son offrande était moins importante, mais c’est ce qu’il y avait comme projet ou désirs dans cœur qui était un obstacle à Dieu. La jalousie l’attire au meurtre alors que Dieu lui demande de contrôler sa colère et de ne pas méditer dessus.

Paul dans Ephésiens 4 :31 « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. ».

Celui qui n’aime pas son frère n’aime pas Dieu. Croyez-vous que la colère, les calomnies et toutes espèces de méchanceté envers quelqu’un c’est juste ? Pouvez-vous dire que vous aimez Dieu si vous pratiquer ces choses ? Même sans avoir commis de meurtre au sens physique, en calomniant vos frères et sœurs dans la foi, vous commettez un meurtre. Jean écrit « Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. » (1 Jean 3 : 15). Et il ajoute « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1 Jean 4 :20).

Il tue son frère et quand Dieu lui demande ou est Abel, il dit qu’il ne sait pas. Le crime parfait n’existe pas devant Dieu, le sang des victimes lui est connu et un crime non découvert sur terre, le sang sera vengé au ciel (Nombres 35 : 6-34). Dieu annonce la sentence, Caïn sera maudit (Genèse 4 :9-12).

Caïn est chassé du milieu de sa famille, il devient vagabond sur la terre. Il connut sa femme et conçu Henok Genèse 4 :17).

La Torah ne spécifie pas d’où vient la femme de Caïn mais selon la tradition juive il est généralement supposé que sa femme était l’une de ses sœurs ou une proche parente. La Torah n’énumère pas tous les enfants d’Adam et Eve. Il est écrit dans Genèse 5 :4 « Après cela, Adam vécut encore 800 ans et il eut d’autres enfants. » Il engendre des fils et des filles encore jusqu’à 800 ans, cela indique qu’ils ont eu une descendance nombreuse.

Certaine pensée diront que la femme de Caïn est issue d’une race non adamique mais la pensée juive et surtout le récit du tanakh (ancien testament) ne se trouve pas dans les textes juif (torah, tanakh). Dans la torah Adam et Eve sont décrit comme les premiers êtres humains et la bible ou la Torah considère chaque être humain de la lignée d’Adam. Certains midrashim (commentaire rabbinique) moderne explorent des idées différentes ou symboliques et ces concepts ne font pas partie du courant principal de la pensée juive. Il serait logique que tout être humain soit issu de la lignée d’Adam, car c’est pour réconcilier toute l’humanité au Père que Yeshoua (Jésus) est mort sur la croix (2 Corinthiens 5 :18 ; Colossiens 1 :20).

Les lois divines

Beaucoup de gens rejettent d’emblée la conclusion que les fils et les filles d’Adam et Ève se marièrent et font appel à la loi d’intermariage. Au commencement de l’humanité, le mariage entre frère et sœur s’imposait aux origines de l’humanité. Une femme est apparentée à son mari avant de l’épouser car TOUS les êtres humains descendent d’Adam et Ève, tous ont un seul sang. Nous sommes des parents très éloignés et le problème de malformation se posera moins. Cette loi interdisant le mariage entre proches parents n’est intervenue que du temps de Moïse (Lévitique 18:20). Abraham était marié avec sa demi-sœur (Genèse 20:12). Dieu interdit de telles unions, mais seulement plus tard à l’époque de Moïse.

Les mariages entre frères et sœur ou d’un parent proche peuvent faire l’objet de malformation chez leurs enfants. Mais pour l’expliquer, quand Dieu créa l’homme et la femme, ce problème ne se posait pas car ils étaient parfaits. Mais lorsque le péché s’infiltra dans le monde (à cause d’Adam, (Genèse 3:6), Dieu maudit le monde de façon à ce que la création, parfaite jusqu’alors, se mit à dégénérer, c’est-à-dire à être sujette à la mort et à la décomposition (Romains 8:22). Sur une longue période, cette dégénérescence aurait causé toutes sortes d’erreurs dans le matériel génétique des organismes humains. Les erreurs génétiques ont progressé avec le temps.

Enfin Caïn a peur pour sa vie et Dieu le rassure que quiconque mettra la main sur lui pour venger la mort d’Abel, Dieu réclamera le prix du sang. Il met un signe Caïn afin que cet accord soit respecté.

Genèse 4 :25-26 Jusqu’aux jours de Noé, la violence s’accentue de plus en plus à tel point que le nombre de ceux qui adorent l’Eternel est minime. Elle ne se limite alors semble-t-il qu’à la famille de Noé avant le déluge

Chapitre 5

Et on s’arrête à Hénoc aux versets du 23 et 24 de ce chapitre 5. Il vécut 365 ans, il n’est pas écrit qu’il mourut mais « Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. » (v.24). Dieu le prit, le mot hébreu le traduit   לָקַח  « laqach » (sh 3947) qui donne le sens de « enlever », il ne connait pas la mort. A part un livre apocryphe du livre d’Hénoc, nous ne possédons aucun élément de sa vie. Mais nous pouvons nous imaginer à quel point le monde d’avant le déluge était devenu cruel à tel point que Dieu dû intervenir.

Hénoc est le modèle de ce qui arrivera pour l’enlèvement des croyants.

Et ensuite, nous sommes à la naissance de Noé. Il avait 500 ans quand il eut « Sem, Cham et Japhet. » (Genèse 5 :32).

Dans le chapitre 6 :1-7

Les anges ont quitté les cieux pour s’allier avec les filles. Certainement que la base des héros de l’antiquité et de ces hommes demi dieux opposé en générale les uns aux autres comme dans la mythologie grecque le décrit, viennent de ces alliances réel et ne sont peut-être pas si légendaire que cela. De ces unions naissent les Néphilim.

Nephilim  נפלים traduit par géant (sh 5303) en français vient du verbe naphal נָפַל « faire tomber » (voir sh 5307). Dans la mythologie grecque, les géants représentait la force des armes et la violence à l’état pur, la vigueur et la jeunesse physique dit Jean Pierre Vernant.

La violence s’est accrue, il est écrit « L’Eternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre : à longueur de journée, leur coeur ne concevait que le mal. 6 Alors l’Eternel fut peiné d’avoir créé l’homme sur la terre, et il en eut le coeur très affligé. 7 Il dit alors : Je supprimerai de la surface de la terre les hommes que j’ai créés. Oui, j’exterminerai les hommes et les animaux jusqu’aux bêtes qui se meuvent à ras de terre et aux oiseaux du ciel, car je regrette de les avoir faits. » (Genèse 6 :4-7).

Yehoua (Jésus) dit que le temps de la fin qui attirera le jugement sera semblable aux jours de Noé.

L’homme est rempli d’intelligence pour créer des armes de plus en plus en plus meurtrière.

Dans la prochaine parasha  נׄחַ Noach (Noé), nous verrons ce que signifie dans le chapitre 6 verset 11 « La terre était corrompue devant Dieu, elle était pleine de violence. »

La terre était remplie de violence nous verrons la profondeur de ce mot.

Amen.

Roger Delplace

Soyez bénis

Roger Delplace

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