Nous lisons dans Romains 8 : 1 « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ ».

Certains croient fermement que le salut s’obtient par les œuvres de la loi et plus particulièrement l’obéissance au quatrième commandement sur l’observation du samedi comme jour saint. Le verset le plus souvent utilisé qui nous obligerai l’observation de la loi est entre autre Jean 15:10 « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour. »

Quels commandements ?

Les commandements de la loi s’adressaient au peuple d’Israël entier, comportant des hommes qui craignaient Dieu et des hommes dans lesquels il n’y avait pas de foi. Les commandements du Nouveau Testament, par contre, s’adressent aux croyants, à des hommes qui sont nés de nouveau et possèdent une nouvelle nature, pour laquelle ces commandements « ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:3). Ils ne s’adressent pas au monde. Le monde est jugé, l’exécution de son jugement est proche, et l’évangile appelle des hommes à venir à Christ pour trouver le salut. L’évangile ne prêche pas aux hommes l’obéissance aux commandements de Dieu, mais la grâce de Dieu qui sauve les pécheurs.

Pour les Israélites, les commandements de la loi étaient prescrits en vue d’obtenir quelque chose. La vie, la bénédiction, la prospérité leur étaient promises, pour autant qu’ils gardent les commandements de l’Éternel (Deutéronome 8:1 ; 11:8, 9 ; 30:16). En grand contraste, Dieu donne aujourd’hui à ceux qui croient en Jésus un salut gratuit, la vie éternelle, la justice, le droit d’être enfants de Dieu et une plénitude de bénédictions en Christ. Ces dons sont inconditionnels.

Jésus demande à ses rachetés de garder ses commandements, mais ce doit être la réponse d’amour de leurs cœurs à son amour qui l’a conduit à laisser sa vie pour eux.

Les commandements de la loi constituaient un ensemble d’obligations et d’interdictions fixant des limites à l’intérieur desquelles la liberté humaine pouvait se déployer. C’est un peu sur ce modèle que se sont construites les lois de nos pays. La liberté chrétienne est tout autre chose. Elle est une délivrance de l’esclavage du péché et de Satan afin que nous servions Dieu de cœur. Elle fait du racheté un serviteur du Seigneur, heureux de rechercher en toutes choses sa volonté et de l’accomplir. Les commandements du Seigneur — expression de son autorité sur nous et de sa volonté — ne pourraient pas être mis sous la forme d’une liste de choses obligatoires ou interdites. Ils concernent la totalité de la vie de ceux qui « ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Corinthiens 5:15).

Dans tout ceci, combien nous sommes loin de ce que Paul appelle : « la loi des commandements qui consiste en ordonnances » (Éphésiens 2:15), et Pierre : « un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter » (Actes 15:10) !

Mais n’oublions pas qu’il y a déjà eu, au temps de la loi, des hommes fidèles qui ont aimé la parole de Dieu et l’ont serrée dans leur cœur. On peut penser à David, à Esdras et à bien d’autres. Dans une certaine mesure, leur foi a dépassé ce qui caractérisait la dispensation de la loi.

Paul écrit aux Galates 6:2-5 « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. 3 Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même. 4 Que chacun examine ses propres oeuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui; 5 car chacun portera son propre fardeau. »

La loi de Christ, c’est d’aimer Dieu de tout notre être et d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. En Marc 12.32-33, le scribe qui pose la question à Jésus répond : «l’aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.» Jésus et ce scribe s’accordent à dire que ces commandements sont au cœur de toute la Loi de l’Ancien Testament, dont les ordonnances peuvent être classées en deux catégories : « amour de Dieu » et « amour du prochain ».

Divers passages du Nouveau Testament affirment que Jésus a accompli la Loi de l’Ancien Testament et l’a menée à perfection (Romains 10 :4, Galates 3 :23-25, Éphésiens 2 :15). À sa place, les chrétiens doivent maintenant obéir à la loi de Christ. Au lieu de s’efforcer de respecter les 613 commandements de l’Ancien Testament, nous nous concentrons tout simplement sur l’amour de Dieu et des autres. Si nous obéissons à ces deux commandements de tout notre cœur, nous accomplirons ainsi tout ce que Dieu nous demande.

Christ nous a libérés de l’esclavage des centaines de commandements de la Loi de l’Ancien Testament et nous appelle maintenant à l’amour. 1 Jean 4.7-8 dit : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu, et toute personne qui aime est née de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » 1 Jean 5.3 poursuit : « En effet, l’amour envers Dieu consiste à respecter ses commandements. Or, ses commandements ne constituent pas un fardeau. »

Certains font du fait que nous ne sommes plus sous la Loi de l’Ancien Testament une excuse pour persévérer dans le péché. L’Apôtre Paul aborde ce problème dans l’Épître aux Romains : « Quoi donc ! Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas sous la loi mais sous la grâce ? Certainement pas ! » (Romains 6 :15) Le disciple de Christ évite le péché par amour pour Dieu et pour les autres. Il est motivé par l’amour. Quand nous prenons conscience de la valeur du sacrifice de Jésus pour nous, nous ne pouvons répondre que par l’amour, la reconnaissance et l’obéissance. Quand nous comprenons le sacrifice de Jésus pour nous et pour d’autres, nous aspirons à suivre son exemple afin de manifester son amour aux autres. Notre motivation pour renoncer au péché doit être l’amour, pas un désir d’obéissance légaliste à une liste de commandements. Nous devons obéir à la loi de Christ par amour pour lui, pas pour pouvoir cocher sur une liste les commandements auxquels nous avons obéi.

Faisant shabbat (culte le samedi), je sais que l’amour que j’ai pour les autres ne me permet pas de juger leurs œuvres mais d’examiner les miennes en premier. Dieu regarde au cœur avant tout et les œuvres auxquels il prend attention ne sont pas les œuvres de la loi mosaïque. Sans aucune pression, Jésus est mon shabbat chaque jour, je suis dans son repos et comprendrons ceux qui ont l’intelligence éclairé par l’Esprit.

Le diable nous rappelle à la loi du passé qui condamne à la mort

J’ai déjà écrit quelques articles sur notre site web « letabernacle.be » à ce sujet sur « la grâce », « Le repos en Jésus Christ » et « Les œuvres de la loi ». Qu’est-ce qui nous justifie devant Dieu ? Les œuvres de la loi ou les œuvres de la foi ?

Le diable nous rappelle toujours le passé pour nous faire rester dedans. Ainsi en 2006-2007, il m’a ramené dans mon passé et montré ce qui m’avait fait souffrir. De la rancœur, de la haine et des envie de meurtre sont monté dans mon cœur parce qu’en réalité je n’avais pas pardonné réellement une personne de mon passé. La mort était si proche de moi, pendant 7 ans, hospitalisation tous les quatre mois quand j’étais pris d’angoisse d’une mort imminente, trois tentative de suicide. Mais je restais accroché malgré ce dur combat à une promesse du Seigneur trois ans avant la maladie que je serai abaissé et que Dieu me relèvera. Certains nous fuirons et cela s’est produit.

Tant que j’étais malade et docile pour me laisser me plaindre tout allait bien, mais une fois que le Seigneur m’a guéri, certains ont eu du mal à l’accepter et à le reconnaitre. C’est cela les œuvres du diable pour te laisser dans le passé, celui de la mort. Je ne peux en vouloir à qui que ce soit, le diable faisait son œuvre pour me faire revenir dans ses plans, c’est dans le spirituelle que ça se passait (Ephesiens 6 :13-17).

Il en est de même avec certains qui pensent que nous sommes justifié par les œuvres de la loi. Ils rappellent la loi mosaïque qui nous condamnait tous. Leur référence est l’ancienne alliance, elle nous culpabilise. La loi ordonne, demande la perfection ; celui qui l’atteindra vivra par elle. Dans Galates 3 :12, Paul cite ce qui est tiré de Lévitique 18 :5 « l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. » Et on sait qu’atteindre la loi à la perfection est impossible. Nous allons servir Dieu plus par crainte de l’enfer que par amour et reconnaissance du don de la grâce qu’il nous a donné au travers du sacrifice de Jésus. Sans lui, nous sommes morts spirituellement et n’avons aucun héritage pour la vie éternelle.

Christ n’a pas abolit la loi mais il l’a accompli parfaitement. Il a défié les religieux, il a violé plusieurs fois les règles du shabbat, il a fait des choses interdite même, comme celui de manger avec les étrangers, ce qu’on appelle les païens.

Explication de Mathieu 5 :17

LE CHRÉTIEN ET LA LOI

La loi est l’ensemble des règles données par Dieu au peuple d’Israël, par l’intermédiaire de Moïse. Le texte complet de la loi se trouve dans Exode 20–31, Lévitique et Deutéronome, bien que son esprit soit condensé dans le Décalogue.

La loi n’a pas été donnée comme un moyen de salut (Actes 13 :39 ; Romains 3 :20 ; Galates 2 :16, 21 ; 3 :11). Son but était de révéler aux hommes leur péché (Romains 3 :20 ; 5 :20 ; 7 :7 ; 1Corinthiens 15 :56 ; Galates 3 :19) afin de les conduire à Dieu, pour qu’ils obtiennent son salut par grâce. Elle a été donnée au peuple d’Israël, mais elle contient cependant certains principes moraux applicables à tous les peuples et à toutes les époques (Romains 2 :14, 15). Dieu a soumis Israël, comme un échantillon de toute la race humaine, à l’épreuve de la loi ; la faillite d’Israël se généralise au monde entier : il est coupable (Romains 3 :19).

La loi était inséparable de la peine capitale (Galates 3 :10) ; transgresser un seul commandement équivalait à se rendre coupable de tous (Jacques 2 :10). La sentence était la mort par lapidation.

Comme les Israélites avaient enfreint la loi, ils étaient sous la malédiction de la mort. La justice et la sainteté de Dieu exigeaient que la faute soit payée. C’est pour cette raison que Christ est venu dans le monde. Il a payé de sa vie la faute des hommes. Il est mort à la place des transgresseurs coupables, bien qu’Il fût lui-même exempt de tout péché. Il n’a pas mis la loi de côté ; au contraire, Il a satisfait à toutes les exigences de la loi en accomplissant parfaitement toutes ses ordonnances par sa vie et par sa mort. L’Évangile ne supprime donc pas la loi ; il la confirme et montre comment elle a été pleinement satisfaite par l’œuvre rédemptrice de Christ.

Par conséquent, celui qui croit en Jésus n’est plus sous la loi ; il est sous la grâce (Romains 6.14). En Christ, il est mort vis-à-vis de la loi.

La faute contre la loi ne devait être payée qu’une fois ; comme Christ l’a fait, le croyant est délié de cette dette. Dans ce sens, la loi perd de son pouvoir pour le chrétien (2 Corinthiens 3 :7-11). Elle était un pédagogue – un tuteur – jusqu’à la venue de Christ ; après le salut, ce pédagogue n’est plus nécessaire.

Pourtant, même si le chrétien n’est plus sous la loi, il n’est pas sans loi. Il est tenu à des obligations plus exigeantes que celles de la loi, parce qu’il est sous la loi de Christ (1 Corinthiens 9 :21). Son comportement est inspiré, non par la crainte d’une sanction, mais par le désir ardent de plaire à son Sauveur. Christ est devenu la norme de sa vie (Jean 13 :15 ; 15 :12 ; Ephésiens 5 :1, 2 ; 1 Jean 2 :6 ; 3 :16).

Une question revient souvent dans les discussions au sujet des rapports entre le chrétien et la loi : « Dois-je accomplir le code formé par les dix commandements, gravés sur des tables, que Dieu a remis à Moïse sur le mont Sinaï. ? »

Certains principes contenus dans la loi ont une portée universelle. Il est toujours mal de voler, de convoiter ou de tuer. Neuf des Dix Commandements sont repris dans le N.T., mais avec une différence de taille : ils ne sont pas présentés comme des « lois » susceptibles d’appeler des sanctions en cas de transgression, mais comme des moyens de perfectionnement, de progrès dans la justice pour le peuple de Dieu (2 Timothée 3 :16 ). On peut le voir dans différents versets, entre autre, un homme accourt après Jésus et lui demande que faire pour hériter de la vie éternelle (Matthieu 19 :16-21 ; Marc 10 :17-21 ; Luc 10 :25-37 ; Le seul commandement qui n’est pas repris est celui relatif au shabbat : les chrétiens ne sont jamais exhortés à respecter le shabbat (le 7e jour de la semaine, c’est-à-dire le samedi).

Le ministère de la loi à l’égard des non-croyants n’est pas terminé : « Nous n’ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu’on en fasse un usage légitime » (1 Timothée 1 :8). Son but est de produire la connaissance du péché et, par conséquent, de conduire à la repentance. Mais la loi n’est pas pour ceux qui sont déjà sauvés : « … la loi n’est pas faite pour le juste, mais pour les méchants… » (1Timothée 1 :9).

La justice exigée par la loi est accomplie en ceux « qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit » (Romains 8 :4). En fait, les enseignements du Seigneur dans le Sermon sur la montagne présentent un idéal plus élevé que celui de la loi. Par exemple, pour la loi qui dit : « Tu ne tueras pas », Jésus l’accentue : « Tu ne haïras pas. » Ainsi, le Sermon sur la montagne, non seulement confirme la loi et les prophètes, mais il les amplifie et prolonge leurs implications profondes.

* * * * *

Matthieu 5 :19 « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. »

Pour en revenir au Sermon, remarquons que Jésus va au-devant de la tendance très humaine à édulcorer les commandements de Dieu. Ceux-ci sont tellement contre nature que les hommes essaient d’en affaiblir le sens ou de les relativiser. Mais celui qui supprimera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera […] à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux.

L’étonnant, c’est que de telles personnes soient admises dans le royaume ! Rappelons que l’entrée dans le royaume dépend uniquement de la foi en Christ. Mais le rang dans le royaume est fonction de l’obéissance et de la fidélité du chrétien sur terre. Celui qui observera la loi du royaume sera appelé grand dans le royaume des cieux.

Matthieu 5: 20 « Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »

Pour accéder au royaume, nous devons faire preuve d’une justice supérieure à celle des scribes et des pharisiens, qui se contentaient, eux, des cérémonies religieuses ; celles-ci leur procuraient une purification extérieure et rituelle, mais ne changeaient rien à leurs cœurs. Jésus se sert d’une figure de style qui exagère une expression pour souligner la vérité suivante : si la justice d’un homme n’est qu’extérieure et ne s’enracine pas dans une justice réelle du cœur, il n’entrera pas dans le royaume. La seule justice que Dieu accepte est celle qu’Il impute à ceux qui reconnaissent son Fils comme leur Sauveur (2 Corinthiens 5 :21). Évidemment, là où règne une vraie foi en Christ, il en découlera aussi une vie juste, que Jésus décrit dans la suite du Sermon.

« La Loi » se résume à ce qui est très simple, et très juste.

  1. D’abord, le premier et le plus grand commandement : Matthieu 22 :37 « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. »

C’est un commandement normal, considérant que tout ce que nous avons, nous l’avons de Lui, et qu’Il est bon, juste, et réellement digne de notre amour suprême, car Il veut notre bien et non notre malheur. (Voir Romains 1:18-23). Il serait normal que tout ce qu’on fasse, tout ce qu’on pense, tout, tout, tout, soit fait en appréciation et en considération de qui Dieu est. Mais nos coeurs égoïstes transgressent ce plus important commandement d’une façon répétitive et caractéristique.

  • Le deuxième commandement est : Matthieu 22 :39 « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

On s’aime soi-même naturellement. Quand on a soif, on cherche à se donner de l’eau, etc. Mais qu’on ait le souci du prochain autant qu’on l’a naturellement pour soi-même. La loi est très simple, et se résume à ceci, selon Jésus: « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites–le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » (Mat. 7:12). Si nous n’aimerions pas que quelqu’un nous fasse une chose, alors, nous savons que ça serait mal de le faire à un autre.

 La loi donne aussi « les dix commandements ».

Tu n’auras pas d’autres dieux

Tu ne feras pas d’image taillée, ni te prosterneras devant elle

Tu ne prendras pas le nom de ton Dieu en vain

Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier

Honore ton père et ta mère

Tu ne tueras point

Tu ne commettras point d’adultère

Tu ne voleras point

Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain

Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain, tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni aucune chose qui appartient à ton prochain.

Le standard de la loi

Oui, Le standard de Dieu est parfaitement juste, sans exception.

« Dieu rendra à chacun selon ses œuvres ; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité ; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice…. Tribulation et angoisse pour quiconque fait le mal… Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien…, Car devant Dieu il n’y a pas d’acception de personnes » (Romains 2:6-11)

Dieu avertit qu’au jugement dernier, Dieu jugera les pécheurs, «chacun selon ses oeuvres » et que ceux qui ne sont pas écrits dans le livre de vie seront « jetés dans l’étang ardent de feu et souffre », ce « feu éternel préparé pour le diable et ses anges » (Apocalypse 20:11-15; Mat. 25:41). Ça sera un lieu d’obscurité et de tourments éternels. (Mais Dieu ne veut pas qu’aucun périsse mais que tous se repentent et soient sauvés par la foi en Jésus – voir plus loin [2 Tim. 2:3-4; 2 Pierre 3:9])

POUR MÉRITER LA VIE, C’EST SIMPLE. IL FAUDRAIT GARDER LA LOI, TOUJOURS, SANS EXCEPTION.  . « L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elle… » (Romains 10:5; Lévitique 18:5). Ce n’est pas qu’il faut faire plus de bien que de mal, mais plutôt il faudrait ne jamais faire de mal !

La loi forme un tout. Transgresser la loi en un point fait qu’une personne devient « transgresseur de la loi ». Toute la loi (Jacques 2 :10-11).

Malheureusement, qui n’a pas transgressé la loi en un point ou un autre ?

Le verdict de la loi : COUPABLE

La réalité, c’est que « tous… sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, Pas même un seul ; Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul;… Ils se servent de leurs langues pour tromper …. La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux. » (Romains 3:9-18).

« Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu.» (Romains 3:19-20)

La loi révèle à quel point le péché est grave (Romains 7:13). Le péché rend l’homme spirituellement aveugle (Jean 9:39-41); ça souille l’homme, le rendant : « incapable d’aucune bonne oeuvre » (Tite 1:16).

« Tout est pur pour ceux qui sont purs; mais rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillées. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs oeuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne oeuvre. » (Tite 1:15-16).

À cause du péché dans le coeur, même une bonne action, comme aider son voisin, venir en aide à quelqu’un en panne au bord de la route, etc., est souillé devant Dieu. Comment me direz-vous?

Il en serait comme de la bonne nourriture, peut-être même votre plat préféré, en voudriez-vous si je vous l’offrais sur un plat sale, comme le plat sale du chien…? Tout comme la bonne nourriture est gâchée par le plat sale, une bonne oeuvre est gâchée par nos mains et nos coeurs souillés par le péché. C’est fondamentalement pourquoi ce n’est pas par les bonnes oeuvres que l’homme peut être sauvé de ses péchés.

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Ephésiens 2:8)

La sentence: la seconde mort.

Si on ne peut pas réussir à mériter la vie éternelle en faisant le bien et en gardant la loi, qu’arrivera-t-il? Ou en d’autres mots, si le verdict est que l’on est coupable, quel est la sentence qu’on mérite alors? En un mot simple: la mort.

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.» Apocalypse 21:8

On appelle communément enfer le lieu de souffrance après la mort. Dieu le décrit par étant un lieu éternel de tourments, d’obscurité, de grincement de dents, séparé de Dieu à jamais. Dieu ne désire qu’aucun périsse mais que tous viennent à la repentance (2 Pierre 3:9), et n’a pas executé encore la sentence pour ceux qui peuvent lire ses lignes. Il offre le salut à tous par son Fils Jésus-Christ. Mais nous ne sommes pas prêts de pouvoir accepter son offre de salut, si nous n’acceptons pas ce qu’il dit formellement: la sentence que nous méritons pour être trouvés coupables d’être transgresseurs de la loi, c’est l’étang ardent de feu et de soufre, la seconde mort.

Conclusion

Tant que quelqu’un cherchera à mériter la vie éternelle par ce qu’il peut faire de bon, Dieu le mettra face à la loi. Et le verdict est déjà certain: coupable. Et en tant que coupables, nous sommes face à la sentence que Dieu a déclaré: la mort éternelle dans le lac de feu.

Si vous acceptez sincèrement et humblement ce verdict de coupable, et que n’avez aucun doute sur la sentence qui vous attend dans votre état de pécheur, vous êtes peut-être prêt à demander, non comment mériter le ciel, mais comment être sauvé de la sentence, comment être sauvé du jugement

La Bonne question: Que faut-il que je fasse pour être sauvé?

  1. Pour hériter de la vie éternelle, il faut :

Garder la loi, mais on sait que cela s’avère impossible dans son entièreté. Et le verdict est : COUPABLE

Vous irez dans la seconde mort.

  • Que faut-il faire alors pour être sauvé ?

Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé.  Romains 10 :4 dit « car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient. », Romains 10 :25 « lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. », Actes 10 :43 « Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. »

Un homme ou une femme qui se repent, accepte le Seigneur Jésus comme son sauveur et croit en lui obtient le pardon.

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 :16).

Tant qu’on approche Dieu avec le désir d’hériter de la vie éternelle, il nous mettra face à la loi. Il connaît le cœur de l’homme plus que tout. L’homme peut se vanter d’observer la loi mais en réalité n’est pas capable de faire le bien.  (Romains 3 :9-12). Nous l’avons vu, Jésus mettait ces hommes qui se vantaient d’observer la loi face à la loi. Ils l’observaient mais leur manquait quelque chose. Leur prochain.

Quand on s’avoue coupable et dans le besoin d’être sauvé, alors, Dieu nous convie à croire en Jésus Christ, la seule porte du salut.

Shalom

Roger Delplace

Source: La grande question: Que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?

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7060 Soignies (Belgique)

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En effet, personne ne sera considéré comme juste devant lui sur la base des œuvres de la loi, puisque c'est par l’intermédiaire de la loi que vient la connaissance du péché.