Aleph
Écriture : אלפ

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On retrouve cette première lettre dans Genèse 1 :1 « Au commencement Dieu אֱלֹהִים ….créa ». Nous comprenons l’Unicité de Dieu,, il est Unique, il est Un et comme les Écritures le dit, au commencement, il était Seul, comme Esaïe le dit si bien dans le chapitre 44 :24 «Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance: Moi, l’Eternel, j’ai fait toutes choses, Seul j’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre. ».
Dans le pictogramme associée, la lettre Aleph représente un boeuf 𐤀. Il signifie Fort, Puissant, Champion, Pouvoir, Leader. Mais retenons qu’il représente la force et la puissance
Il n’y avait pas d’ange pour l’aider dans sa tâche, pas un seul.
A peine commençons-nous à lire la première lettre d’Elohim que la première lettre Aleph, nous montre la nature du Saint Béni.
Quand nous lisons le premier verset de Genèse, 1 :1, nous lisons Elohim créa et non Hachem créa. Elohim parce que de Dieu, son intention première était de créer selon l’attribut de la justice.
Mais il s’est rendu compte que rien que la justice ne subsisterai pas. Alors Dieu est juste est miséricorde ainsi a-t-il associé la justice à la miséricorde ainsi en a-t-il décrété et dit Dans Genèse 2 :4 « Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Eternel Dieu fit une terre et des cieux, ».
Cette version Segond a remplacé le « Nom » par l’Eternel.
En toute logique, on lirait « YHWH ELOHIM – יְהוָה אֱלֹהִים – fit la terre et les cieux ». Le Nom YHVH est empreint de miséricorde, c’est dans le Nom que nous retrouvons Yeshoua (Jésus).
Le Nom c’est le tétragramme יְהוָה Youd Hé Vav Hé. Le Vav signifie en hébreu un crochet ou un clou. Et nous pouvons penser à notre Seigneur Yeshoua sur le bois sacrifié. Comme écrit dans l’Evangile de Jean 3 :16-17, « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. ».
Nous retrouvons donc sa miséricorde en ce sens car s’il n’était que justice, aucun d’entre nous ne pourrait encore se tenir debout.
Imaginer que sans la miséricorde de Dieu, le monde ne pourrait supporter la justice d’Elohim à cause du péché. Les hommes auraient été effacés de la surface de la terre depuis le péché d’Adam et Eve.
Il nous aime tellement, qu’il ne force personne à croire en lui. Ces guerres que les religions ont menées en son Nom pour convertir des peuples. Dieu n’est pas dans ces guerres, il dit même à Pierre qui dégaina son épée et coupa l’oreille d’un soldat romain « Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. » (Matthieu 26 :52).
Peut-être me dira-t-on que dans l’Ancien Testament il se trouve des récits de son peuple faisant la guerre à d’autres peuples. Directement, Dieu s’attaquait au péché mais aussi parce que ces peuples allait nuire à la nation d’Israël. Mais le Messie à rectifier l’injustice au travers de son Fils pour tous les peuples qui s’attacheront à Lui.
Dieu nous laisse choisir notre chemin, nous pouvons agir comme nous le voulons selon le plaisir de ce monde et nous passerons plus tard à notre mort devant le tribunal Divin.
Il ne sert à rien d’harceler une âme s’il n’en veut pas ni même y croire. Le Messie n’a même d’ailleurs jamais perdu son temps avec ceux qui était contre lui. Le Seigneur dit alors « Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! » (Apocalypse 1 :7). Ils s’en rendront compte d’une manière ou d’une autre.
Parce que Dieu est miséricordieux. Une chose que Moïse lui a rappelée quand il était sur le point de détruire son peuple dans le désert après l’épisode du veau d’or. S’il n’était que justice, personne ne survivrait.
Que le Saint béni soit loué pour son amour et sa miséricorde. Qu’il soit loué car il a envoyé son Fils, le Vav par amour en sacrifice sur le bois pour nos péchés.
Amen
Roger Delplace