Le croyant peut-il perdre le salut ?

C’est une question qui fait grand débat de nos jours. Il y a des pour et des contres, mais qu’en dit vraiment la Parole de Dieu ?

Nous tentons d’y répondre objectivement

L’Evangile de Jean 10 :28-29 affirme qu’aucun de ceux qui sont au Seigneur Jésus, ne serons ravis de sa main ni de la main de son Père. Mais Jude averti et donne des avertissements contre ceux qui tournent la grâce de Dieu en dissolution. C’est-à-dire qui disent ou pense qu’on peut se permettre de pécher puisque Dieu nous fait grâce. Paul nous dit d’ailleurs dans le chapitre 6 de Romains du verset 1 à 6 que le croyant qui a été baptisé, il est mort avec Christ. Il doit vivre en nouveauté de vie, il ne doit plus être esclave du péché.

Lisons ces versets Romains 6 :1-6 « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; »

Le croyant et le non croyant est responsable au final, il rendra des comptes à la fin de sa vie. Mais l’église qui laisse agir le péché sans avertir des conséquences, est tout aussi coupable. Le pasteur à une grosse responsabilité dans l’église ou l’assemblée qu’il dirige. A la fin, il devra rendre des comptes. Paul dit à propos de ceux qui dirige l’église dans Hébreux 13 :17 « ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ».

Enfin, Jésus est clair, il est écrit dans Matthieu 7 :21-23
« « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n’avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom ? Et alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité ! ». Ces paroles de Jésus, montre que ce ne sont pas des personnes ignorante de la foi. Ils exercent, ils excellent dans le mouvement du christianisme. Quelqu’un qui se déclare être chrétien ou qui se fait passer pour un croyant, qui ne sont que des chrétiens de nom, en effet comme le dit Jésus : « Je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais connu ». Ils n’ont jamais fait partie de la bergerie, et si possible, ils entrainent avec eux des élus. A la fin, leurs noms ne se trouvent pas dans le livre de vie décris dans Apocalypse 3 :5.

A celui qui vaincra « je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. ».

En grec, vaincre c’est « Nikao » (nik-ah’-o), cela veut dire que ce sont des Chrétiens, qui font reposer leur foi, même jusqu’à la mort, contre le pouvoir de leurs ennemis, les tentations et les persécutions. Ceux qui entreront dans le Royaume des cieux sont ceux qui font la volonté de mon Père dit Jésus. Ceux qui ne succombent pas à la tentation et qui ne se sont pas laissé corrompre.

Le croyant peut-il perdre le salut ?

Le salut, voyez le comme un drapeau, un étendard à la vue de tous dans la bataille, puisque la vie du croyant au final est souvent une vie de combat contre les tentations et la persécution. Sur cette image, je veux vous montrer que le salut, c’est Jésus Christ. Les chrétiens engagé ne peuvent le perdre et pour le non croyant, cette étendard les appelles à suivre Jésus. L’œuvre du salut, est voulue par Dieu pour tous les hommes. Dieu produit le salut en son Fils et le garanti. Le salut se trouve en sa mort d’après l’Evangile de Jean 17 :1-3 « 1 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, 2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »

Aucun de ceux qui sont au Seigneur Jésus, le diable ne peut les ravir de sa main, nous l’avons expliqué plus haut. Donc, le perdre n’est pas possible. Ils ont vu le salut mais ne s’en sont pas approché. Ils n’ont pas suivi la voie salutaire qui était devant eux et comme le dit Jude, pour eux « la condamnation est écrite depuis longtemps, » (Jude 4). La Bible parle de vaincre, oui à celui qui vaincra « je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » (Apocalypse 3 :5). Jésus ne nous retire pas le salut, c’est nous même qui désertons. Mais il est toujours là pour nous accueillir comme il le raconte avec la parabole du fils prodigue. L’étendard est toujours là, mais nous, y sommes-nous toujours ?

C’est Jésus qui écrit notre nom dans le livre de vie quand nous l’avons accepté et au final, c’est nous même qui avons le dernier mot. Le salut ne peu être détruit ou se perdre puisqu’il est l’œuvre de Dieu. A celui qui vaincra dit Jésus « je n’effacerai point son nom du livre de vie, ». Le salut nous le reconnaissons au travers du Fils de Dieu Jésus Christ. Le Seigneur s’est dressé devant nous comme un étendard que tout homme regarde selon l’Evangile de Luc 3 :6 « Et tout homme verra le salut de Dieu. » mais encore les versets 76 et 77 du chapitre 1 il est écrit « 6 »Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras sous le regard du Seigneur pour préparer ses chemins 77 et pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés, ». La connaissance du salut, c’est la connaissance de Jésus. Il se fait connaitre, il nous donne l’opportunité de lui donner notre vie, de nous repentir et d’accepter le pardon. Si on devrait le perdre, il faudrait que le Père, notre Dieu révoque son sacrifice.

C’est une fausse idée de dire que l’homme peut perdre le salut, car alors si c’est le cas, le Fils de Dieu, Jésus Christ n’est plus, le prix du sang pour notre rachat n’a plus de raison d’être. Mais par contre ce qui nous éloignent de Dieu c’est le péché, et je veux vous le rappeler. Plusieurs refuse son pardon, ils ont la connaissance du salut, c’est-à-dire Jésus mais refuse son pardon. Ils ont fait un bout de chemin avec Dieu sans allé plus loin de reconnaitre leur état de péché et de demander pardon. La parabole du fils prodigue nous rappelle que c’est l’acte de nous reconnaitre pécheur et accepter le pardon qui est salutaire pour nous. C’est ce qui à été salutaire pour moi lorsque j’ai reconnu mon état de péché un jour par manque de pardon. Si Jésus me pardonne, pourquoi je ne pardonnerai pas en retour mon prochain ?

Que dire d’Hébreu 6 :4-6 ? « 4 En effet, ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté au don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5 qui ont goûté à la bonne parole de Dieu et aux puissances du monde à venir, 6 et qui pourtant sont tombés, il est impossible de les amener une nouvelle fois à changer d’attitude, puisqu’ils crucifient de nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu et le déshonorent publiquement. », ce passage est utilisé par ceux qui prêchent que le croyant peut perdre le salut. Les versets indiquent des croyants qui ont eu la connaissance, qui ont gouté aux dons, qui ont eu part au Saint Esprit, mais les ont renié eux-mêmes par la suite par leurs péchés.

Encore Hébreux 10 :26-29 que l’on peut reprendre pour justifier la doctrine de perte du salut. Il est écrit « 26 En effet, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27 mais une terrible attente du jugement et l’ardeur du feu qui dévorera les adversaires de Dieu. 28 Celui qui a violé la loi de Moïse est mis à mort sans pitié, sur la déposition de deux ou de trois témoins. 29 Quelle peine bien plus sévère méritera-t-il donc, à votre avis, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura jugé sans valeur le sang de l’alliance grâce auquel il a été déclaré saint et aura insulté l’Esprit de la grâce? ».

Ici ce qui est visé, c’est le chrétien devenu apostat, il est prévu pour le jugement lui qui a reçu la connaissance. On en revient à ce que nous disions du chapitre 6 versets 4 à 6, ils ont gouté à la connaissance, aux dons, à l’œuvre du Saint Esprit « Ils prétendent connaître Dieu, mais ils le renient par leur manière d’agir. Ils sont abominables, rebelles et incompétents pour la moindre oeuvre bonne. » écrit Paul à Tite 1 :16. Cela nous ramène à l’état de péché. Je le dis souvent, lorsque Jésus parlait à cette femme adultère que les religieux avaient trainé sur la place pour la lapidé, il disait aux hommes que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre. L’adultère était une faute grave, mais Jésus rassure et décide de ne pas la condamner et lui dit « va et ne pèche plus ». Par son crime, elle à obtenu la grâce. Mais si elle recommence et pèche volontairement, elle rejette la grâce qui lui a été faite. Que pouvons-nous perdre ? Nous nous perdons nous-même en refusant la grâce du pardon.

Voyez-vous, c’est de cela que traite les versets que nous avons lu dans le livre d’Hébreux. Ils ont reçu la connaissance, ils ont gouté aux dons et au Saint Esprit mais ont rejeté par leurs œuvres la grâce, il renie Jésus.

Avez-vous connaissance d’un homme qui renié Jésus Christ ?

Pierre en effet. Alors que notre Seigneur lui dit «Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, trois fois tu me renieras.» (Matthieu 26 :34), mais Pierre en est sûr que même s’il devait mourir, il ne le reniera pas et les autres disciples ont affirmé cette même chose. Ils ont renié Jésus, ils l’ont aimé, ils ont été aimé de lui durant son ministère sur terre mais dans l’épreuve ils ont nié l’avoir connu pour sauver leur vie. Vous savez, Jésus connais nos point faible mieux que quiconque. Il nous avertit lorsque nous sommes si sur de nous avec de tel propos « ô mon Seigneur, je mourrai pour toi s’il le faut », mais Jésus nous avertit de prier, oui, il dit « Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible.» (Matthieu 26 :41).

Jésus est capturé, dans la nuit les gens reconnaissent Pierre et lui disent « tu étais avec ce Jésus », mais par trois fois avant le levé du jour, il nie l’avoir connu ni même vu de près. Les autres disciples se sont caché aussi, ils ont renié Jésus. Mais ont-ils perdu le salut ? Non.

S’ils avaient continué dans cette voie, ce qu’ils auraient perdu, c’est d’être gracié au jour du jugement comme les verset 26 à 29 du chapitre 10 d’Hébreux nous l’indiquent. Ils se sont remis en question parce qu’ils ont douté. Oui, ils doutaient encore que le Messie pouvait ressuscité comme il l’avait annoncé.

On y reviendra, mais ouvrons a nouveau le livre d’Hébreux 12 :15-17 « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu’aucune racine d’amertume, produisant des rejetons, ne cause du trouble et que beaucoup n’en soient infectés. 16 Veillez à ce qu’aucun de vous ne fasse preuve d’immoralité sexuelle ou ne se montre profanateur comme Esaü, qui pour un seul repas a vendu son droit d’aînesse. 17 Vous savez que plus tard il a voulu obtenir la bénédiction mais a été rejeté; en effet, il n’a pas pu amener son père à changer d’attitude, bien qu’il l’ait cherché avec larmes. »

L’explication de ce passage montre que dans une assemblée chrétienne, beaucoup n’ont pas ou pas encore accepté la grâce. Ils peuvent devenir des racines d’amertume dont leur position négative devant Dieu affecte les membres de l’assemblée. Esaü avait vendu son droit à Jacob pour un plat de lentille. Il s’est éloigné de la bénédiction et plus tard, lorsqu’il à voulu l’obtenir, il est allé avec des larmes mais cela n’a pas fait changer l’attitude de son père, Isaac. Rappelez-vous quand Jacob lui à ravi la bénédiction, il a gardé une profonde amertume est s’est juré de se vengé. Jacob en a eu peur.

Esaü était profane. Un profane c’est quelqu’un qui n’a aucun caractère religieux ou sacré. Il a trait au domaine humain, temporel, terrestre. Tout repose ici-bas sur ces problèmes et ne peut mettre sa confiance en Jésus Christ. Notre condition future dépend d’une chose : En qui et en quoi je met ma confiance. « N’abandonnez donc pas votre assurance, qui est porteuse d’une grande récompense. » dit Hébreux 10 :35

J’en reviens aux disciples et surtout Pierre qui renia Jésus. A ce moment, sa confiance était encore terrestre avant qu’il ne reçoivent le Saint Esprit avant le départ du Seigneur Jésus. Notre Seigneur comprend l’humain et il donne les moyens pour le sauver. C’est le pardon. Pour cela, il faut l’accepter et se remettre en question.

Nous pouvons fouler aux pieds les privilèges et les bénédictions que Dieu accorde si nous continuons après l’avoir connu, par une vie de débauche et immorale. Cela nous prive de la grâce de Dieu dont l’auteur du livre d’Hébreux nous encourage de l’éviter dans le chapitre 12 d’Hébreux verset 15 j’insiste sur ce verset « Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu’aucune racine d’amertume, produisant des rejetons, ne cause du trouble et que beaucoup n’en soient infectés. ».

Ces hommes qui pèchent volontairement selon Hébreux 10 :26-27, c’est quand il seront devant Dieu qu’ils seront jugé. Il est écrit au verset 26 qu’il ne reste plus de sacrifice pour eux, mais reste-t-il une possibilité qu’ils soient sauvée ? Lisons 1 Corinthiens 3 :15 «Si l’oeuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. ». Il sera sauvé comme au travers du feu, donc le salut existe toujours.

Le chapitre 10 nous montre combien le croyant est confronté à des difficulté de la vie comme des combats. Nous subissons des injures, des persécutions qui peuvent nous affaiblir, et le verset 35 nous recommande de garder notre confiance en celui qui nous assure une grande récompense au final, « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. » (Hébreux 10 :35). Garder notre assurance, c’est garder la foi et c’est cette foi qui produit l’endurance dans nos épreuves et la tentation. Nous devons persévéré et accomplir la volonté de Dieu pour obtenir notre récompense. Tout dépend de nous. Soit que nous rejetons la grâce et le pardon en continuant notre vie de pécheur et nous paierons les conséquences, mais le salut sera toujours là. C’est ce qui a sauvé le fils prodigue. Pourquoi Jésus nous priverai de son salut alors qu’il dit en Jean 3 :16 et 17 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. ».

C’est nous même qui nous privons de la récompense finale. Lorsque nous retournons a notre mode de vie d’autrefois. Un seul péché ne nous sera pas pardonné, c’est le blasphème contre le Saint Esprit. C’est le refus de repentance, n’ayant aucune envie d’un retour vers le Seigneur comme le fils prodigue l’a fait. Nous ne savons pas en juger que tel ou tels serviteurs et croyants en Jésus est disqualifier par Dieu, car nous ne sommes pas Dieu pour le savoir. Le final de toutes choses se trouvera devant le tribunal du Christ. Certains vont passer par le feu comme je le disais selon 1 Corinthiens 3 :15, mais sera sauvé.

Jusqu’à la fin de l’existence d’un être humain, Dieu offre la possibilité de réconciliation, le pardon de ses péchés et le salut éternel. Le Seigneur est patient pour nous comme il est écrit dans 2 Pierre 3 :15 « Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » La patience de notre Seigneur et votre salut, et aussi pour tout résumer le verset 9 du même chapitre « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. ».. Le salut à toujours sa raison d’être et nous offre la possibilité d’encore nous repentir.

Celui qui refuse délibérément le pardon de Dieu et se détourne de Jésus est perdu pour l’éternité. Il refuse d’être gracié par Dieu, il reste prisonnier et condamné et c’est ce que montre Hébreux 10 :29 «de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? ». Ils outragent le Saint Esprit, l’Esprit de la grâce. Cela montre un refus de repentance. Ayant reçu la connaissance, il refuse la repentance et le pardon, n’ayant aucune envie d’un retour à Dieu. C’est notre refus qui nous prive de la grâce, mais pas du salut. La voie salutaire est toujours la pour celui qui veut se repentir et accepter le pardon.

Je veux terminer par des encouragements de notre Seigneur lui-même

Esaïe 55 :7 « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées! Qu’il retourne à l’Eternel: il aura compassion de lui. Qu’il retourne à notre Dieu, car il pardonne abondamment. ». Refusera-t-il le pardon ? Le Seigneur vous répond ceci dans la suite « En effet, vos pensées ne sont pas mes pensées et mes voies ne sont pas vos voies, déclare l’Eternel. 9 Le ciel est bien plus haut que la terre. De même, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées. ». Acceptez son pardon nous fera aller de l’avant et aucune racine d’amertume ne subsistera à notre démarche de réconciliation avec le Seigneur. Le Seigneur offre un retour a tous et accorde son pardon tant qu’il vit. Il n’oblige pas, il nous montre deux voies comme il nous le décrit dans Deutéronome 30 : 15-20 et nous devons choisir l’une d’entre elle. Le salut éternel, ou la mort éternelle.

Actes 3 :19-20 « Changez donc d’attitude et convertissez-vous pour que vos péchés soient effacés! 20 Alors, des temps de rafraîchissement viendront de la part du Seigneur »

Hébreux 12 :12-14 « 12 Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis; 13 et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. 14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. »

Si vous recherchez le contact avec Dieu, si vous manifestez une réelle repentance devant Jésus-Christ, si vous L’appelez à l’aide, vous n’aurez jamais commis le péché impardonnable: Dieu vous accueillera, Sa grâce et Sa compassion seront pour vous car Christ a clairement exprimé: « je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » (Jean 6 :37).

Soyez bénis, que notre Seigneur Jésus vous garde.

Roger Delplace